Le mot terrible est utilisé à toutes les sauces aujourd’hui. Parlez de voitures, de films, de chansons ou de nourriture – et quelqu’un dira : « Terrible ! »
Mais si on qualifie les choses terrestres de terribles et qu’on dit aussi que Dieu est terrible, nous affaiblissons la mesure dans laquelle il est terrible. Une de mes amies a établi une règle dans sa maison : le mot terrible est réservé à Dieu.
Banaliser Dieu n’est pas banal. Il est bien plus qu’un compagnon qui s’adapte à notre système de « copinage » ou qu’un ATM divin qui répond à nos commandes. Tant que nous ne serons pas renversés par le caractère terrible de Dieu, nous serons bien trop impressionnés par nous-mêmes et nous perdrons la joie rattachée au privilège d’appartenir au Dieu terrible.
Un coup d’oeil aux Psaumes donne la bonne perspective. Un psalmiste déclare : « Car l’Éternel, le Très-Haut, est terrible, un grand roi sur toute la terre » (Ps 47.2 – Darby). Et ailleurs, on trouve cet ordre : « Dites à Dieu : Que tes oeuvres sont terribles ! […] venez et contemplez les oeuvres de Dieu ! Il est redoutable quand il agit sur les fils de l’homme » (Ps 66.3,5).
Qu’est-ce qui pourrait être plus terrible que l’amour qui a poussé Jésus à aller à la croix pour nous ? Mettez-le à sa juste place comme le seul qui soit véritablement terrible, et louez Dieu pour son oeuvre terrible dans votre vie ! – J.M.S.