Tandis que la chorale de l’école s’apprêtait à entonner le cantique classique d’Horatio G. Spafford intitulé « Quel repos céleste », qui dit « Tout est bien, ma paix est infinie ! », un adolescent s’est avancé pour raconter l’histoire connue de ce cantique. Spafford l’a écrit à bord d’un navire se trouvant à proximité du lieu où ses trois filles avaient péri en mer.

En écoutant cette introduction, puis les paroles que les adolescents chantaient, je me suis senti envahi par une vague d’émotions.
« Là où ses trois filles avaient péri » étaient des paroles difficiles à saisir en écoutant de nouveau les paroles empreintes de foi de Spafford. Ayant moi-même perdu une fille de manière soudaine, je ne saurais imaginer ce que l’on peut ressentir quand on en perd trois.

Comment Spafford pouvait-il juger un tel deuil « bien » ? J’entends : « Dans ton grand amour, chaque jour tu sauras déployer envers moi tes
tendresses » et je me rappelle soudain où trouver la paix. Philippiens 4 dit qu’on peut la trouver en priant Dieu de tout son coeur (v. 6). En priant avec foi, nous soulageons notre coeur de ses fardeaux, nous éliminons l’angoisse et nous échappons au chagrin. Et nous obtenons « la paix de Dieu » (v. 7), cette quiétude inexplicable et divine. Cette paix surpasse notre compréhension des choses (v. 7) et elle garde notre coeur en Jésus, qui nous protège suffisamment pour nous permettre de lui murmurer, même au sein de la souffrance : « Tout est bien, ma paix est infinie.»