Ma soeur prendra peut-être une année sabbatique pour étudier l’hébreu à l’Université de Jérusalem. Je lui ai dit : « Eh bien, assure-toi de bien repérer les montagnes afin de savoir où fuir durant la grande tribulation. » Bien qu’ayant dit cela un peu par plaisanterie, nous croyons toutes deux que Jésus reviendra bientôt et prenons à coeur ses paroles prophétiques dans Matthieu 24.

Daniel 12 est un autre passage, celui-ci moins connu, au sujet de la fin des temps. Il commence par : « En ce temps-là » (v. 1). C’est le moment terrible révélé en 11.40‑45, lorsqu’Israël aura à affronter des difficultés sans précédent. Pourtant, c’est à cet instant même que l’espoir naîtra. Daniel 12.2 nous offre une de ces rares occurrences qui porte sur la résurrection dans l’Ancien Testament. On nous garantit un avenir heureux pour les croyants. Nous pensons que la mort c’est la dernière étape, mais en réalité ce n’est pas la fin. Oui, nous nous réveillerons « pour la vie éternelle » (v. 2). Et Dieu honorera ceux qui lui seront restés fidèles (v. 3).

Cependant, en tant qu’êtres humains fragiles, nous voulons savoir combien de temps durera notre souffrance. La vision de Daniel nous fournit quelques vérités rassurantes :
• La souffrance des croyants ne durera qu’une période (v. 7), et le meilleur reste à venir. Avec Daniel, nous « [serons] debout pour [notre] héritage à la fin des jours » (v. 13).
• Derrière nos souffrances se cache un pieux dessein. Elles nous purifieront, blanchiront et épureront (v. 10). A. M. Overton a écrit : « Même si la nuit est sombre et que le jour ne semble jamais arriver, j’enracinerai ma foi, tout mon être en lui. Il ne commet pas d’erreurs. Car bientôt la brume se dissipera et sa lumière émergera tout au long du chemin, si sombre paraisse-t-il. Il ne commet pas une seule erreur. » (Traduction libre) Alléluia !