Month: juin 2015

Ce que nous faisons

Lorsqu’est mort Roger Ebert, critique cinématographique lauréat d’un prix Pulitzer, un collègue journaliste a écrit de lui : « Malgré sa notoriété, ses honneurs, sa célébrité, ses entrevues exclusives et ses rencontres à faire rêver avec les géants du cinéma, Ebert n’a jamais perdu de vue l’essentiel de notre travail – critiquer des films. Ce qu’il faisait avec un zèle contagieux et un intellect pénétrant » (Dennis King, The Oklahoman).

Les meilleures aubaines

Quand j’étais enfant, ma mère et moi allions souvent à l’épicerie ensemble. Alors que j’apprenais à comparer les prix pour trouver le meilleur prix, je me rappelle qu’elle parcourait chaque allée avec une liste d’articles dans une main et une calculatrice dans l’autre. Elle savait comment faire compter chaque pièce de monnaie et comment trouver la meilleure offre. Aujourd’hui, alors que mon mari et moi sautons à pieds joints dans l’inconnu en tant que fondateurs d’Église, je me trouve en présence d’une peur palpable des incertitudes – dont certaines sont d’ordre financier. Peu importe à quel point j’ai l’oeil sur ma calculatrice, je ne peux contrôler le futur.

Mon Père est avec moi

Une de mes amies qui se sentait seule a affiché ceci sur sa page Facebook : « Ce n’est pas que je me sente seule parce que je n’ai pas d’amis. J’en ai beaucoup. Je sais avoir autour de moi des gens qui peuvent me serrer dans leurs bras, me rassurer, parler avec moi, prendre soin de moi et penser à moi. C’est juste qu’ils ne peuvent pas être là tout le temps – pour toujours. »

Un chant d’amour

Les paroles d’un de mes chants d’adoration préférés soulèvent l’idée de louer Jésus de tout notre être. Quand je le chante, je ne pense qu’à mon Sauveur qui a sacrifié sa vie afin que nous puissions recevoir la vraie vie, entièrement sur celui dont le coeur bat au rythme d’un amour passionné pour nous. Chanter ce refrain m’aide à exprimer mon profond amour pour Jésus.

Du nouveau

Ce n’étaient que des bouts de bois, mais Charles Hooper a vu beaucoup plus que cela en eux. En récupérant du vieux bois d’oeuvre d’un séchoir à maïs abandonné depuis longtemps, il a esquissé quelques ébauches simples. Puis il a abattu quelques chênes et peupliers de sa propriété boisée, qu’il a équarris péniblement à l’aide de la hache de son grand‑père. Il s’est ensuite mis à assembler, pièce par pièce, le vieux bois avec le nouveau.

Rien dans l’eau

Dans l’édition de 2012 du magazine Foreign Policy, le chroniqueur Micah Zenko a écrit un article pour tenter d’apaiser les craintes des gens contre les attaques de requins. Zenko a conclu qu’à cause du film Jaws (Les dents de la mer), des millions d’Américains paniquent pour rien lorsqu’ils apprennent qu’un requin se trouve près de la zone où ils nagent.

Un sentiment d’insignifiance ?

Nous comptons au nombre des sept milliards de personnes qui coexistent sur une planète minuscule située dans une petite partie d’un système solaire plutôt insignifiant. Notre Terre n’est, en réalité, qu’un infime point bleu parmi les millions de corps célestes que Dieu a créés. Sur la toile gigantesque que constitue notre univers, notre Terre magnifique et majestueuse semble n’être qu’une particule de poussière microscopique.

De lourdes charges

Un homme âgé m’a vue transporter avec peine une lourde boîte de ma voiture jusqu’au bureau de poste. Plutôt que de laisser son âge, son épuisement marqué ou la grosse chaleur le faire reculer, il s’est empressé de m’aider.

La lumière dans les ténèbres

Au cours d’un voyage au Pérou, j’ai visité l’une des nombreuses grottes se trouvant un peu partout dans ce pays montagneux. Notre guide nous a dit que cette grotte en particulier avait déjà été explorée jusqu’à 14,5 km de profondeur – et même au-delà. Nous y avons vu des chauves-souris fascinantes, des oiseaux nocturnes et des formations rocheuses intéressantes. Nous n’avons toutefois pas tardé à trouver les ténèbres de la grotte déconcertantes, presque suffocantes. Je me suis donc senti grandement soulagé lorsque nous sommes remontés à la surface et à la lumière du jour.

Espoir différé

Chaque couple qui tente d’avoir un enfant le sait : tous les 28 jours, c’est le moment où l’on espère voir un signe de succès. Pour beaucoup de couples, cette attente est accompagnée de déception qui dure quelques mois, jusqu’à ce que la conception ait lieu. Mais pour d’autres, ce cycle mensuel de regain et de perte d’espoir peut durer des années. Proverbes 13.12 décrit bien cette expérience : « Un espoir différé rend le coeur malade, mais un désir accompli est un arbre de vie. »