Venez faire votre pause
Lorsque j’étais enfant, notre famille allait tous les mois de l’Ohio en Virginie occidentale pour rendre visite à mes grands‑parents. Chaque fois que nous nous présentions à sa porte, grand-maman Lester nous accueillait ainsi : « Entrez faire une pause. » C’était sa façon de nous inviter à faire comme chez nous, à rester un instant et à échanger des « nouvelles ».
Abandonnée dans le froid
En désespoir de cause, une femme a téléphoné au centre d’aide au logement où je travaillais. Un problème de chauffage avait transformé la maison qu’elle louait en congélateur meublé. Paniquée, elle m’a demandé comment prendre soin de ses enfants en pareille situation. Je me suis empressée de lui offrir une réponse sortie du manuel : « Allez à l’hôtel et envoyez la note au propriétaire. » Elle m’a alors raccroché au nez en colère.
Appelé par son nom
Dès que je fais la connaissance d’un nouveau groupe d’étudiants dans le cadre d’un cours de composition universitaire que je donne, je connais déjà leurs noms. Je prends le temps d’apprendre leurs noms et de regarder leurs photos sur ma liste d’élèves, si bien que lorsqu’ils entrent dans ma classe je peux leur dire : « Bonjour, Jessica » ou : « Bienvenue, Trevor. » J’agis de la sorte parce que je sais combien il nous est agréable de nous faire reconnaître et appeler par notre nom.
Afin que nous les pratiquions
En lisant Éphésiens 2.10 dans une version contemporaine anglaise, j’ai été frappé de voir que l’expression « afin que nous les pratiquions » avait été traduite par « notre mode de vie. »
Tourner la page
Chris Baker est un tatoueur qui transforme des symboles de douleur et d’esclavage en oeuvres d’art. Nombre de ses clients sont d’anciens membres de gangs et d’anciennes victimes de la traite des personnes qui ont été marqués de noms, de symboles ou de codes d’identification. Chris les transforme en tatouant par‑dessus de magnifiques nouvelles images.
Refuser d’être emporté au loin
À la fin d’un trimestre, ma femme et moi sommes passés prendre notre fille à son école, située à 100 km de là. En rentrant à la maison, nous avons fait un détour par une station balnéaire pour y manger un morceau tout en savourant aussi la vue des bateaux qui mouillaient près du rivage. En général, on en jette l’ancre afin de les empêcher de partir à la dérive. C’est alors que j’ai remarqué que l’un d’eux dérivait parmi les autres – se frayant un chemin lentement, mais sûrement, vers le large.
D’une honnêteté saisissante
Lorsque le pasteur a demandé à l’un des anciens de conduire l’assemblée en prière, l’homme a pris tout le monde de court : « Je suis désolé, pasteur, mais je me suis querellé avec ma femme durant tout le trajet jusqu’à l’église, alors je ne me sens aucunement en état de prier. » Un malaise s’est alors installé, et le pasteur a dû prier lui‑même. Le culte d’adoration s’est poursuivi. Plus tard, le pasteur s’est promis de ne jamais plus demander à qui que ce soit de prier en public sans le lui avoir déjà proposé en privé.
Une assise ferme
Le quartier riverain historique de la promenade de Savannah, en Géorgie, est doté de pavés mal assortis. Les résidents de la place disent qu’il y a des siècles de cela, ces pierres servaient de lest aux navires transatlantiques. Lorsqu’ils ont commencé à charger leur cargaison en Géorgie, les pierres du lest ne leur ont plus été utiles, alors on s’en est servi pour paver les rues situées à proximité des quais. Ces pierres avaient accompli leur tâche initiale, consistant à stabiliser les bateaux naviguant en eaux périlleuses.
Sa présence aimante
En apprenant que l’on avait diagnostiqué un cancer chez notre bonne amie Cindy, nous en avons eu le coeur brisé. Cindy était quelqu’un à la personnalité vibrante dont la vie bénissait tous ceux qui croisaient son chemin. Ma femme et moi nous sommes réjouis d’entendre qu’elle était entrée en rémission, mais quelques mois plus tard, le cancer était revenu de plus belle. À notre avis, elle était trop jeune pour mourir. Son mari m’a raconté ses dernières heures de vie. Trop faible pour parler, Cindy lui avait murmuré : « Reste là, c’est tout. » Être en sa présence empreinte d’amour, voilà ce qu’elle voulait par‑dessus tout durant ces moments sombres.
Servir Christ
Une amie m’a dit un jour : « Je suis secrétaire. Quand je le dis aux gens, il arrive parfois qu’ils me regardent avec une certaine pitié. Mais quand je leur dis de qui je suis la secrétaire, ils ouvrent tout grand les yeux avec admiration ! » Autrement dit, la société définit souvent certains emplois comme étant moins importants que d’autres, à moins que ceux‑ci concernent des gens riches ou célèbres.