En mars 2009, on a accusé une femme d’avoir détourné plus de 73 000 $ des fonds de son Église dans l’État de Washington. Lorsque les détectives l’ont interrogée, elle leur a répondu : « Satan a joué un grand rôle dans ce vol. » On aurait dit qu’elle prétendait que le diable l’y avait contrainte.

Il se peut que Satan ait joué un rôle dans ses choix, mais elle entretient certaines pensées erronées au sujet de la tentation et du péché. Le diable tente les croyants, mais il ne nous contraint pas à pécher. Jacques nous dit que Dieu n’est pas à blâmer non plus : « Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne » (Ja 1.13). Il est bon et saint.

Qui est donc à blâmer pour notre péché ? Jacques dit : « Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise » (v. 14). Tout comme un pêcheur se sert d’un appât pour attirer sa proie, notre propre convoitise répréhensible et non maîtrisée nous conduit à céder à la tentation et au péché.

Lorsque nous désobéissons à Dieu en péchant, n’en rejetons pas la faute et ne justifions pas nos actions au moyen de la fausse théologie « le diable m’y a contraint ». Au lieu de cela, assumons la pleine et entière responsabilité de nos actions, confessons nos péchés à un Père enclin à la grâce et au pardon, et remettons-nous à vivre dans la droiture.