Dans mon livre Déçu par Dieu, j’aborde trois questions que bien des chrétiens se posent : Dieu se cache-t-il ? Dieu est-il silencieux ? Dieu est-il injuste ? Étonnamment, ces questions ne troublaient pas les Hébreux dans le désert du Sinaï. Ils voyaient Dieu à l’oeuvre chaque jour, l’entendaient parler et vivaient selon un contrat signé de sa propre main. De cette relation a émergé un grand don de la part des Juifs au monde : le monothéisme – la croyance en un seul Dieu saint et souverain.
Aujourd’hui, beaucoup traitent Dieu comme un copain cosmique. Un rappel de la majesté de Dieu dans l’Ancien Testament nous ferait du bien.
Le pasteur Gordon MacDonald a écrit : « Les péchés les plus coûteux de ma vie, je les ai commis quand j’ai momentanément relâché mon respect pour Dieu. […] J’ai secrètement conclu que Dieu ne réagirait probablement pas si je me risquais à violer un de ses commandements. »
MacDonald dit que son amour pour Dieu est passé d’un modèle sentimental, qui ne l’a jamais satisfait, à quelque chose qui ressemble davantage à un modèle père/fils. Il apprend à respecter Dieu, à lui obéir et à le remercier ; à exprimer une tristesse qui sied au péché : à rechercher le calme dans lequel il pourra entendre le murmure de Dieu.
Comme enfants de Dieu, approchons-nous « avec assurance du trône de la grâce » (Hé 4.16), mais n’oublions jamais la majesté insurpassable de notre Père. – J.A.L.
Lisez :
Exode 33.1-11
La Bible en un an :
Exode 31 – 33
Matthieu 22.1-22
Adorer Dieu, c’est reconnaître
la valeur suprême de Dieu.