Category  |  Notre Pain Quotidien

Vêtu par Dieu

Lorsque mes enfants étaient tout petits, ils jouaient dehors dans notre jardin anglais au sol détrempé, où ils ne tardaient pas à être couverts de boue et de terre. Pour leur bien et celui de mon plancher, je retirais leurs vêtements à la porte et les enveloppais dans des serviettes avant de les plonger dans la baignoire. En y mettant savon, eau et câlins, je les faisais vite passer de la saleté à la propreté.

Vivre parmi les lions

Durant la visite d’un musée de Chicago, j’ai vu l’original de l’un des « lions de la porte d’Ishtar », provenant de la Babylone de l’Antiquité. Il s’agissait d’une grande murale illustrant un lion ailé à l’expression féroce. Symbolisant Ishtar, la déesse babylonienne de l’amour et de la guerre, ce lion faisait partie d’une série de 120 lions décorant les murs de la Voie processionnelle à Babylone entre 604 et 562 av. J.‑C.

Être un véritable ami

Le poète Samuel Foss a écrit : « Laissez‑moi vivre le long du chemin et être l’ami de l’homme » (The House by the Side of the Road). Voilà ce que je veux être moi aussi : un ami pour les gens. Je veux me tenir le long du chemin, afin d’être là quand passeront les voyageurs fatigués. Là pour guetter l’arrivée de ceux qui se sont fait malmener et léser, qui portent le fardeau d’un coeur blessé et désillusionné. Là pour leur apporter un mot d’encouragement afin de les restaurer avant de les renvoyer sur la route. Il se peut que je ne puisse pas résoudre leurs problèmes, mais je peux à tout le moins leur apporter une bénédiction.

Des fleurs pour toujours

Bambin, mon fils Xavier se plaisait à m’offrir des fleurs. J’aimais jusqu’à la dernière des brindilles cueillies à la main ou des fleurs achetées avec son père. Je chérissais chacune jusqu’à ce qu’elle se fane et que je doive la jeter. Un jour, Xavier m’a offert un superbe bouquet de fleurs artificielles. Avec le sourire, il a disposé les lis blancs, les tournesols jaunes et les hydrangées pourpres dans un vase de verre. Puis il m’a dit : « Regarde, maman. Elles vont durer pour toujours. C’est gros comme ça que je t’aime. »

Semer des graines

J’ai reçu un merveilleux courriel d’une femme qui m’écrivait : « Votre mère était ma maîtresse de première année à Putnam City, en 1958. Elle était excellente et très gentille, mais stricte ! Elle nous a fait apprendre le Psaume 23 et le réciter devant la classe, ce qui m’a terrifiée. Reste que c’est le seul contact que j’ai eu avec la Bible jusqu’en 1997, lorsque je suis devenue chrétienne. Or, le souvenir de Mme. McCasland m’est alors revenu en force au cours de la lecture de ce psaume. »

Psaumes de camping

Lorsque mon mari et moi allons marcher dans la nature, nous emportons nos appareils photo pour photographier de près les plantes à nos pieds, qui sont comme des microcosmes du monde. Quel trésor de variété et de beauté s’offre à notre vue, même dans la mousse qui fait son apparition du jour au lendemain et qui vient parsemer le sol de touches d’orange, de rouge et de jaune vifs !

Le Consolateur

En montant à bord d’un avion à destination d’une ville située à des milliers de kilomètres de chez moi pour y étudier, je me sentais nerveuse et seule. Durant le vol, par contre, je me suis rappelé que Jésus avait promis à ses disciples de leur accorder la présence réconfortante du Saint‑Esprit.

Chanter avec Violet

Une dame âgée du nom de Violet s’est assise sur son lit dans une infirmerie de la Jamaïque tandis que quelques adolescents lui rendaient visite. Même si l’air étouffant et humide du milieu de la journée avait envahi son petit espace de vie, elle ne s’en est pas plainte. Au lieu de cela, elle a fouillé sa mémoire pour trouver une chanson à chanter. Puis avec un grand sourire, elle a entonné : « Je cours, je bondis, je saute en louant le Seigneur ! » En chantant, elle balançait les bras comme si elle était en train de courir. Ses visiteurs en ont eu les larmes aux yeux, car Violet n’avait pas de jambes. Voici la raison qu’elle a donnée pour expliquer qu’elle avait le coeur à chanter : « Jésus m’aime – et au ciel j’aurai des jambes pour courir. »

Des sentiers non éclairés

En rentrant de vacances, ma famille et moi avons dû emprunter une route traversant des contrées isolées du centre de l’Oregon. Après le crépuscule, nous avons parcouru de profonds canyons et des plateaux désertiques pendant près de deux heures. Pas même une vingtaine de paires de phares n’ont ponctué l’obscurité. Puis la Lune s’est levée à l’horizon, devenant visible lorsque nous atteignions les sommets des collines et disparaissant lorsque nous redescendions dans les basses terres. Ma fille a alors dit de sa lumière qu’il s’agissait d’un rappel de la présence de Dieu. Je lui ai demandé si elle avait besoin de le voir pour savoir qu’il était là. Ce à quoi elle m’a répondu : Non, mais ça aide, c’est sûr. »

Trop bon pour le taire

Au cours d’un procès, les témoins sont plus que de simples observateurs ou spectateurs. Ils participent activement à en déterminer l’issue. Or, il en va de même pour le témoignage que nous rendons de Christ. Nous sommes tenus de participer activement à une affaire de la plus haute importance, qui consiste à dire la vérité au sujet de la mort et de la résurrection de Jésus.