Cela procure‑t‑il de la joie ?
Le livre d’une jeune Japonaise portant sur le désencombrement et l’organisation s’est vendu en deux millions d’exemplaires. Le message de Marie Kondo portait essentiellement sur les moyens d’aider les gens à se défaire à la maison de choses inutiles, qui les embarrassaient. « Prenez chaque article dans votre main, dit‑elle, et demandez‑vous : "Cela me procure‑t‑il de la joie ?" » Si la réponse est oui, gardez‑le. Sinon, donnez‑le.
Éprouvé et purifié
Lors d’une entrevue, la chanteuse et compositrice Meredith Andrews a dit s’être sentie dépassée en cherchant à équilibrer évangélisation, travail de création, problèmes conjugaux et maternité. En réfléchissant à sa détresse, elle a déclaré : « J’avais l’impression que Dieu me faisait traverser une période d’affinement, un processus consistant presque à m’écraser. »
Commencer là où l’on est
Je suis tombé aujourd’hui sur une minuscule fleur pourpre, qui poussait toute seule dans un pré – à « gâcher sa douceur dans l’air du désert », pour reprendre le superbe vers du poète Thomas Gray. Je suis certain que personne ne l’avait vue auparavant et que personne ne la verrait non plus. Pourquoi tant de beauté en ce lieu ? me suis‑je alors demandé.
En toutes choses
Dans le quartier, nous critiquons les pannes d’électricité incessantes. Elles peuvent se produire jusqu’à trois fois par semaine et durer jusqu’à vingt‑quatre heures. L’impossibilité d’utiliser les appareils ménagers rend les choses pénibles.
Je te vois
Je te vois », m’a écrit une amie d’un groupe de soutien mutuel en ligne. Comme j’étais stressée et angoissée, ce mot m’a procuré un sentiment de paix et de bien‑être. Cette amie m’avait donc vue – mes espoirs, mes craintes, mes combats et mes rêves – et m’aimait telle que j’étais.
Quelle est l’occasion ?
Le petit Asher de quatre ans a sorti son visage rayonnant de sous son pull préféré à cagoule en tête d’alligator munie de mâchoires en peluche qui donnait l’impression de lui avaler la tête ! À le voir, sa mère en a eu le coeur serré. Elle désirait faire bonne impression auprès d’une famille à qui ils allaient rendre visite et qu’ils n’avaient plus vue depuis longtemps.
Toujours sous son aile
Le jour où notre fille cadette était en vol de Munich à Barcelone, je suis allé visiter mon site de tracé de vols préféré pour suivre sa progression. Après avoir entré son numéro de vol, j’ai pu constater que l’avion avait traversé l’Autriche et longeait maintenant le nord de l’Italie. De là, l’avion allait survoler la Méditerranée au sud de la Riviera française, pour arriver à l’heure prévue. J’avais l’impression que la seule chose que j’ignorais, c’était ce que le personnel de bord servait au déjeuner !
L’arbre parlant
Un des plus vieux poèmes chrétiens de la littérature anglaise est « The Dream of the Rood » (Le Rêve de la Croix). Le mot rood provient du terme issu du vieil anglais rod ou pole, qui désigne la croix à laquelle Christ a été crucifié. Dans ce très vieux poème, l’histoire de la Crucifixion est racontée de nouveau, mais selon la perspective de la croix. En apprenant que l’on doit l’abattre pour servir d’instrument à la crucifixion du Fils de Dieu, l’arbre rejette cette idée monstrueuse. Christ le convainc toutefois de l’aider à apporter la rédemption à tous ceux qui croiraient.
Rebâtir
En rentrant d’un très long séjour à l’étranger, Edward Klee à découvert que la Berlin qu’il se rappelait et avait aimée n’était plus que l’ombre d’elle‑même, comme lui, d’ailleurs. Dans la revue Hemispherers, Klee écrit : « Retourner dans une ville que l’on a aimée tend à ressembler à un coup de dés. […] Ce retour risque de se solder par une déception. » Il se peut qu’un retour sur les lieux de notre passé nous inspire tristesse et deuil. Nous ne sommes plus la personne que nous étions alors, pas plus que l’endroit ayant eu une telle importance à nos yeux n’est resté le même.
Un Sauveur atemporel
Jeralean Talley est morte en juin 2015 à titre de personne ayant vécu le plus longtemps au monde : 116 ans. En 1995, la ville de Jérusalem a célébré son 3000e anniversaire de naissance. Cent seize ans, c’est vieux pour un être humain, et 3000 ans, c’est vieux pour une ville, mais sachez qu’il existe des arbres qui vivent encore plus vieux. On sait que les pins aristés des Montagnes blanches de la Californie vivent plus de 4800 ans, ce qui les fait donc remonter à 800 ans avant l’époque d’Abraham !