L’homme de la bonté
Désillusionné et aspirant à une vie plus valorisante, Leon a quitté son emploi en finance. Puis un jour, il a vu au coin d’une rue un sans-abri tenant une pancarte sur laquelle on pouvait lire : LA BONTÉ EST LE MEILLEUR MÉDICAMENT. À ce sujet, Leon dit : « Ça m’a crevé le cœur. Ça a été pour moi une révélation. »
Une douce compagnie
La dame âgée de la maison de retraite ne parlait à personne et ne demandait rien. On aurait dit qu’elle ne faisait qu’exister, se berçant dans sa vieille chaise grinçante.
Prières à cinq doigts
La prière est une conversation avec Dieu, et non une formule. Il arrive néanmoins parfois que nous devions avoir recours à une « méthode » pour raviver notre temps de prière. Nous pouvons alors prier selon les Psaumes ou d’autres passages bibliques (comme le Notre Père), ou encore la méthode ACTS (adoration, confession, gratitude (T pour thanksgiving) et supplication). Je suis tombée dernièrement sur cette « Prière à cinq doigts », à utiliser comme guide dans mes prières pour autrui :
La règle des cinq minutes
J’ai lu quelque chose au sujet de la règle de cinq minutes qu’une mère imposait à ses enfants. Chaque jour, ils devaient être prêts à partir pour l’école et se réunir cinq minutes avant de quitter la maison.
Les petites choses
Mon amie Gloria m’a téléphoné avec la voix très enjouée. Elle n’avait plus été en mesure de sortir de la maison, sauf pour aller à ses rendez‑vous chez le médecin. Je comprenais donc qu’elle soit aussi heureuse de m’annoncer : « Mon fils vient de brancher de nouveaux haut‑parleurs à mon ordinateur, si bien que je peux maintenant aller à mon église ! » C’est qu’elle pouvait ainsi entendre la diffusion en direct du culte d’adoration de son assemblée. Elle ne cessait de s’extasier devant la bonté de Dieu et du fait que « [son] fils n’aurait pas pu lui offrir de meilleur cadeau ! »
Voyez ce qu’a fait Jésus
Le garçon n’avait que huit ans lorsqu’il a annoncé à Wally, l’ami de ses parents : « J’aime Jésus et je veux servir Dieu outre‑mer un jour. » Au cours de la dizaine d’années qui ont suivi, Wally a prié pour lui en le regardant grandir. Lorsque, devenu jeune homme, ce garçon a soumis sa candidature à une organisation missionnaire pour aller oeuvrer au Mali, Wally lui a dit : « C’est pas trop tôt ! Quand je t’ai entendu dire ce que tu voulais faire, j’ai fait un placement, que j’ai gardé pour toi, en attendant de recevoir cette nouvelle exaltante. » Wally a les gens et l’annonce de l’Évangile à coeur.
Une vie de gratitude
Dans l’espoir de gagner en maturité spirituelle et en gratitude, Sue s’est fait ce qu’elle appelle un vase de gratitude vivante. Chaque soir, elle écrivait sur un bout de papier une chose dont elle était reconnaissante à Dieu et le déposait ensuite dans son vase. Certains jours, les louanges lui venaient facilement ; d’autres fois, elle avait du mal à trouver un seul sujet. À la fin de l’année, elle a relu tous les mots que contenait son vase, louant ainsi Dieu de nouveau pour tout ce qu’il avait fait. Il lui avait accordé de petites choses comme un magnifique coucher de soleil ou une soirée assez fraîche pour lui permettre d’aller marcher dans un parc, ainsi que de grandes choses comme la grâce de surmonter une situation difficile ou l’exaucement d’une prière.
Couvert par le sang
Pour parler de la foi en Jésus, nous utilisons parfois des mots que nous ne comprenons pas ou n’expliquons pas. L’un d’eux est le mot juste. Nous disons que Dieu possède la justice et qu’il justifie les gens, mais il peut s’agir ici d’un concept difficile à saisir.
Et vous ?
Emily écoutait un groupe d’amis parler de leurs traditions familiales relatives à l’Action de grâces. « Chaque personne dans la pièce indique à tour de rôle ce dont elle est reconnaissante envers Dieu », a expliqué Gary. En racontant le repas et la séance de prière d’une Action de grâces type en famille, Randy en a évoqué une passée avec son père avant sa mort : « Même si papa souffrait de démence, sa prière d’action de grâces était lucide », en ajoutant : « Ma famille passe toujours de précieux moments à chanter ensemble, et mamie est insatiable ! » Or, Emily se sentait de plus en plus triste et jalouse en repensant à sa propre famille, si bien qu’elle s’en est plainte : « On a pour tradition de manger de la dinde et de regarder la télévision sans jamais mentionner Dieu ni la moindre gratitude. »
Une façade
Kerri s’efforce d’amener les gens à l’admirer. Elle est enjouée la plupart du temps, pour que les autres la remarquent et la complimentent sur son entrain. Certains l’y encouragent, car ils la voient venir en aide à des gens de la collectivité. Par contre, dans un instant de transparence, Kerri avouera ceci : « J’aime le Seigneur, mais j’ai l’impression en quelque sorte que ma vie n’est qu’une façade. » Confrontée au fait que son insécurité sous‑tend une grande partie de ses efforts pour gagner l’estime des gens, elle dit ne plus avoir l’énergie de continuer dans cette voie.