Seigneur, secours‑moi !
J’étais très heureuse pour mon amie lorsqu’elle m’a annoncé qu’elle était enceinte ! Ensemble, nous comptions les jours jusqu’à la naissance. Cependant, lorsque le bébé a été blessé au cerveau durant l’accouchement, j’en ai eu le coeur brisé et j’ignorais comment prier. Tout ce que je savais, c’était qui je devais prier : Dieu, notre Père céleste qui entend nos cris.
Pas une histoire simple
Dans les lois vétérotestamentaires, la vie semble simple. Obéis à Dieu, et il te bénira. Désobéis‑lui, et attends‑toi à avoir des ennuis. Il s’agit d’une théologie satisfaisante, mais la réalité est‑elle aussi simple ?
Savoir et faire
Le philosophe chinois Han Feizi a fait remarquer ceci au sujet de la vie : « Il est facile de connaître les faits. Il est cependant difficile d’agir selon les faits. »
Louer Dieu d’un coeur pur
Lors du séjour à l’étranger de mon amie Myrna, elle s’est rendue dans une église pour le culte d’adoration. Elle y a remarqué qu’en entrant dans le sanctuaire, les gens s’agenouillaient immédiatement pour prier, en tournant le dos à l’autel. Mon amie a découvert alors que les gens qui fréquentaient cette église confessaient leurs péchés à Dieu avant le culte.
On ne meurt qu’une seule fois
Née dans l’esclavage et victime de mauvais traitements dans sa jeunesse, Harriet Tubman (vers 1822‑1913) a découvert un rayon éclatant d’espoir dans les histoires bibliques que sa mère lui racontait. Le récit de la sortie de l’esclavage des Israélites sous le règne de Pharaon lui a fait connaître un Dieu qui désirait la liberté de son peuple.
Il a déjà été à notre place
Pour aider les jeunes architectes qu’il emploie à comprendre les besoins de ceux pour qui ils conçoivent des logis, David Dillard les envoie faire des « soirées pyjama ». Vêtus d’un pyjama, ils vont passer 24 heures dans une maison de retraite dont les conditions de vie sont semblables à celles des octogénaires et des nonagénaires. Ils portent des bouchons pour simuler une perte de l’ouïe, s’enrubannent les doigts pour limiter leur dextérité et s’échangent leurs lunettes pour reproduire des problèmes oculaires. Dillard en dit : « Le plus grand avantage lorsque j’envoie des jeunes de 27 ans, c’est qu’ils reviennent avec le coeur dix fois plus grand. Ils rencontrent des gens et comprennent leur sort » (Rodney Brooks, USA Today).
La paix comme un fleuve
Une connaissance de mon cours d’exercice physique m’a dit : « Je ne suis pas surprise que vous dirigiez des retraites. Vous avez une belle aura. » Sa remarque m’a un peu prise de court, mais agréablement surprise, car je me suis rendu compte que ce qu’elle considérait comme une « aura » était en réalité la paix de Christ en moi. Si nous suivons Jésus, il nous accorde la paix qui surpasse toute intelligence (PH 4.7) et qui irradie de nous, bien que nous n’en soyons pas forcément conscients.
Comme des brebis
Lorsque je vivais avec mon grand‑père dans le nord du Ghana, je devais faire paître des moutons. Chaque matin, je les conduisais dans les pâturages et je les ramenais avant la tombée de la nuit. C’est ainsi que j’ai remarqué pour la première fois à quel point les moutons pouvaient être têtus. Chaque fois qu’ils voyaient une ferme, par exemple, leur instinct les conduisait tout droit sur elle, ce qui m’a occasionné bien des ennuis auprès des fermiers.
Quand les bois s’éveillent
L’espoir de voir arriver le printemps aide les habitants du Michigan à traverser leurs hivers froids et neigeux. Or, cet espoir est récompensé au mois de mai. La transformation qui s’opère alors est remarquable. Les branches qui semblent sans vie le 1er mai saluent les passants à la fin du mois dans leurs parures verdoyantes. Même si ce changement est imperceptible au jour le jour, à la fin mai, les arbres de mon jardin sont passés du gris au vert.
Nul besoin de craindre
Un vol paisible était sur le point de devenir mouvementé. La voix du pilote est venue interrompre le service des boissons pour demander aux passagers de veiller à ce que leur ceinture soit bouclée. Puis l’avion n’a pas tardé à tanguer comme un navire sur un océan démonté. Alors que les autres passagers s’efforçaient de composer avec les turbulences, une fillette n’a cessé de lire son livre tout le long. Après l’atterrissage, on a voulu savoir ce qui lui avait permis de rester si calme. Ce à quoi elle a répondu : « Mon papa est le pilote et il me ramène à la maison. »