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Un Berger pour la vie

En changeant d’année scolaire, mon fils s’est écrié : « Je veux avoir mon professeur pour toujours ! » Nous avons dû l’aider à comprendre que le changement de professeur fait partie de la vie. Il se peut que nous nous demandions : Y a‑t‑il une seule relation qui dure toute une vie ?

La rue Godliman

Ma femme, Carolyn, et moi marchions dans Londres quand nous sommes tombés sur une rue portant le nom de Godliman (Homme pieux). On nous a dit qu’un homme y avait vécu une vie d’une telle sainteté que l’on avait fini par la connaître comme « la rue de l’homme pieux ». Or, cela m’a rappelé une histoire de l’Ancien Testament.

Qu’est‑ce qui dure toujours ?

Un ami ayant traversé de nombreuses difficultés dernièrement a écrit : « En me remémorant les quatre derniers trimestres en tant qu’étudiant, force m’est de constater que beaucoup de choses se sont produites. […] C’est affolant, vraiment affolant. Rien ne dure toujours. »

Le courage de Kossi

En attendant de se faire baptiser dans le fleuve Mono, au Togo, Kossi s’est penché pour ramasser une sculpture de bois usée. Il y avait des générations que sa famille adorait cette figurine grotesque, que ses proches le regardaient maintenant jeter dans un feu que l’on avait préparé à cette intention. Aucun autre de leurs poulets de choix ne serait sacrifié à ce dieu.

Sa Parole : le mot de la fin

Dawson Trotman, leader chrétien dynamique du milieu du XXe siècle et fondateur des Navigateurs, a insisté sur l’importance que revêt la Bible dans la vie du croyant. Trotman terminait chacune de ses journées par ce qu’il appelait « Sa Parole : le mot de la fin ». Avant de s’endormir, il méditait un verset ou un passage biblique qu’il avait mémorisé, puis il priait pour que celui‑ci influence le cours de sa vie. Il désirait que les dernières paroles qui nourrissaient sa réflexion chaque jour soient celles de Dieu.

Un coeur compatissant

Nous étions sept à tenter de nous asseoir dans la même rangée pour assister à un concert donné dans un parc d’attractions bondé, mais une femme est venue vite s’interposer entre nous. Ma femme lui a alors indiqué que nous souhaitions rester ensemble, mais la nouvelle venue lui a répondu « Tant pis ! » en s’installant là malgré tout avec ses deux compagnons.

Dans les coulisses

Ma fille a envoyé un texto à une amie dans l’espoir de recevoir rapidement la réponse à une question. Son service de messagerie lui a signalé que son message avait été lu, si bien qu’elle a attendu d’y recevoir une réponse. Au bout de quelques instants à peine, ma fille rechignait déjà. Puis sa contrariété s’est changée en inquiétude, car elle s’est mise à se demander si ce retard signifiait que leur relation s’était détériorée. Une réponse a fini par lui parvenir, et ma fille a alors pu constater à son grand soulagement que leur relation était intacte. Son amie avait tout simplement dû faire quelques recherches pour bien répondre à sa question.

Quand oui veut dire non

Je suis reconnaissante envers Dieu pour le privilège d’avoir vécu chez ma mère pour lui servir d’aidante naturelle durant son combat contre la leucémie. Lorsque les médicaments ont commencé à lui causer plus de tort que de bien, elle a décidé de cesser ses traitements. « Je ne veux plus souffrir, m’a‑t‑elle dit. Je tiens à profiter de mes derniers jours en compagnie de ma famille. Dieu sait que je suis prête à rentrer à la maison. »

La meilleure des invitations

Dernièrement, j’ai reçu plusieurs invitations par la poste. J’ai jeté d’emblée celles qui m’invitaient à assister « gratuitement » à des séminaires portant sur la retraite, l’immobilier et l’assurance vie. Par contre, celle m’invitant à des retrouvailles en l’honneur d’un ami de longue date m’a poussé à y répondre sur‑le‑champ : « Oui, j’accepte ! » Invitation + désir = acceptation.

Vie et mort

Je n’oublierai jamais le jour où j’ai assisté à la mort du frère de mon amie. Assise à son chevet, j’ai regardé l’extraordinaire rendre visite à l’ordinaire. Nous étions trois à nous entretenir tout bas lorsque nous nous sommes rendu compte que la respiration de Richard était devenue plus difficile. Nous nous sommes alors réunis autour de lui, à le regarder, à attendre et à prier. Le moment où il a laissé échapper son dernier souffle nous semblant empreint de sainteté, la présence de Dieu nous a alors enveloppés au milieu des larmes que nous inspirait la mort précoce de ce merveilleux quarantenaire.