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Articles by David H. Roper

Le quotidien

Je suis heureux d’avoir fait quatre années de latin, mais à l’époque, cela me rebutait. Notre enseignante croyait aux exercices et à la répétition. « Repetitio est mater studiorum » (La répétition est la mère du savoir), nous redisaitelle plusieurs fois par jour. « Repetitio est absurdum » (La répétition est absurde), grommelions-nous en retour.

Chemins escarpés

Un copain de pêche m’a parlé d’un lac alpin situé sur le flanc nord du mont Jughandle, en Idaho. On racontait que de belles truites fardées s’y cachaient. À l’aide d’un crayon, mon ami m’a tracé une carte sur un bout de serviette de table. Plusieurs semaines plus tard, j’ai fait le plein d’essence et j’ai engagé mon camion sur cette piste.

Les deux ours

Voilà quelques années, mon épouse Carolyn et moi avons campé sur les flancs du mont Rainier, dans l’État de Washington. En regagnant notre campement, un soir, on a vu, au beau milieu d’une prairie, deux ours mâles se cogner les oreilles réciproquement. Nous nous sommes arrêtés pour regarder.

Au bord

Il existe un tunnel de lave souterrain au sud de Kuna, dans l’Idaho, qui a gagné une certaine notoriété auprès des gens de la région. Si je ne m’abuse, il a pour seule entrée un puits béant plongeant tout droit dans les ténèbres.

Une voix dans la nuit

Le Psaume 134 ne comporte que trois versets, mais il prouve que de petites choses peuvent revêtir une grande signification. Les deux premiers versets constituent une exhortation adressée aux sacrificateurs qui servent dans la maison de Dieu nuit après nuit. L’endroit était sombre et désert ; rien d’important ne s’y déroulait – du moins le croyait‑on. Reste que ces ministres ont été encouragés à élever leurs mains vers le sanctuaire et à bénir l’Éternel (v. 2). Le troisième verset est un appel venant de la congrégation qui monte dans les ténèbres et la solitude de la nuit : « Que l’Éternel te bénisse de Sion, lui qui a fait les cieux et la terre ! »

Un pas plus près

Il y a quelques années, un ami et moi avons décidé de gravir le mont Whitney. Ayant 4421 mètres d’altitude, son sommet est le plus élevé des États‑Unis. Nous avons atteint le portail Whitney tard un soir, nous avons déroulé nos sacs de couchage dans le campement de base et nous avons essayé de dormir un peu avant d’amorcer notre ascension dès l’aube. Techniquement parlant, Whitney n’exige pas une escalade, mais plutôt une longue marche épuisante – une ascension incessante de près de 18 km.

Les meilleurs trous de pêche

Mon ami Gus est décédé il y a quelque temps. Gus était un compagnon de pêche à la truite. Les week-ends, on pouvait généralement le trouver à bord de sa petite embarcation sur un lac à proximité de chez lui, où il taquinait la truite. J’ai reçu un jour une lettre de sa fille Heidi. Elle me disait qu’elle parlait du ciel à ses petits‑enfants depuis que le Seigneur avait rappelé Gus à lui. Son petit‑fils de 6 ans, qui aime également pêcher, a expliqué sur un ton songeur à quoi ressemblait le ciel et ce que papi Gus y faisait : « C’est vraiment beau et Jésus montre à papi Gus où se trouvent les meilleurs trous de pêche. »

RENONCER À NOS MIROIRS

Lorsque Moïse a réuni les enfants d’Israël pour amorcer la construction du Temple (Ex 35 – 39), il a fait appel aux services de Betsaleel, un artisan très habile, pour qu’il participe à la fabrication des meubles. On dit que l’on a demandé à certaines femmes de faire don de leurs précieux miroirs d’airain afin de fabriquer la fameuse cuve d’airain (38.8). Elles y ont renoncé afin de contribuer ainsi à préparer un endroit où la présence de Dieu résiderait.

REPOS PAISIBLE

Il y a quelques années, mon fils Brian et moi avons convenu de transporter de l’équipement jusque dans un ranch isolé de l’arrièrepays de l’Idaho pour un ami. Il n’existe aucune route menant à cette région, du moins aucune que ma camionnette pouvait parcourir. Ralph, le jeune gérant du ranch en question, s’est donc organisé pour nous rencontrer au bout de la route avec un petit chariot attelé à une paire de mules.

BIEN AU CHAUD

Lorsque j’étais enfant, ma famille vivait dans une maison que mon père avait bâtie dans une forêt de cèdres située à l’ouest de Duncanville, au Texas. Notre maison comportait une petite aire de cuisine, deux chambres à coucher et une grande salle munie d’un imposant foyer de pierres dans lequel nous brûlions des bûches longues de plus d’un demimètre. Ce foyer constituait le cœur chaleureux de notre maison.