L’arbre parlant
Un des plus vieux poèmes chrétiens de la littérature anglaise est « The Dream of the Rood » (Le Rêve de la Croix). Le mot rood provient du terme issu du vieil anglais rod ou pole, qui désigne la croix à laquelle Christ a été crucifié. Dans ce très vieux poème, l’histoire de la Crucifixion est racontée de nouveau, mais selon la perspective de la croix. En apprenant que l’on doit l’abattre pour servir d’instrument à la crucifixion du Fils de Dieu, l’arbre rejette cette idée monstrueuse. Christ le convainc toutefois de l’aider à apporter la rédemption à tous ceux qui croiraient.
Guérir des coeurs
Il n’y a pas très longtemps, je suis allé faire modifier des vêtements chez une couturière. En entrant dans son atelier, ce que j’ai vu sur les murs m’a encouragé. Un panneau disait, en anglais : « Nous pouvons réparer vos vêtements, mais Dieu seul peut réparer votre coeur. » Tout près une toile illustrait Marie de Magdala pleurant d’angoisse tandis que Christ était sur le point de se révéler à elle. Un autre panneau disait, toujours en anglais : « Besoin de prière ? Permettez‑nous de prier pour vous. »
Prière urgente
Le 11 septembre 2001, Stanley Praimnath travaillait au 81e étage de la tour sud du World Trade Center lorsqu’il a vu un avion se diriger tout droit sur lui. Stanley a vite prié en plongeant pour s’abriter sous un bureau : « Seigneur, je ne le peux pas ! Prends les commandes ! »
Brisé pour être reconstruit
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, mon père a servi sous les drapeaux américains dans le Pacifique Sud. À l’époque, papa rejetait toute idée de religion, en disant : « Je n’ai pas besoin de béquille. » Le jour est néanmoins venu où son attitude envers les choses spirituelles a changé à tout jamais. Maman avait commencé à accoucher de leur troisième enfant, et mon frère et moi étions allés nous coucher fous de joie à l’idée de voir bientôt notre nouveau frère ou notre nouvelle soeur. Au saut du lit, le lendemain matin, je me suis informé tout joyeux auprès de papa : « C’est un garçon ou une fille ? » À cela, il m’a répondu : « C’était une petite fille, mais elle est mort-née. » Et nous nous sommes mis à sangloter ensemble.
L’oeuvre de la restauration
Adam Minter travaille dans le domaine des ordures. Fils d’un chiffonnier-ferrailleur, il fait le tour de la terre à la recherche de ferraille. Dans son livre Junkyard Planet (Planète dépotoir), il parle de l’industrie multimilliardaire du recyclage des déchets. Il fait remarquer que des entrepreneurs du monde entier s’emploient à trouver des matériaux jetés aux ordures comme du fil de cuivre, des chiffons sales et du plastique, qu’ils transforment par la suite en des choses nouvelles et utiles.
La Parole éternelle de Dieu
Au commencement de la Seconde Guerre mondiale, les bombardements aériens ont rasé une grande partie de la ville de Varsovie, en Pologne. Blocs de béton, plomberie cassée et éclats de verre recouvraient cette merveilleuse ville. Au coeur de Varsovie, toutefois, la majeure partie d’un certain édifice endommagé est obstinément restée debout. Il s’agissait des quartiers généraux polonais de la Société biblique britannique et étrangère. On pouvait encore lire sur le mur ayant subsisté : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (MT 24.35).
La croix à Hollywood
Le panneau « HOLLYWOOD », se trouvant dans le sud de la Californie, est une des images parmi les plus faciles à reconnaître aux États‑Unis. Des gens du monde entier viennent à « Tinseltown » pour contempler les empreintes de pas que des vedettes ont laissées dans le béton et peut‑être apercevoir une célébrité passant par là. Il serait difficile pour les visiteurs de manquer le panneau géant ancré dans le contrefort situé à proximité.
Ne déclarez pas forfait !
En 1952, Florence Chadwick a tenté de traverser à la nage les 42 km séparant la côte californienne de l’île de Santa Catalina. Au bout de quinze heures, un épais brouillard a commencé à lui obscurcir la vue et à la désorienter, si bien qu’elle a déclaré forfait. À son grand regret, Chadwick a appris par la suite qu’elle ne se trouvait plus qu’à 1,5 km de sa destination.
Des fleurs de glace
Alors âgé de 15 ans Wilson Bentley était captivé par la beauté complexe des flocons de neige. Il les regardait avec fascination au vieux microscope que sa mère lui avait donné et faisait des centaines d’esquisses de leurs motifs remarquables, mais ils fondaient trop vite pour lui permettre de bien en reproduire les détails. Plusieurs années après, en 1885, une idée lui est toutefois venue. Il a fixé un appareil photo à soufflet au microscope et, après maintes tentatives infructueuses, il est parvenu à photographier un flocon de neige pour la première fois. Au cours de sa vie, Bentley allait immortaliser 5000 flocons, chacun ayant un motif unique, qu’ils a décrits comme de « minuscules miracles de beauté » et des « fleurs de glace ».
Les portes du paradis
L'artiste italien Lorenzo Ghiberti (1378-1455) a passé des années à sculpter habilement des scènes de la vie de Jésus dans les portes de bronze du baptistère de Florence, en Italie. Ces bas-reliefs de bronze étaient si émouvants que Michel-Ange les a appelés les portes du paradis.