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Ouvrir des portes

Charlie Sifford es un grand nom du monde sportif des États-Unis. Il est devenu le premier golfeur afro-américain à participer à un championnat de la PGA, la forçant à abolir une certaine clause de ses règlements intérieurs ayant stipulé jusqu’en 1961 qu’elle était réservée aux « Blancs seulement ». Malgré les injustices et le harcèlement que des gens racistes lui faisaient subir, Sifford s’est hissé au sommet de son sport, en remportant deux tournois et en devenant, en 2004, le premier Afro-américain à être intronisé au Panthéon mondial de la renommée du golf. Ce faisant, il a ouvert les portes du golf professionnel aux joueurs de toutes origines ethniques.

Des connaissances oubliées

Le diplomate anglais Lancelot Oliphant (1881-1965) fait remarquer, dans son livre de littérature anglaise, que les élèves sont nombreux à donner les bonnes réponses aux examens, mais rares à mettre les leçons en pratique. « Toute connaissance non assimilée ne sert pas à grand-chose », a-t-il dit.

Faire ses adieux

Il est difficile de faire ses adieux à sa famille, à ses amis, à son endroit préféré, à sa profession ou à son gagne-pain.

Privilèges et responsabilités

William Arthur Ward, auteur de maximes inspirantes, a écrit ces paroles sages afin d’insuffler aux gens la notion de responsabilité et la pratique de bonnes actions : « Faites plus que de devenir membre : participez. Faites plus que vous soucier de quelque chose : aidez. Ne vous limitez pas à croire : pratiquez. Exercez plus que la justice : exercez la bonté. Ne vous contentez pas de pardonner : oubliez. Ne vous bornez pas à rêver : agissez. »

Le privilège de l’amour

Il y a trois jours, mon mari et moi avons clos un chapitre de notre vie. Le ministère de la jeunesse a été mon créneau durant mes 18 années de mariage, et depuis plus longtemps encore pour mon mari. En nous préparant à nous occuper de l’implantation d’une Église, nous avons fait une longue série d’adieux : une dernière retraite jeunesse, un dernier banquet de Noël et un dernier service jeunesse. L’au revoir final et le plus difficile a eu lieu lundi soir.

Une mission

Mon mari et moi devons souvent jouer les arbitres et résoudre les différends entre nos deux enfants. Ils insistent sur ce qui les différencie au lieu de considérer ce qui les unit. Nous leur rappelons souvent qu’ils ont besoin l’un de l’autre, ce qu’ils ont parfois de la difficulté à percevoir.

Continuer avec Christ

Lorsque j’étais enfant, ma semaine d’été préférée était celle que je passais dans une colonie de vacances chrétienne. À la fin de la semaine, je m’assoyais coude à coude avec des amis devant un énorme feu de joie. Assis là, nous discutions de ce que chacun avait appris au sujet de Dieu et de la Bible, et nous chantions. Je me souviens encore que l’une de ces chansons portait sur la nécessité de prendre la décision de suivre Jésus. Son refrain contenait une expression importante : « Aucun retour possible ».

Assiégés

Durant la guerre de Bosnie (1992‑1996), plus de dix mille personnes – civils et soldats – ont perdu la vie dans la ville de Sarajevo sous une pluie de balles et de mortiers provenant des collines avoisinantes. Le roman captivant de Steven Galloway intitulé Le Violoncelliste de Sarajevo s’y déroule, durant le plus long siège qu’une capitale ait eu à subir de toute l’histoire des guerres. Ce livre décrit trois personnages fictifs qui doivent décider s’ils s’absorberont complètement dans leur lutte pour leur survie ou s’ils trouveront le moyen de s’élever au‑dessus de leur situation paralysante afin de tenir compte des intérêts des autres durant une période de grande adversité.

Eaux agitées

Palmer Chinchen, auteur de True Religion (La vraie religion), raconte la fois où il est allé faire la descente des rapides du fleuve Zambèze. Alors que ses frères et lui se préparaient à descendre les montagnes russes aquatiques, le guide leur a donné quelques conseils utiles : « Quand – pas si – le radeau se retourne, restez dans les eaux agitées. Vous serez portés à nager vers les eaux stagnantes du bord des rives. Mais n’y allez pas parce que c’est dans les eaux stagnantes que les crocodiles vous attendent. Ils sont gros et ils ont faim. Donc, lorsque le radeau se retourne, restez dans les eaux agitées. »

Ce que nous faisons

Lorsqu’est mort Roger Ebert, critique cinématographique lauréat d’un prix Pulitzer, un collègue journaliste a écrit de lui : « Malgré sa notoriété, ses honneurs, sa célébrité, ses entrevues exclusives et ses rencontres à faire rêver avec les géants du cinéma, Ebert n’a jamais perdu de vue l’essentiel de notre travail – critiquer des films. Ce qu’il faisait avec un zèle contagieux et un intellect pénétrant » (Dennis King, The Oklahoman).