La Bible nous présente plusieurs personnes souffrantes qui, après avoir prié, ont été miraculeusement guéries. Marie a été guérie de la lèpre (NO 12.1‑15). Dieu a ajouté 15 ans à la vie du roi Ézéchias, qui était en phase terminale (2 R 20.1‑7). Job aussi a souffert (JOB 2.7) durant des mois avant qu’il ne soit restauré (42.10).

Nous avons aussi des choses à apprendre de David qui a écrit une prière alors qu’il était atteint d’une maladie mortelle (PS 6.3,4,6). Nous ne connaissons pas exactement le moment où cela a eu lieu ; c’était peut-être au cours de l’année qui a suivi son adultère avec Bath‑Schéba (2 S 11 – 12). David y a décrit ses épreuves physiques, émotionnelles et spirituelles, produisant ainsi la prière d’une personne affligée physiquement et spirituellement (PS 6.3,4).

Il reconnaissait que sa douleur résultait de péchés précis qu’il avait commis, et qu’un Dieu en colère le corrigeait (V. 2). David était physiquement affaibli par la maladie, spirituellement angoissé par son manque d’intimité avec Dieu et émotionnellement épuisé par sa tristesse (V. 3,4,7). En se repentant et en s’appuyant sur la compassion et l’amour inépuisables de l’Éternel, il a demandé à Dieu de lui pardonner son péché, de le restaurer et de lui être favorable.

La souffrance n’est pas nécessairement due à des péchés particuliers. Néanmoins, parce que Dieu est compatissant et miséricordieux, nous crions à lui pour qu’il nous guérisse et nous restaure : « Aie pitié de moi, Éternel ! Car je suis sans force ; guéris-moi, Éternel ! Car mes os sont tremblants. Mon âme est toute troublée […] Reviens, Éternel ! Délivre mon âme ; sauve-moi, à cause de ta miséricorde » (V. 3‑5). Et, en nous confiant humblement en lui, nous affirmons : « [L’Éternel] entend la voix de mes larmes ; l’Éternel exauce mes supplications, l’Éternel accueille ma prière » (V. 9,10).