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Articles by Joe Stowell

Naviguer en eaux troubles

Je commençais à tirer plaisir de ma toute première expérience de rafting quand un rugissement en aval m’est parvenu aux oreilles. Aussitôt, un sentiment d’incertitude, de peur et d’insécurité m’a envahi. Naviguer les rapides constituait une expérience à la fois exaltante et terrifiante ! Puis, soudain, tout s’est terminé. Le guide assis à l’arrière nous les avait fait traverser. J’étais maintenant en sécurité – du moins jusqu’aux rapides suivants.

De longues ombres

Il y a longtemps, ma femme et moi sommes descendus dans une auberge rustique du lointain Yorkshire Dales, en Angleterre. Il s’y trouvait quatre autres couples, tous Britanniques et inconnus de nous. Assis au salon un soir en train de prendre notre café de fin de repas, nous avons vu la conversation changer de cap : « Que faites‑vous dans la vie ? » À l’époque, j’étais président du Moody Bible Institute, à Chicago, dont j’ai présumé que personne ne connaîtrait le nom et le fondateur, D. L. Moody. Or, la mention de cette école m’a valu une réponse tant immédiate que surprenante : « De Moody et de Sankey… ce Moody‑là ? » Puis un autre client de l’auberge a renchéri : « On a à la maison un livre de cantiques de Sankey et la famille se réunit souvent autour du piano pour en chanter quelques‑uns. » Je n’en revenais tout simplement pas ! L’évangéliste Dwight Moody et son musicien, Ira Sankey, avaient tenu des réunions dans les îles britanniques plus de 120 ans auparavant, et leur influence s’y faisait encore ressentir.

Le jeu des mercis

Chaque automne, nous donnons un festin à l’occasion de l’Action de grâces sur le campus de l’Université Cornerstone. L’année dernière, les collégiens ont joué à un jeu consistant à se mettre les uns les autres au défi de nommer une chose pour laquelle chacun était reconnaissant sans jamais répéter ce qu’un autre avait énoncé. Quiconque hésitait était éliminé.

Apaiser son âme

Tandis que j’attendais le début d’un concert, mon esprit est retourné à un problème harcelant. Heureusement, cette distraction n’a pas tardé à se dissiper alors qu’un magnifique cantique se traçait un chemin jusqu’au fond de mon être. Une chorale masculine chantait a cappella « Be Still, My Soul » (Sois apaisée, mon âme). Des larmes me sont montées aux yeux pendant que j’écoutais les paroles de cette chanson et que je sentais m’envahir la paix reposante que seul Dieu peut donner :

L’héritage d’une vie

Tandis que je séjournais un jour dans un hôtel d’une petite ville, j’ai remarqué que se tenait un culte dans l’église située de l’autre côté de la rue. Elle était bondée d’une foule de jeunes et de personnes âgées qui en sortaient pour se rendre sur le trottoir. En voyant le corbillard garé sur l’accotement, j’ai compris qu’il s’agissait de funérailles. Avec une pareille foule, j’ai présumé que l’on célébrait la vie d’un héros local – peut‑être un homme ou une femme d’affaires riche ou une personnalité bien connue. Curieux, j’ai dit au réceptionniste de l’hôtel : « C’est tout un service funèbre ; ce devait être quelqu’un de célèbre dans la ville. »

Meilleur ami – pour toujours

Une chose que mon père m’a souvent répétée est une des perles de sagesse que j’en suis venu à estimer : « Joe, les bons amis sont l’un des trésors les plus précieux. » Comme il disait vrai ! Avec de bons amis, nous ne sommes jamais seuls. Ils sont attentifs à nos besoins et partagent avec bonheur nos joies et nos fardeaux.

Sa présence aimante

En apprenant que l’on avait diagnostiqué un cancer chez notre bonne amie Cindy, nous en avons eu le coeur brisé. Cindy était quelqu’un à la personnalité vibrante dont la vie bénissait tous ceux qui croisaient son chemin. Ma femme et moi nous sommes réjouis d’entendre qu’elle était entrée en rémission, mais quelques mois plus tard, le cancer était revenu de plus belle. À notre avis, elle était trop jeune pour mourir. Son mari m’a raconté ses dernières heures de vie. Trop faible pour parler, Cindy lui avait murmuré : « Reste là, c’est tout. » Être en sa présence empreinte d’amour, voilà ce qu’elle voulait par‑dessus tout durant ces moments sombres.

Le Dieu de l’ordinaire

Il se peut que l’écoute de témoignages de choses spectaculaires que Dieu a accomplies dans la vie d’autres personnes puisse nous stimuler. Bien que nous puissions nous réjouir de l’exaucement d’une prière, il se peut que nous nous demandions pourquoi Dieu n’a rien fait d’étonnant pour nous dernièrement.

De la grande littérature

Dernièrement, je suis tombé sur un article décrivant ce qu’est la grande littérature. L’auteur suggérait que la grande littérature « transforme le lecteur et qu’au terme de sa lecture, il est devenu une personne différente. »

Sondage du coeur

À bord du métro à Chicago, je respecte toujours « les codes de conduite non écrits », comme ne jamais converser avec ses voisins de siège si l’on ne les connaît pas. Or, ce n’est pas donné pour un gars comme moi, qui n’ai jamais établi de contact avec un inconnu. Ce qui ne m’empêche pas d’aimer m’entretenir avec de nouvelles personnes ! Même si j’observais le code du silence, j’ai découvert que l’on pouvait malgré tout apprendre des choses au sujet des gens selon la section du journal qu’ils lisaient. Alors je regardais pour voir à quelle page ils l’ouvraient en premier. La section Affaires ? Sports ? Politique ? Actualités ? Leurs choix me révélaient leurs intérêts.