Il y a plusieurs dizaines d’années, j’ai visité un centre de ministères en Afrique de l’Ouest, où j’ai vu une fillette monter dans un camion muni d’un système de diffusion publique. En souriant, elle a commencé à chanter dans le microphone :
Ça bouillonne, ça bouillonne,
ça bouillonne dans mon cœur ;
Je chante et je ris
depuis que Jésus m’a sauvée.
Depuis que Jésus est entré en moi,
et a purifié mon cœur du péché,
Ça bouillonne, bouillonne,
bouillonne, dans mon âme !

Je l’ai entendue chanter ce chant seulement une fois, mais la joie dans sa voix était si évidente et puissante que je me rappelle les paroles et l’air jusqu’à ce jour.

Le parallèle dans ce chant entre l’eau et le rafraîchissement spirituel est biblique. Pendant la fête des Tabernacles, un Lévite versait de l’eau pour rappeler que Dieu avait fourni de l’eau à Israël dans le désert. Pendant cette fête : « Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein » (Jn 7.37,38). Jésus parlait du Saint-Esprit promis à ceux qui croiraient en lui (v. 39). Cette eau qui étanche la soif représente la satisfaction spirituelle que seul Jésus peut donner.

Si vous avez perdu la joie dont vous jouissiez au début de votre conversion, confessez tout péché connu (1 Jn 1.9), soyez rempli du Saint-Esprit de Dieu (Ép 5.18), et laissez-le faire « bouillonner votre âme ».