Relier les points entre eux
Dans les années 1880, le Français Georges Seurat a inventé une forme artistique : « le pointillisme ». Par de petits points de couleur, plutôt que des coups de pinceau aux pigments mélangés, Seurat créait une image artistique. De près, ses oeuvres ressemblent à des regroupements de points individuels. Pourtant, si l’observateur s’en éloigne, ses yeux en viendront à amalgamer les points en un portrait ou un paysage aux couleurs éclatantes.
Des calories justifiées ?
Je raffole de l’oeuf roti prata, une crêpe prisée chez moi à Singapour. J’ai donc été intriguée de lire que, pour brûler 240 calories, une personne de 57 kg doit courir 8 km/h en 30 minutes. Or, cette quantité calorifique équivaut à un seul oeuf roti prata.
Faire des préparatifs
En voyant le corps de mon beau‑père dans son cercueil aux pompes funèbres, un de ses fils a pris le marteau de son père et l’a déposé à côté de ses mains jointes. Des années plus tard, lorsque ma belle‑mère est morte, un de ses enfants a glissé un ensemble d’aiguilles à tricoter sous ses doigts. Ces gestes de gentillesse nous ont réconfortés en nous remémorant combien de fois tous les deux avaient utilisé ces outils au cours de leur vie.
La flotte de survie
Le soleil faisait miroiter l’eau de la piscine devant moi. J’ai entendu un moniteur parler à un élève qui était dans l’eau depuis assez longtemps : « Tu sembles commencer à être fatigué. Quand tu es en eau profonde et épuisé, essaie la flotte de survie. »
Un véritable parfum
Une parfumeuse new‑yorkaise se dit capable de reconnaître certaines combinaisons de senteurs et de deviner ainsi l’identité du parfumeur ayant créé la fragrance en question. Il lui suffit d’une seule respiration pour déclarer : « C’est l’oeuvre de Jenny. »
S’entraider
Le corps de Christ » est une expression mystérieuse employée plus de trente fois dans le Nouveau Testament. L’apôtre Paul s’est particulièrement attaché à cette expression à titre d’image représentant l’Église. Après son ascension au ciel, Jésus a confié sa mission à des hommes et à des femmes imparfaits et maladroits. Il a assumé son rôle à la tête de l’Église, déléguant celui des bras, des jambes, des oreilles, des yeux et de la voix à ses disciples inconstants – ainsi qu’à vous et moi.
Au‑delà du temps
Au cours de 2016, des troupes de théâtre en Grande-Bretagne et partout dans le monde ont mis en scène des productions spéciales pour souligner le 400e anniversaire de la mort de William Shakespeare. Des concerts, des conférences et des festivals ont attiré des foules désireuses de célébrer l’oeuvre impérissable de l’homme que l’on considère en général comme le plus grand des dramaturges de langue anglaise. Ben Jonson, l’un des contemporains de Shakespeare, a écrit à son sujet : « Il n’appartenait pas à son époque, mais à tous les temps. »
Prêt au changement ?
La maîtrise de soi est probablement l’un des fruits de l’Esprit les plus difficiles à acquérir. Combien de fois nous arrive‑t‑il de céder à une mauvaise habitude, à une attitude répréhensible ou à une fausse perception de la réalité ? Nous faisons la promesse de nous améliorer. Nous nous engageons à rendre des comptes à quelqu’un. En notre for intérieur, nous savons très bien n’avoir ni la volonté ni la capacité de changer. Nous aurons beau en parler, échafauder des plans, lire des livres de perfectionnement personnel, reste que nous aurons toujours du mal à surmonter beaucoup de choses qui nous habitent et à demeurer maîtres de nous‑mêmes.
Prête pour le mariage
J’ai faim ! » m’a dit ma fille de huit ans. « Je suis désolée, mais je n’ai rien pour toi. Jouons donc au tic‑tac‑toe », lui ai‑je répondu. Il y avait une bonne heure que nous attendions l’arrivée de la mariée à l’église en vue de ce qui devait être la célébration d’un mariage censée commencer à midi. En me demandant combien de temps encore nous allions devoir attendre, j’espérais pouvoir tenir ma fille occupée jusqu’au commencement du mariage.
Prière urgente
Le 11 septembre 2001, Stanley Praimnath travaillait au 81e étage de la tour sud du World Trade Center lorsqu’il a vu un avion se diriger tout droit sur lui. Stanley a vite prié en plongeant pour s’abriter sous un bureau : « Seigneur, je ne le peux pas ! Prends les commandes ! »