Category  |  Notre Pain Quotidien

Observateur du ciel

Bouleversé par des problèmes au bureau et à la maison, Matt a décidé d’aller faire une promenade à pied. L’air printanier parfumait la soirée. Tandis que le ciel infini passait du bleu sombre au noir, un épais brouillard s’est lentement installé. Les étoiles ont commencé à scintiller, annonçant la levée de la pleine lune à l’Est. Pour Matt, cet instant était profondément spirituel en ce sens qu’il se disait : Il est là. Dieu est là, et il veille sur tout ça.

L’amour sans frontières

Durant le mouvement des Boxeurs, qui s’est manifesté en Chine en 1900, des missionnaires assiégés dans une maison de T’ai Yüan Fu ont décidé qu’ils n’avaient d’autre chance de survie que de traverser à la course la foule même qui réclamait leur mort. Armes au point, ils sont parvenus à échapper immédiatement à la menace. Par contre, voyant que deux de ses étudiantes chinoises blessées n’avaient pas réussi à s’enfuir, Edith Coombs est retournée sur ses pas à la course et au péril de sa vie. Or, elle est parvenue à en sauver une, mais s’est fait tuer lorsqu’elle a trébuché en retournant chercher la seconde.

Une façade

Kerri s’efforce d’amener les gens à l’admirer. Elle est enjouée la plupart du temps, pour que les autres la remarquent et la complimentent sur son entrain. Certains l’y encouragent, car ils la voient venir en aide à des gens de la collectivité. Par contre, dans un instant de transparence, Kerri avouera ceci : « J’aime le Seigneur, mais j’ai l’impression en quelque sorte que ma vie n’est qu’une façade. » Confrontée au fait que son insécurité sous‑tend une grande partie de ses efforts pour gagner l’estime des gens, elle dit ne plus avoir l’énergie de continuer dans cette voie.

Le douzième Homme

Sur un grand panneau du stade de football de la Texas A&M University, on peut lire : « HOME OF THE 12TH MAN » (Maison du 12e Homme). Bien que chaque équipe n’ait que onze joueurs sur le terrain, le 12e Homme représente les milliers d’étudiants de l’A&M qui restent debout à encourager leur équipe pendant tout le match. Cette tradition remonte à 1922, lorsque l’entraîneur d’alors a demandé à un étudiant assis dans les gradins de s’habiller pour se tenir prêt à remplacer un joueur blessé. Même s’il n’a jamais participé au match, sa présence bien disposée à la ligne latérale a eu pour effet d’encourager considérablement l’équipe.

Ai‑je du prix ?

Je fais la queue à la caisse d’un supermarché du quartier en regardant autour de moi. Je vois alors des adolescents à la tête rasée et aux anneaux dans le nez en train de contempler les friandises ; un jeune professionnel en train d’acheter un steak, une botte d’asperges et une patate douce ; une aînée en train d’hésiter entre les pêches et les fraises. Dieu connaît‑il tous ces gens par leur nom ? Ont‑ils réellement du prix à ses yeux ? Voilà ce que je me demande.

Rassemblons‑nous !

Alors que Nicholas Taylor montait à bord d’un train à destination de Perth, en Australie, il s’est pris la jambe en étau entre la plateforme et la voiture. Se voyant incapables de la dégager, les autorités de la station ont coordonné les efforts de près de 50 passagers déterminés à pousser la voiture au compte de trois. En travaillant à l’unisson, ils sont ainsi parvenus à la faire basculer juste assez pour libérer la jambe de Taylor.

Soyez attentif

Je me suis assis dans l’auditorium face au pasteur. Arborant un regard et une posture qui suggéraient que je buvais ses paroles, j’ai soudain entendu tout le monde éclater de rire et applaudir. Surpris, j’ai regardé autour de moi. Le prédicateur venait manifestement de lancer un trait d’humour, mais j’ignorais ce qu’il avait pu dire. Selon toute apparence, je tendais l’oreille, mais en réalité, j’avais l’esprit à mille lieues de là.

Du pain !

Je vis dans une petite ville du Mexique où l’on peut entendre matin et soir un cri distinct : « Du pain ! » Un homme transportant une énorme corbeille sur son vélo offre une grande variété de pains sucrés et salés tout frais sortis du four. Or, je vivais auparavant dans une plus grande ville, où je devais me rendre dans une boulangerie pour y acheter mon pain. Je me réjouis donc de ce que l’on m’apporte maintenant du pain frais chez moi.

Bien voir

Il se dégage de Raleigh une impression de grande force. Ce gros chien musclé au pelage épais pèse plus de 45 kilos ! Malgré son apparence, Raleigh se fait aimer des gens. Son maître l’amène dans des maisons de santé et des hôpitaux pour mettre un sourire aux lèvres des malades.

Une nouvelle destinée

Le tailleur Jacob Davis avait un problème à régler : la Ruée vers l’or des années 1800 battait son plein dans l’Ouest américain et les pantalons des chercheurs d’or s’usaient trop vite. Sa solution ? Davis s’est rendu dans un commerce local de nourriture sèche que Levi Strauss possédait, y a acheté du tissu pour fabriquer des tentes et a fait des pantalons de travail de cette étoffe pesante et résistante. Le jeans est ainsi né. De nos jours, le jeans de denim sous diverses formes (y compris les Levi’s) compte parmi les vêtements les plus prisés, et cela, simplement parce que l’on a eu l’idée un jour de donner une nouvelle utilité au tissu servant à la confection de tentes.