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Articles by Anne Cetas

TEL QUE JE SUIS

De bons souvenirs me sont revenus en mémoire tandis que j’assistais à un concert. Le chef du groupe venait de présenter la chanson que le groupe allait chanter ensuite : « Tel que je suis, sans rien à moi, sinon ton sang versé pour moi ». Je me suis rappelé la façon dont, des années auparavant, mon pasteur demandait aux gens de s’avancer pendant que nous chantions cette chanson, leur indiquant qu’ils aimeraient recevoir le pardon que Christ offre pour leurs péchés.

UNE LEÇON SUR L’INQUIÉTUDE

Mon amie m’a tendu un grand verre d’eau en me demandant de le tenir. Or, plus longtemps je le tenais, plus il s’alourdissait. Ma main a fini par se fatiguer, si bien que j’ai dû déposer le verre. « J’ai découvert ainsi que s’inquiéter peut ressembler à tenir ce verre, m’a-t-elle dit. Plus longtemps je m’inquiète de quelque chose, plus mes craintes m’écrasent. »

SOLIDE COMME LE ROC

C’est par une journée du mois de mai 2003 que « The Old Man of the Mountain » s’est cassé et a glissé jusqu’au pied de la falaise. Ce profil d’un vieil homme, de douze mètres de haut, que la nature avait sculpté à même les montagnes Blanches du New Hampshire procurait depuis longtemps un attrait aux touristes, une présence solide aux résidents de la région et un emblème officiel à l’État. Nathaniel Hawthorne en a parlé dans sa nouvelle intitulée Le Grand Visage de pierre .

QUE VOULONS-NOUS ?

Mon amie Mary me dit qu’elle ne chante pas toujours toutes les paroles des cantiques et des refrains durant le culte à l’Église : « Il ne me semble pas honnête de chanter "Tout ce que je veux, c’est Jésus", alors que mon cœur désire bien d’autres choses. » Son honnêteté me plaît.

LE MONDE REGARDE

Mes amis exerçaient un ministère principalement orienté vers les chrétiens quand une occasion s’est présentée de changer d’emploi et de toucher la vie de milliers d’incroyants. Ils ont décidé de faire ce changement qu’ils croyaient être emballant.

DES ANCRES DANS LA TEMPÊTE

Lorsque Matt et Jessica ont tenté de faire entrer leur voilier dans une anse de la Floride durant l’ouragan Sandy, le bateau s’y est échoué. Tandis que les vagues s’écrasaient contre lui, ils se sont empressés de jeter l’ancre. Celle-ci a maintenu le voilier en place jusqu’à l’arrivée des secours. Ils ont dit que, s’ils n’avaient pas jeté l’ancre, ils auraient assurément perdu leur bateau. Sans cette ancre, les vagues impitoyables auraient poussé le voilier avec force sur la rive et ce dernier s’y serait abîmé.

« SI TU LE VEUX »

Molly voulait que son père lui vienne en aide, mais elle redoutait de le lui demander. Elle savait que, lorsqu’il travaillait à son ordinateur, il ne voulait pas qu’on l’interrompe. Il risque de se fâcher contre moi , s’est-elle dit, si bien qu’elle n’a pas sollicité son aide.

TOUTES SORTES D’AIDE

À la suite de la tuerie qui s’est produite dans une école primaire de Newtown, Connecticut, beaucoup de gens se sont sentis fortement appelés à apporter leur aide. Certaines personnes ont donné de leur sang pour les blessés, d’autres ont fourni aux ouvriers des repas et du café gratuits dans leurs restaurants. D’autres encore ont écrit des lettres de réconfort ou ont simplement donné des accolades. Certaines ont envoyé des dons en argent et des oursons en peluche pour les enfants ; d’autres ont offert du counselling. Les gens trouvaient des moyens de se mettre au service des affligés selon leur personnalité, leurs aptitudes et leurs ressources.

UN DÉGÂT DE FRAISES

Mon mari et moi venions d’emménager dans notre maison lorsqu’un homme a déposé une grande boîte de fraises sur notre trottoir avant. Il nous a laissé une note nous disant qu’il désirait que nous les partagions avec nos voisins. Il voulait bien faire, mais quelques enfants ont découvert cette boîte avant les adultes et se sont amusés à jeter les fraises contre notre maison blanche. À notre retour à la maison, nous avons vu des enfants que nous connaissions nous observer derrière une clôture. Ils étaient « revenus sur la scène du crime » pour voir comment nous réagirions aux dégâts. Nous aurions pu tout nettoyer nous-mêmes, mais pour restaurer notre relation, nous avons cru important de leur parler et de requérir leur aide pour nettoyer notre maison éclaboussée de fraises.

EN ATTENTE...

Jour après jour, pendant des années, Harry a parlé au Seigneur du souci qu’il se faisait pour John, son gendre qui s’était détourné de Dieu. Puis Harry est mort. Quelques mois plus tard, John est retourné à Dieu. Lorsque Marsha, sa belle-mère, lui a fait savoir que Harry avait prié pour lui chaque jour, John lui a affirmé : « J’ai trop attendu. » À cela, Marsha a toutefois répondu avec joie : « Le Seigneur exauce encore les prières que Harry a faites durant sa vie ici-bas. »