Le bouc émissaire, roman de Daphné du Maurier, raconte l’histoire de deux hommes qui sont étonnés par leur ressemblance frappante. Ils passent une soirée ensemble, et un des hommes s’enfuit en empruntant l’identité de l’autre, l’abandonnant à une vie remplie de problèmes. Le second devient un bouc émissaire.

Ce mot tire son origine d’une cérémonie impliquant deux boucs que les Hébreux accomplissaient le jour des expiations (Yom Kippour). Le souverain sacrificateur sacrifiait un bouc et plaçait symboliquement les péchés du peuple sur la tête de l’autre – le bouc émissaire – avant de l’expédier dans le désert, chargé de la culpabilité du péché.
(Lé 16.7-10)

Mais quand Jésus est venu, il est devenu notre bouc émissaire. Il s’est offert lui-même « une fois pour toutes » comme sacrifice pour expier les péchés « du monde entier » (Hé 7.27 ; 1 Jn 2.2). Le premier bouc était offert comme sacrifice expiatoire pour le peuple de Dieu et symbolisait le sacrifice de Jésus sur la croix. L’autre bouc représentait Jésus dans toute son innocence, acceptant et ôtant notre péché et notre culpabilité.

Nul d’entre nous n’est sans péché, mais le Père a placé sur Jésus
« l’iniquité de nous tous » (És 53.6). Dieu voit les disciples de son Fils comme irréprochables, parce que Jésus a subi le châtiment que nous méritons.