QUOI TE DONNER ?
On m’a dit qu’il existe dans presque toutes les cultures « une histoire des trois souhaits » ayant chacune un thème similaire : un bienfaiteur apparaît et offre d’accorder trois souhaits à un bénéficiaire qui ne s’y attend pas. Le fait que cette histoire revienne si souvent laisse entendre que nous désirons tous quelque chose que nous ne pouvons obtenir par nos propres moyens.
UN COMPAGNON DE ROUTE
J’aime beaucoup parcourir les sentiers de l’Idaho en savourant leur splendeur et leur beauté pittoresque. Cela me rappelle souvent que ces sentiers symbolisent notre parcours spirituel, car la vie chrétienne consiste simplement à marcher, avec Jésus à nos côtés pour compagnon et guide. Il a parcouru Israël d’une extrémité à l’autre, en se faisant des disciples, à qui il disait : « Suivez-moi » (Mt 4.19).
LA BREBIS PEUT BARBOTER
L’auteur C. S. Lewis dit que les concepts religieux sont comme des potages : certains sont consistants et d’autres sont clairs. Il y a effectivement des concepts plus difficiles à comprendre dans la Bible : des mystères, des subtilités et des complexités qui sont une gageure même pour l’esprit le plus accompli. Par exemple : « Ainsi, il [Dieu] fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut » (Ro 9.18). Et pourtant, dans le même livre il y a des pensées on ne peut plus « claires » : simples, accessibles et faciles à saisir. Qu’est-ce qui pourrait surpasser en simplicité l’énoncé clair de 1 Jean 4.16 : « Dieu est amour » ?
POURQUOI MOI ?
Dernièrement, j’ai lu le Psaume 131, l’un de mes psaumes préférés. Par le passé, je le voyais comme un encouragement à considérer que le mystère compte au nombre des attributs de Dieu. Il me mettait au défi de laisser mon esprit se reposer, étant donné que je suis incapable de saisir tout ce que Dieu fait dans son univers.
PAPA N’A PAS DIT « OH! »
J’ai un ami qui travaillait à sa paperasserie dans son bureau chez lui un soir. Pendant ce temps, sa fillette d’environ 4 ans à l’époque jouait autour de son bureau, bricolait, déplaçait des objets, ouvrait des tiroirs et faisait beaucoup de bruit.
UNE LEÇON DE PLEURS
Avez-vous déjà eu le coeur brisé ? Quelle en a été la cause ? La cruauté ? L’échec ? L’infidélité ? Le deuil ? Peut-être vous êtes-vous réfugié dans le noir pour pleurer.
ON NE SAIT JAMAIS
Pendant mes années de séminaire, j’ai dirigé une colonie de vacances pour garçons et filles du YMCA. Je commençais chaque journée en racontant une courte histoire à laquelle j’essayais d’intégrer un élément de l’Évangile.
LA BONTÉ DU SEIGNEUR
Il y a quelques années, je suis tombé sur un court essai de Sir James Barrie, un baron anglais. Dans cet essai, il brosse un portrait intime de sa mère, qui aimait profondément Dieu et sa Parole, et qui a lu sa bible au point de l’user littéralement jusqu’à la corde. « Elle est à moi, maintenant, écrit Sir James, et les fils noirs avec lesquels ma mère l’a recousue font partie de son contenu. »
PÊCHER LÀ OÙ ILS NE SONT PAS
J’ai un bon ami avec qui je vais pêcher de temps à autre. Après avoir mis ses bottes de pêcheur et rassemblé son équipement, cet homme très réfléchi s’assoit sur le hayon de sa camionnette et scrute la rivière pendant une bonne quinzaine de minutes, à la recherche de poissons venant à la surface. « À quoi bon pêcher là où ils ne sont pas ? » dit-il, ce qui me rappelle une autre question : « Est-ce que je pêche les âmes là où elles ne sont pas ? »
LA BELLE VIE
Les philosophes se demandent : « Qu’est-ce que la belle vie et qui la possède ? » Je pense immédiatement à mon bon ami Roy.