LE DON DE LA PRÉSENCE
Il y a plusieurs années, lorsque j’étais le nouveau directeur des ressources d’une entreprise, j’ai assisté aux funérailles d’un employé de longue date dont je n’avais jamais fait la connaissance. Tous ses compagnons de travail aimaient ce maçon, mais très peu d’entre eux sont venus voir sa veuve. J’ai écouté quelqu’un essayer de la consoler en lui disant que beaucoup de gens préféraient s’abstenir de venir par peur de dire ou de faire la mauvaise chose et de risquer d’aggraver ainsi le chagrin de la famille endeuillée.
DONNER AU SUIVANT
J’ai remarqué au fil des ans que ceux qui ont souffert sont les premiers à consoler ceux qui souffrent. Lorsqu’un jeune couple perd un enfant, un autre couple ayant subi la même épreuve lui offre son aide. Si un couple perd son revenu principal, un autre vient presque immédiatement lui offrir son assistance, se rappelant certaines années de vaches maigres. On voit souvent les membres du corps de Christ se soutenir et s’encourager les uns les autres. Ces chrétiens ont appris qu’ils peuvent se servir des épreuves qu’ils ont traversées pour venir en aide à ceux qui éprouvent des difficultés similaires.
CONSOLÉ MÊME EN CAPTIVITÉ
Le 10 février 1675, 50 familles de colons à Lancaster, au Massachusetts, ont redouté d’être attaquées par des Amérindiens. Joseph Rowlandson, le pasteur puritain du village, se trouvait à Boston en train de supplier le gouvernement de protéger Lancaster, alors que Mary, sa femme, restait derrière avec leurs enfants. Au lever du soleil, les colons se sont fait attaquer. Après que quelques-uns d’entre eux ont été tués, Mary et d’autres survivants ont été emmenés en captivité.
TOUJOURS
Les mots toujours et jamais me plaisent énormément. Ils procurent tellement d’espoir ! J’aimerais croire que je pourrai toujours être heureux et que la vie ne me décevra jamais . Cependant, la réalité m’indique que je ne serai pas toujours heureux et que les choses que j’espère ne jamais voir se produire risquent justement d’arriver. Si agréables ces mots puissent-ils sembler, ils ont du mal à être à la hauteur de leur potentiel, à moins que vous ne pensiez à la promesse de la présence de Jésus.
LORSQUE LE VENT SOUFFLE
Harold, Cathy et leurs deux fils se trouvaient dans un endroit boisé du Minnesota quand une tornade a touché terre. Cathy m’a décrit cette expérience après plusieurs années :