LETTRES VIVANTES
Le jour même de l’assassinat du président John F. Kennedy, en novembre 1963, un autre leader est mort : Clive Staples Lewis. Cet érudit d’Oxford, qui s’était converti de l’athéisme au christianisme, était un auteur prolifique. De sa plume sont nés des livres intellectuels, des livres de science-fiction, des contes pour enfants et d’autres œuvres comportant un message chrétien solide. Dieu se sert de ses livres depuis pour contribuer à la conversion de beaucoup de gens, y compris un politicien et un scientifique ayant reçu le prix Nobel.
COUVERT DE SON OMBRE
L’assassinat du président John F. Kennedy a stupéfié les gens du monde entier il y a 50 ans aujourd’hui. Le lendemain de la fusillade, un article du journal The Times (Londres) parlait de l’onde de choc qu’elle avait provoquée sur les marchés financiers du globe. Il avait pour gros titre : « La tragédie américaine éclipse tous les autres événements ».
CE NOM
Notre petite-fille Maggie et sa famille étaient de retour à la maison au Missouri après nous avoir rendu visite à Grand Rapids, Michigan. Sa mère nous a dit que, pendant les quelques jours qui ont suivi leur retour, Maggie s’est promenée dans la maison en s’exclamant joyeusement : « Michigan ! Michigan ! »
UN INTÉRÊT SINCÈRE
Le premier soir d’une retraite familiale, le directeur de la retraite a informé les familles du programme de la semaine. Après avoir terminé, il a demandé si quelqu’un avait quelque chose à ajouter. Une jeune fille s’est alors levée pour exprimer un appel à l’aide passionné. Elle nous a parlé de son petit frère – un garçon aux besoins particuliers –, en précisant qu’il pouvait être difficile de s’occuper de lui. Elle a mentionné à quel point cela avait fatigué sa famille, puis elle a demandé à tout le monde de contribuer à garder un œil sur lui au cours de la semaine. Son appel à l’aide était né d’un intérêt sincère pour son frère et ses parents. Au cours de la semaine, c’était merveilleux de voir les gens venir en aide à la famille ici et là.
COMPAGNON DE VOYAGE
En cherchant à retrouver récemment les gens qui ont fini le séminaire la même année que moi, j’ai découvert qu’ils étaient nombreux à être décédés, ce qui m’a drôlement rappelé la brièveté de la vie. Nous vivons quelques années, puis nous disparaissons (Ps 90.10). Le poète d’Israël avait raison de dire que nous sommes des étrangers et des voyageurs ici-bas (39.13).
BON RETOUR PARMI NOUS !
Jim a décidé de suivre Christ à l’âge de 10 ans. Quinze ans plus tard, cet engagement s’était atténué. Il avait adopté de mauvaises habitudes et une philosophie le poussant à vivre pour l’instant présent. Puis sa vie a semblé tourner au vinaigre. Jim avait des ennuis au travail. Trois membres de sa famille sont morts presque en même temps. Les craintes et les doutes ont commencé à l’envahir, sans que rien ne semble le soulager – jusqu’au jour où il a lu le Psaume 121.2 : « Le secours me vient de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. » Cette parole a tranché dans la peur et la confusion de son cœur. Il est revenu à Dieu pour obtenir son aide et Dieu l’a accueilli à bras ouverts.
VAINQUEUR DU PÉCHÉ
Il n’y a pas longtemps, quelqu’un m’a posé une question très difficile : « Quelle est la plus longue période durant laquelle vous avez réussi à ne pas pécher ? Une semaine, une journée, une heure ? » Comment répondre à une telle question ? En toute franchise, il se peut que nous disions : « Je ne peux vivre une seule journée sans pécher. » Ou encore, si nous repensons à notre dernière semaine, il se peut que nous constations n’avoir pas même confessé à Dieu un seul péché, mais nous nous leurrerions en disant ne pas avoir péché en pensée ou en action durant toute une semaine.
À QUI DE DROIT
Mon mari et moi habitons une région rurale entourée de fermes où le slogan suivant est répandu : « Si vous avez pris un repas aujourd’hui, remerciez-en un cultivateur. » Les cultivateurs méritent certainement notre gratitude. Ils travaillent dur sous un soleil de plomb, à labourer le sol, à l’ensemencer et à récolter la nourriture qui nous empêche de mourir de faim.
NOTRE BRAVE CHAMPION
Enfant, j’avais énormément de mal à m’endormir. Dès que mes parents éteignaient la lumière, je m’imaginais que les vêtements que j’avais jetés sur la chaise se transformeraient en dragon redoutable et qu’une créature vivante sortirait de sous mon lit. Du coup, la panique s’emparait de moi et il me devenait impossible de trouver le sommeil.
L’AIDE À AUTRUI
Lorsque les tempêtes de neige couvrent les pâturages, les ranchers doivent nourrir leurs troupeaux manuellement. Lorsqu’ils jettent le foin hors des charrettes et des camionnettes, les animaux les plus robustes se fraient de force un chemin jusqu’à elles. Si le rancher n’intervenait pas, les timides et les maladifs n’obtiendraient presque pas de nourriture, sinon aucune.