Month: juillet 2016

Le don et celui qui donne

Ce n’est qu’un porte‑clés. Cinq petits blocs retenus ensemble par un lacet de chaussure. Ma fille me l’a offert il y a longtemps quand elle n’avait que sept ans. Aujourd’hui, le lacet est effiloché et les blocs sont ébréchés, mais ils portent un message qui ne s’use jamais : « I love DAD » (J’aime PAPA).

Restauré

Bob Goff a voyagé dans un pays où il a été témoin de violations extrêmes des droits de l’homme. Il a réagi en mettant en pratique l’appel d’Ésaïe 58.3 : rechercher la justice pour les opprimés. Goff a fondé Restore International, un organisme qui lutte pour la liberté et les droits de l’homme, qui travaille à améliorer l’accès à l’éducation et qui vient en aide à ceux qui ont besoin d’une voix et d’un ami. Pendant plus d’une décennie, Restore a libéré les gens des travaux forcés et du trafic sexuel, et est venu en aide à des hommes, à des femmes et à des enfants exploités dans certains pays agités.

Inattendu

Durant les canicules estivales, tandis que nous voyagions dans le sud des États‑Unis, ma femme et moi nous sommes arrêtés pour manger une glace. Au mur derrière le comptoir se trouvait une affiche sur laquelle on pouvait lire : « Absolutely No Snowmobiling » (Les motoneiges sont strictement interdites). Cet humour fonctionnait, car il était inattendu.

Vivre en vue de l’éternité

Dans le film Gladiator, une scène inspirante prend place tout juste avant une bataille. Le général romain Maximus exhorte ses troupes en leur disant : « Ce que l’on fait dans sa vie résonne dans l’éternité ! » S’il encourage ses hommes à faire preuve d’une bravoure digne de mention longtemps après leur mort, il sait aussi que leur conduite actuelle peut influer sur leur avenir.

Du deuil à la danse

On abolit votre poste. » Il y a une décennie de cela, cette annonce m’a causé un choc lorsque l’entreprise qui m’employait a éliminé mon poste. À l’époque, je me suis sentie démolie, en partie parce que mon identité était très liée à mon rôle d’éditrice. Dernièrement, j’ai éprouvé un chagrin similaire en apprenant que mon contrat de pigiste prenait fin. Par contre, je ne me suis pas sentie secouée dans mes fondements, car j’ai vu Dieu user de sa fidélité en transformant ma tristesse en joie au fil des ans.

Attendre

Dans le livre Le Cheval et son écuyer (de la série Le Monde de Narnia) de C. S. Lewis, Shasta quitte son village et entreprend un long voyage afin d’éviter d’être vendu comme esclave. En route, il se rend compte que quelque chose le suit :

Que devrais‑je savoir ?

Lors d’un concert, un auditeur a demandé au parolier et interprète David Wilcox comment il composait ses chansons. Il a dit qu’il y avait trois dimensions à ce processus : un lieu calme, une page vierge et la question : « Que devrais‑je savoir ? » J’ai alors été frappé de constater combien c’était une façon merveilleuse pour les disciples de Jésus de chercher à connaître jour après jour le plan de Dieu pour leur vie.

Créer et réfléchir

L’artiste Jim LePage a créé des oeuvres d’art pour représenter chaque livre de la Bible. Lors de sa préparation, il a lu l’Écriture et s’est efforcé d’imaginer chacune des scènes comme si c’était un film dont il était le directeur. Son oeuvre est née de son approche inventive à l’étude de l’Écriture. Jim admet que certaines de ses réalisations sont assez avant-gardistes, mais je crois qu’il serait d’accord pour dire que sa créativité vient de l’ultime Créateur lui-même, Dieu.

Le raccourci ?

La vie est souvent difficile. Si nous nous attendons à ce que Dieu nous procure toujours des raccourcis, il se peut donc que nous soyons tentés de lui tourner le dos lorsque le chemin devient impraticable.

Pardon et liberté

Au fil de ma conversation avec une autre femme, notre discussion est passée de l’entretien de nos bichons maltais à son ex-mari et à sa mère avec qui elle était brouillée. « Je ne peux pardonner à ma mère ; elle m’a terriblement maltraitée. Et mon mari m’a abandonnée alors que j’étais malade. » Bien qu’elle ait ardemment souhaité se libérer des deux personnes qui l’avaient délaissée, elle n’arrivait pas à leur pardonner. L’amertume s’accrochait donc à elle comme une odeur de pourriture et imprégnait ses paroles remplies de souffrance et ses yeux lassés.