Ensemble
Faisant la queue pour profiter d’une attraction à Disneyland, j’ai remarqué que la plupart des gens parlaient et souriaient au lieu de se plaindre de la longue file d’attente. Du coup, je me suis demandé ce qui leur rendait cette attente agréable. Il semble que cela ait été attribuable au fait que très peu de gens s’y soient trouvés seuls. Ils partageaient l’expérience entre amis, proches, membres d’un même groupe et en couple, ce qui était très différent de faire la queue tout seul.
Des géants dans le pays
Après avoir campé près du mont Sinaï pendant deux ans, les Israélites allaient enfin entrer en Canaan, le pays que Dieu leur avait promis. Il leur a demandé d’envoyer deux espions pour évaluer le pays et ses habitants. En voyant la force des Cananéens et la taille de leurs villes, dix d’entre eux ont dit : « Nous ne pouvons pas ! » et deux ont dit : « Nous pouvons ! »
L’obsession des comparaisons
Thomas J. DeLong, professeur de l’école d’administration de Harvard, a remarqué une tendance troublante parmi ses élèves et ses collègues, « l’obsession des comparaisons ». Il écrit à ce sujet : « Plus que jamais auparavant […] les chefs d’entreprise, les analystes de Wall Street, les avocats, les médecins et autres professionnels comparent leurs réalisations avec celles d’autres personnes de manière obsessionnelle. […] Or, cela nuit aux personnes et aux entreprises. En définissant la réussite selon des critères externes plutôt qu’internes, on amoin-drit son degré de satisfaction et son engagement. »
Ce truc que vous faites
Tandis que le convoi attendait de prendre la route, un jeune marine s’est empressé d’aller frapper à la vitre du véhicule de son supérieur. Contrarié, le sergent a baissé sa vitre pour lui demander : « Quoi ? » « Vous devez faire le truc » (le marine). « Quel truc ? » (le sergent). « Vous savez, ce truc que vous faites » (le marine).
Un acte de bravoure
Durant l’été 2015, Hunter (alors âgé de 15 ans) a transporté son frère Braden (8 ans) sur une distance de presque 92 km afin de sensibiliser la population aux besoins des gens atteints de paralysie cérébrale. Comme Braden pesait 27,2 kg, Hunter a dû s’arrêter souvent pour se reposer et permettre à des gens de l’aider à s’étirer les muscles, ainsi que porter des harnais spéciaux pour bien répartir le poids de Braden. À ce sujet, Hunter a dit que, même si les harnais ont contribué à le soulager de son inconfort physique, ce sont ses accompagnateurs qui lui ont été les plus utiles. « Sans tous ceux qui nous ont encouragés par leurs applaudissements et leur marche à nos côtés, je n’y serais pas parvenu. […] J’avais mal aux jambes, mais mes amis m’ont relevé et j’ai pu atteindre mon objectif. […] Sa mère a surnommé "l’exploit de la paralysie cérébrale". »
Éclairez les ténèbres
En 1989, Vaclav Havel est passé du rang de prisonnier politique à celui de premier président élu de la Tchécoslovaquie. Des années plus tard, lors de ses funérailles à Prague en 2011, Madeleine Albright, ancienne Secrétaire d’État des États‑Unis née elle aussi à Prague, l’a décrit comme quelqu’un qui avait « éclairé des endroits très ténébreux ».
L’héritage d’une vie
Tandis que je séjournais un jour dans un hôtel d’une petite ville, j’ai remarqué que se tenait un culte dans l’église située de l’autre côté de la rue. Elle était bondée d’une foule de jeunes et de personnes âgées qui en sortaient pour se rendre sur le trottoir. En voyant le corbillard garé sur l’accotement, j’ai compris qu’il s’agissait de funérailles. Avec une pareille foule, j’ai présumé que l’on célébrait la vie d’un héros local – peut‑être un homme ou une femme d’affaires riche ou une personnalité bien connue. Curieux, j’ai dit au réceptionniste de l’hôtel : « C’est tout un service funèbre ; ce devait être quelqu’un de célèbre dans la ville. »
Votre Père le sait
Je n’avais que quatre ans lorsque je me suis allongé à côté de mon père sur un tapis installé dehors par une nuit chaude d’été. (S’occupant d’un bébé, ma mère avait alors sa propre chambre.) Cela se passait au Ghana, où le climat est sec la plupart du temps. J’avais le corps trempé de sueur et la gorge sèche à cause de la chaleur. J’avais tellement soif que j’ai tiré mon père de son sommeil en le secouant. Au coeur de cette nuit déshydratante, il s’est réveillé et m’a versé un verre d’eau d’un pichet pour étancher ma soif. Or, il m’a servi d’exemple de père bienveillant comme il l’a fait cette nuit‑là tout au long de ma vie. Il a toujours répondu à mes besoins.
Lorsqu’une chose nous échappe
Bien que je dépende de la technologie jour après jour pour accomplir mon travail, je ne comprends pas grand‑chose à son fonctionnement. J’allume mon ordinateur, j’ouvre un document Word et je me mets à mon travail d’écriture. Pourtant, mon incompréhension de la façon dont les puces, les disques durs, les connexions Wi‑Fi et les affichages en couleurs fonctionnent en réalité ne m’empêche pas de tirer avantage de la technologie à ma disposition.
Le façonnement de vos pensées
Lorsqu’en 1964 Marshall McLuhan a forgé l’expression « le média est le message », l’informatique n’existait pas encore, les téléphones cellulaires relevaient de la science-fiction et l’Internet n’avait pas encore été inventé. De nos jours, nous comprenons combien il s’est montré visionnaire en prédisant les moyens qui influenceraient notre pensée à l’ère numérique. Dans son livre intitulé The Shallows: What the Internet Is Doing to Our Brains (Les futilités : ce qu’Internet fait à notre cerveau), Nicolas Carr écrit : « [Les médias] procurent la matière première des pensées, mais ils façonnent également le processus de réflexion. Et la toile semble éroder mes facultés de concentration et de contemplation. Que je sois en ligne ou non, mon esprit s’attend maintenant à saisir l’information comme la toile la distribue : dans un flux de particules se déplaçant rapidement. »