LE POUVOIR DE SURVIVRE
Enfant, j’avais un punching-bag de plastique gonflable, presque aussi haut que moi, qui arborait un visage peint. Mon défi consistait à le frapper assez solidement pour qu’il reste au tapis, mais j’avais beau m’y exercer de toutes mes forces, il revenait toujours immédiatement à la verticale. Son secret ? Il avait au bas une masse de plomb qui le gardait toujours debout. Les voiliers fonctionnent selon le même principe. La masse de plomb de leur gouvernail permet au lest de les garder en équilibre et debout dans de forts vents.
Un rêve brisé
Dans son livre Me, Myself, & Bob (Moi, moi‑même et Bob), Phil Vischer nous raconte comment il a inventé les personnages populaires des VeggieTales Bob la Tomate et Larry le Concombre. Les vidéos chrétiennes de Phil se sont vendues à des millions d’exemplaires et, du jour au lendemain, il a fait sensation. Mais ce génie créatif n’avait pas le sens des affaires et sa compagnie, ayant contracté trop de dettes, a dû déclarer faillite. Les droits pour Bob, Larry et les autres Veggies ont été vendus à quelqu’un d’autre.
Hors saison
Je me rappelle un certain printemps aux États‑Unis où les températures anormalement douces avaient battu des records et suscité la bonne humeur. Mais ces températures de 30 degrés viennent avec un prix. Peu de temps après, une vague de froid avait gelé toutes les fleurs. Les bourgeons en fleur s’étaient flétris. Les fermes fruitières avaient été dévastées. Le prix des aliments avait augmenté de façon substantielle.
CELA EN VAUT LA PEINE
Je n’y arrive pas », lança un Robert désespéré, en jetant son crayon. « C’est trop difficile ! » La lecture, l’écriture et l’épellation semblaient impossibles à notre jeune dyslexique de 9 ans. Puis on a fini par nous offrir une solution, mais difficile à mettre en pratique. Nous devions faire des exercices de lecture et d’épellation avec lui chaque soir pendant vingt minutes, sans exception. Nous n’en avions parfois aucun désir, et il nous est arrivé à l’occasion de désespérer de voir des progrès se réaliser. Par contre, comme nous étions déterminés à faire correspondre l’âge de lecture de Robert à son âge chronologique, nous y avons travaillé d’arrache-pied.
Chaque respiration
Je n’avais jamais réfléchi à la valeur d’un souffle jusqu’à ce que je rencontre Nicole, âgée de deux semaines, dans un orphelinat d’Afrique de l’Est. Cette enfant prématurée est si petite qu’elle tient dans la paume de ma main. Elle avait été abandonnée par sa mère dans la salle d’accouchement de l’hôpital, souffrant de méningite et d’escarres douloureuses qui atteignaient ses hanches fragiles.
L’ESPOIR DANS LA SOUFFRANCE
Lorsque j’ai ouvert ma bible pour en lire les chapitres 1 à 4 du livre de Jérémie, le soustitre m’a touchée presque jusqu’aux larmes : L’espoir dans la souffrance . Ce sujet tombait à point nommé, car je pleurais alors la mort de ma mère.
SANS LES MAINS !
Je me rappelle avoir joué à un jeu consistant à tenter d’attraper avec mes dents des pommes flottant sur l’eau, en ayant les mains liées dans le dos. L’expérience s’est avérée frustrante. Ce jeu me rappelle l’importance capitale de nos mains. En effet, on mange avec elles, on salue les gens avec elles et l’on s’en sert pour faire presque tout ce dont l’existence dépend.
Éprouvés par le feu
En novembre 2011, le jour du mariage de Mike et Nancy, le bâtiment dans lequel ils étaient censés se marier a été consumé par les flammes. L’incendie a ravagé le superbe édifice, sa cuisine, sa salle de conférence, sa piscine et ses chambres d’invités. Tout le cortège et les invités ont dû se rendre dans un autre bâtiment pour la cérémonie. Les cadeaux et les fleurs n’existaient plus, mais Nancy a dit : « Nous avons perdu toutes ces choses, mais ce n’est pas important pour nous. Il nous reste ce qui compte vraiment. »
À QUOI VOUS ATTENDEZ VOUS ?
Dans son livre intitulé God in the Dock (Dieu en réparation), C. S. Lewis a écrit : « Imaginez un groupe de personnes habitant toutes le même immeuble. La moitié d’entre elles croit qu’il s’agit d’un hôtel, l’autre moitié croit qu’il s’agit d’une prison. Il se peut que ceux qui se croient à l’hôtel le trouvent plutôt intolérable, mais que ceux qui se croient en prison trouvent l’endroit étonnamment confortable. » Lewis s’est intelligemment servi de ce contraste entre un hôtel et une prison pour illustrer que notre perception de la vie repose sur nos attentes. À ce sujet, il dit : « Si l’on voit dans le monde icibas un endroit destiné uniquement à son bonheur, on le trouvera tout à fait intolérable ; voyezy un lieu de formation et de correction, et vous ne le trouverez pas si mal. »
Une seule bonne chose
J’ai prié très fort, dit-elle, Dieu, je t’en prie, est-ce qu’une seule bonne chose pourrait m’arriver ? Une heure plus tard, elle commençait une horrible grippe. L’amertume était à la porte, elle se posait des questions légitimes. Elle a crié à Dieu, et sa réponse semblait être une farce divine !