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Articles by Julie Ackerman Link

VENT ET FEU

Quand je veux allumer un feu, il arrive parfois que le vent l’éteigne. Cependant, lorsque j’essaie d’entretenir un feu, le vent continue de l’attiser. Ainsi, dans la première situation, je qualifie le vent de « mauvais », car il déjoue mes projets ; dans la seconde, je le qualifie de « bon », car il m’aide à accomplir ce que je veux faire.

LE CADEAU

Nous désignons la période de Noël comme étant celle des cadeaux. Nous nous efforçons pour la plupart de trouver des cadeaux qui plairont à nos amis et à notre famille, mais les cadeaux ne se valent pas tous. Certains cadeaux s’accompagnent d’un message subtil, comme un exerciseur ou un livre portant sur la perte de poids. D’autres cadeaux correspondent à ce que la personne qui les offre aimerait elle-même vraiment recevoir. Cependant, les meilleurs cadeaux sont ceux qui proviennent d’une personne qui nous aime et qui sait ce que nous voulons.

JOIE

Après qu’Adam et Ève ont désobéi à Dieu, la joie s’est perdue. Dieu les a chassés du jardin qu’ils habitaient afin d’éviter que pire se produise. S’ils avaient mangé de l’arbre de la vie après avoir mangé de celui de la connaissance du bien et du mal, ils auraient vécu à jamais captifs de leur misère.

NOUS AVONS BESOIN D’ESPOIR

Adam et Ève n’avaient pas besoin d’avoir de l’espoir puisque tous leurs besoins étaient comblés. Par ailleurs, ils avaient toutes les raisons de croire que leur vie se poursuivrait de manière aussi agréable qu’elle avait commencé, à jouir de toutes les bonnes choses que Dieu leur procurait. Ils ont cependant tout risqué pour obtenir la seule chose dont le serpent a dit que Dieu les privait : la connaissance du bien et du mal (Ge 2.17 ; 3.5). Ainsi, lorsque le serpent est venu leur faire une offre, Ève s’est empressée de l’accepter et Adam de l’imiter (3.6). Ils ont ainsi obtenu ce qu’ils voulaient : la connaissance. Cependant, la perte de leur innocence a entraîné le besoin d’espoir – celui de voir leur culpabilité et leur honte disparaître, ainsi que leur bonne relation avec Dieu être restaurée.

NULLE PART OÙ ME CACHER

Sentant une odeur de brûlé, je me suis ruée vers la cuisine. Il n’y avait rien sur la cuisinière ou dans le four. Mon odorat m’a conduite partout dans la maison. Je suis allée de pièce en pièce et j’ai fini par descendre au sous-sol. Mon odorat m’a dirigée vers mon bureau, puis vers ma table de travail. J’ai regardé dessous et j’y ai découvert Maggie, notre chienne très « odorante » aux grands yeux suppliants. Ce qui m’avait semblé être une odeur de brûlé en haut avait maintenant l’odeur distincte de la mouffette. Maggie s’était rendue jusque dans le coin le plus loin de la maison pour échapper à cette odeur putride, mais elle ne pouvait échapper à sa propre odeur.

DE LA TÊTE AU COEUR

Lorsque j’étais enfant, mon professeur de piano était à cheval sur la mémorisation. Il ne suffisait pas que je sois capable de jouer un morceau sans erreur. Je devais jouer de mémoire plusieurs morceaux à la perfection. C’est qu’elle ne voulait pas que, si on leur demandait de jouer, ses élèves disent : « Je suis désolé, je n’ai pas ma partition avec moi. »

LA VÉRITÉ SUR LES CARTES

Le GPS constitue le tout dernier moyen pour les voyageurs de trouver le meilleur chemin à emprunter pour arriver à destination, mais mon mari et moi voyageons encore à l’ancienne : avec des cartes routières. Étant donné que c’est généralement Jay qui est au volant, le rôle me revient par défaut de suivre notre progression sur la carte. En règle générale, j’ai plutôt le sens de l’orientation, mais on dirait le contraire lorsque j’essaie de suivre la carte alors que la voiture est en mouvement. Même si je sais où nous voulons nous rendre, je ne parviens pas à déterminer le meilleur chemin pour y parvenir si nous ne nous arrêtons pas afin de découvrir où nous sommes rendus. Je dois m’y retrouver.

DES VITESSES NON UTILISÉES

Mon premier vélo n’avait qu’une vitesse. Que j’aille vite ou lentement, vers le haut ou vers le bas, cette vitesse servait à tout. Mon vélo suivant en avait trois : une pour les surfaces planes, une pour les pentes ascendantes et une autre pour les pentes descendantes. Mon troisième vélo en avait dix, m’offrant un éventail encore plus large de possibilités. Même si mon dernier vélo avait plusieurs vitesses, je ne les utilisais pas toutes chaque fois que j’allais à bicyclette. Certaines convenaient mieux à démarrer et à monter, d’autres étaient réservées à gagner de la vitesse et d’autres encore convenaient le mieux à une vitesse réduite. Voici toutefois le truc en matière de vitesses : même si je ne les employais pas toutes sur le coup, cela ne signifiait pas que je n’en aurais jamais besoin.

LE COÛT ÉLEVÉ DE LA VIE

Lorsque j’étais jeune, je trouvais que le coût de la vie chez mes parents était trop élevé. En y repensant, je ris tellement j’étais ridicule de m’en plaindre. Mes parents ne m’ont jamais demandé un seul centime pour vivre sous leur toit. Le seul « coût » à payer, c’était l’obéissance. Je n’avais qu’à obéir aux règles comme ramasser mon désordre, être polie, dire la vérité et fréquenter l’Église. Ces règles n’étaient pas difficiles, mais j’avais quand même du mal à y obéir. Mes parents ne m’ont toutefois pas mise à la porte à cause de ma désobéissance. Ils se sont contentés de me rappeler que ces règles servaient à me protéger, et non à me faire du tort, et il leur est arrivé de rendre les règles plus strictes encore afin de me protéger contre moi-même.

DES PAROLES DANS L’ESPACE

Une confession véridique : Lorsque j’ai découvert que l’astronaute Rex Walheim emporterait un exemplaire du Notre Pain Quotidien dans l’espace durant la dernière mission de la navette Atlantis , j’ai vérifié quelles méditations j’avais écrites qu’il lirait. L’idée que mes paroles seraient lues dans l’espace a semblé, disons-le, étonnante pour la fille d’une petite ville que je suis.