Avez-vous déjà eu, comme moi, une personne faisant partie de votre vie, étant votre amie à plusieurs égards, mais aussi votre critique la plus sévère ? Si oui, savez-vous comment répondre correctement à cette personne ?

Dans mon cas, je sais que mon amie ne me veut que du bien, mais souvent, elle me force à écouter ses commentaires sans d’abord obtenir mon approbation. Avec cela à l’esprit, j’apprécie d’autant plus la façon dont Paul recherche le consentement de son ami Philémon (Phm 1.14).

Lorsque mon « enamie » m’a envoyé un courriel non sollicité, il y a quelques semaines, énumérant mes fautes et insinuant que j’avais des dons dans seulement deux domaines, j’étais bien sûr fâchée. Pourtant, au lieu de prier et de demander à Dieu comment gérer les insultes, j’ai fait une recherche sur Google. J’ai tapé « tyran » et d’autres synonymes qui, je croyais, décrivaient bien mon amie dominatrice et têtue.

Il a été facile de trouver des termes et des articles pour confirmer que mon amie me parlait de façon inappropriée, mais je n’avais toujours pas trouvé de solution. Alors j’ai appelé une autre copine qui m’a suggéré de me tourner vers Dieu plutôt que vers internet. « Demande à Dieu qu’il t’aide à filtrer la lettre », me répondit-elle. « Demande-lui si l’ennemi n’essaierait pas de puiser dans les mensonges que tu crois, à propos de toi-même, à l’aide des lettres de ton amie. »

Son conseil a réaffirmé le Proverbe qui dit : « Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite à propos » (Pr 25.11). Il est bon pour nous d’écouter les conseils (v. 12), mais nous devrions demander à Dieu de nous aider à discerner la validité de la critique. Si notre messager est digne de confiance, et si le message amène des convictions et souligne des domaines où nous avons besoin de changement, cela est comme la fraîcheur de la neige au temps de la moisson (v. 13). Assurez-vous d’obtenir la permission des autres avant de les critiquer.