Category  |  Notre Pain Quotidien

Je suis riche !

Avez‑vous vu la publicité télévisée où quelqu’un répond à la porte et une personne lui tend un chèque au montant astronomique. Puis l’heureux gagnant se met à crier, à danser, à sauter et à serrer son visiteur dans ses bras : « J’ai gagné ! Je suis riche ! Je n’en reviens pas ! Mes problèmes sont résolus ! » Faire fortune d’un coup suscite une réaction très émotionnelle.

Une bonne action

Imaginez deux adolescentes. L’une est forte et en bonne santé. L’autre n’a jamais eu la liberté de se déplacer d’elle‑même. Clouée à un fauteuil roulant, elle doit non seulement affronter les défis propres à la vie en général, mais encore subir douleur sur douleur, épreuve sur épreuve.

La plume rouge

Il y a plusieurs années, je suis tombé sur un appât de pêche dans un ouvrage datant de l’auteur grec du IIe siècle av. J.‑C. nommé Élien le Sophiste : « Entre Broca et Thessalonique coule un fleuve nommé Astacus, où vivent des poissons à la peau mouchetée [truite]. » Élien y décrit « un appât de pêche par lequel venir à bout d’eux. Il suffit d’attacher deux plumes à un hameçon au moyen d’une laine écarlate. Puis on jette l’appât à l’eau, et le poisson, attiré par sa couleur, se rue sur lui en pensant faire un festin » (De la nature des animaux ; traduction libre).

Non‑envoi

Vous est‑il déjà arrivé d’envoyer un courriel pour vous rendre compte soudain que vous l’aviez destiné à la mauvaise personne ou qu’il contenait des propos durs et blessants ? Si seulement on pouvait arrêter son envoi d’un simple clic de souris. Eh bien, on le peut désormais. Plusieurs entreprises offrent maintenant une option qui nous accorde un court laps de temps avant d’envoyer un courriel depuis notre ordinateur. Ensuite, le courriel se change en parole exprimée et que l’on ne peut donc plus reprendre. Au lieu d’y voir une panacée, l’option « non‑envoi » devrait nous rappeler qu’il est primordial de mettre une garde à nos lèvres.

Une occasion en or !

Combien suffirait-il ? Nous aurions peut‑être avantage à nous poser cette simple question par une journée où de nombreux pays développés se consacrent toujours plus aux emplettes. Je parle ici du Vendredi noir, le lendemain de la fête de l’Action de grâces américaine, où les magasins sont nombreux à ouvrir tôt et à réduire leurs prix ; une journée qui s’est d’ailleurs étendue à d’autres nations. Certaines personnes aux moyens limités tentent alors d’acheter une chose qu’elles ne pourraient se permettre sans les grands soldes. Malheureusement, d’autres, mues par la cupidité, font éclater la violence en s’arrachant littéralement les aubaines.

Le jeu des mercis

Chaque automne, nous donnons un festin à l’occasion de l’Action de grâces sur le campus de l’Université Cornerstone. L’année dernière, les collégiens ont joué à un jeu consistant à se mettre les uns les autres au défi de nommer une chose pour laquelle chacun était reconnaissant sans jamais répéter ce qu’un autre avait énoncé. Quiconque hésitait était éliminé.

Célébrité et humilité

Bon nombre de gens sont obsédés par la célébrité, qu’ils se souhaitent à eux‑mêmes ou qu’ils admirent tellement chez les célébrités qu’ils scrutent leur vie à la loupe : livres prisés sur la scène internationale, tournées cinématographiques, apparitions aux émissions de fin de soirée, millions d’adeptes sur Twitter.

Le mal du pays

En entrant dans la pièce, ma femme m’a trouvé avec la tête dans l’horloge de notre grand‑père. « Que fais‑tu là ? » m’a‑t‑elle alors demandé. « Cette horloge sent comme la maison de mes grands‑parents », lui ai‑je répondu d’un air penaud, en en refermant la porte avant d’ajouter : « On pourrait dire que je suis rentré au pays pendant un instant. »

Et vous ?

Emily écoutait un groupe d’amis parler de leurs traditions familiales relatives à l’Action de grâces. « Chaque personne dans la pièce indique à tour de rôle ce dont elle est reconnaissante envers Dieu », a expliqué Gary. En racontant le repas et la séance de prière d’une Action de grâces type en famille, Randy en a évoqué une passée avec son père avant sa mort : « Même si papa souffrait de démence, sa prière d’action de grâces était lucide », en ajoutant : « Ma famille passe toujours de précieux moments à chanter ensemble, et mamie est insatiable ! » Or, Emily se sentait de plus en plus triste et jalouse en repensant à sa propre famille, si bien qu’elle s’en est plainte : « On a pour tradition de manger de la dinde et de regarder la télévision sans jamais mentionner Dieu ni la moindre gratitude. »

Une foi sacrificielle

Assise dans notre jardin, près de l’église dont mon mari est le pasteur, par un dimanche après‑midi, j’entends une musique accompagnée de chants de louanges en farsi. Notre Église de Londres comporte une assemblée d’Iraniens à la foi enflammée et dont la passion pour Christ nous rend plus humbles par le récit des persécutions qu’ils ont vécues et l’histoire de ceux qui, comme le frère du pasteur principal, sont morts en martyrs pour leur foi à l’exemple du tout premier martyr chrétien : Étienne.