Goûter au ciel
Récemment, j’ai écrit un livre qui explique comment se remettre de ses rêves brisés (Resurrection Year). J’y raconte l’incapacité à ma femme et à moi de fonder une famille. À notre surprise, un producteur de télévision a lu le livre et a envoyé une équipe tourner un documentaire sur notre histoire.
Des fleurs pour toujours
Bambin, mon fils Xavier se plaisait à m’offrir des fleurs. J’aimais jusqu’à la dernière des brindilles cueillies à la main ou des fleurs achetées avec son père. Je chérissais chacune jusqu’à ce qu’elle se fane et que je doive la jeter. Un jour, Xavier m’a offert un superbe bouquet de fleurs artificielles. Avec le sourire, il a disposé les lis blancs, les tournesols jaunes et les hydrangées pourpres dans un vase de verre. Puis il m’a dit : « Regarde, maman. Elles vont durer pour toujours. C’est gros comme ça que je t’aime. »
Avez-vous soif ?
Selon moi, il existe trois principaux facteurs qui font que les gens se sentent bien dans leur peau : la richesse, la beauté et la connaissance. Si vous possédez les trois, vous vous sentirez probablement important (car les gens s’attrouperont autour de vous pour de bonnes ou de mauvaises raisons) et sûr de vous (car vous croirez être maître de la situation).
Portrait de Jésus
De quoi avait l’air Jésus ? Ressemblait-il à l’acteur James Caviezel qui a joué Jésus dans le film de Mel Gibson, La Passion du Christ ? Probablement pas. Était-il comme le très connu portrait Head of Christ de Warner Sallman ? Non, je ne crois pas.
Il nous aime et nous comprend
Lorsqu’on lui a demandé s’il trouvait que l’ignorance et l’apathie étaient problématiques au sein de la société moderne, un homme a répondu à la blague : « Je l’ignore et je m’en fous. »
Le prix de l’amour
Notre fille a éclaté en sanglots tandis que nous disions au revoir de la main à mes parents. Après être venus nous rendre visite en Angleterre, ils amorçaient maintenant leur long retour à la maison en sol américain. Elle nous a alors dit : « Je ne veux pas qu’ils s’en aillent. » Or, pendant que je la consolais, mon mari lui a fait remarquer : « J’ai bien peur que ce soit le prix de l’amour. »
Une force incroyable
Monsieur Costaud, ainsi que tous les livres pour enfants de la collection Monsieur Madame écrits par Roger Hargreaves, sont encore les favoris de notre famille. Après avoir reçu une transformation en 2008, Monsieur Costaud n’est plus carré ; il a les épaules plus larges, la taille plus fine et les biceps saillants, mais il reste toujours l’homme le plus fort du monde. Savez-vous d’où il tire sa force incroyable ? Elle vient de tous les oeufs qu’il mange ! La protéine des oeufs est riche en leucine, un acide aminé essentiel qui joue un rôle important dans la façon dont nos muscles utilisent le glucose, et contribue ainsi à donner de la force, à satisfaire l’appétit et à pourvoir à une source d’énergie durable.
La meilleure des invitations
Dernièrement, j’ai reçu plusieurs invitations par la poste. J’ai jeté d’emblée celles qui m’invitaient à assister « gratuitement » à des séminaires portant sur la retraite, l’immobilier et l’assurance vie. Par contre, celle m’invitant à des retrouvailles en l’honneur d’un ami de longue date m’a poussé à y répondre sur‑le‑champ : « Oui, j’accepte ! » Invitation + désir = acceptation.
La gestion de notre image
Pour célébrer le 80e anniversaire de Winston Churchill, le Parlement britannique a confié à l’artiste Graham Sutherland le soin d’en peindre le portrait. Or, on dit que Churchill aurait demandé à l’artiste : « Comment comptez‑vous me représenter ? En chérubin ou en Bulldog ? » Churchill se plaisait à entretenir ces deux perceptions que les gens avaient de lui. Sutherland lui aurait toutefois répondu qu’il allait peindre ce qu’il voyait.
Bercé et consolé
Mon amie m’a accordé le privilège de tenir sa fillette de quatre jours dans mes bras. Peu après l’avoir prise, le bébé s’est mis à regimber. Je lui ai alors pressé la tête contre ma poitrine, et j’ai commencé à la bercer en fredonnant doucement pour la calmer. Malgré mes efforts redoublés et mon expérience parentale d’une décennie et demie, je ne suis pas parvenue à l’apaiser. Comme elle s’agitait de plus en plus, j’ai fini par la remettre entre les bras de sa mère, qui ne demandait pas mieux que de la reprendre. La paix a alors envahi la petite presque instantanément ; ses larmes se sont taries et son corps minuscule s’est détendu dans la sécurité qu’elle ressentait déjà. Mon amie savait pertinemment comment tenir et caresser son enfant pour apaiser sa détresse.