Le voyage terrestre ultime
La nationale 5 de Madagascar offre à la vue la beauté d’une côte au sable blond, d’une immense palmeraie et de l’océan Indien. Cette « route » aménagée sur 200 km à même les rochers, le sable et la terre est connue comme l’une des pires du monde. Les touristes en quête de panoramas à couper le souffle ont donc intérêt à la parcourir en véhicule à quatre roues motrices avec un conducteur chevronné au volant et un mécanicien à bord.
Lorsqu’une chose nous échappe
Bien que je dépende de la technologie jour après jour pour accomplir mon travail, je ne comprends pas grand‑chose à son fonctionnement. J’allume mon ordinateur, j’ouvre un document Word et je me mets à mon travail d’écriture. Pourtant, mon incompréhension de la façon dont les puces, les disques durs, les connexions Wi‑Fi et les affichages en couleurs fonctionnent en réalité ne m’empêche pas de tirer avantage de la technologie à ma disposition.
Du deuil à la danse
On abolit votre poste. » Il y a une décennie de cela, cette annonce m’a causé un choc lorsque l’entreprise qui m’employait a éliminé mon poste. À l’époque, je me suis sentie démolie, en partie parce que mon identité était très liée à mon rôle d’éditrice. Dernièrement, j’ai éprouvé un chagrin similaire en apprenant que mon contrat de pigiste prenait fin. Par contre, je ne me suis pas sentie secouée dans mes fondements, car j’ai vu Dieu user de sa fidélité en transformant ma tristesse en joie au fil des ans.
Attendre
Dans le livre Le Cheval et son écuyer (de la série Le Monde de Narnia) de C. S. Lewis, Shasta quitte son village et entreprend un long voyage afin d’éviter d’être vendu comme esclave. En route, il se rend compte que quelque chose le suit :
Renouveler sa force en Dieu
Par une belle journée ensoleillée, je me promenais dans un parc l’esprit abattu. Il n’y avait pas qu’une seule chose qui m’accablait, tout semblait me tomber dessus. En m’asseyant sur un banc, j’ai remarqué une plaque que l’on y avait fixée en souvenir affectueux d’un « mari, frère et ami dévoué ». On avait gravé également en anglais sur cette plaque : « Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point » (ÉS 40.31).
Non selon nos plans
En 1915, l’Église de M. Frank Laubach, Ph. D., l’envoie à Manille aux Philippines où il sera missionnaire et professeur au Union Theological Seminary. Une fois là-bas, il entre en lice, ainsi qu’un autre homme, pour occuper le poste de président du séminaire. Le nouveau président sera choisi à la suite d’un vote. M. Laubach fait ce qu’il croit honorable en votant pour son adversaire. Malheureusement, il perd l’élection par un vote – le sien. Déçu et déprimé, il doute même de Dieu. Toutefois, Dieu utilisera cet incident pour rediriger sa vie. Plus tard, M. Laubach mettra sur pied un programme d’alphabétisation qui permettra à environ 60 millions de personnes d’apprendre à lire.
Comme des brebis
Lorsque je vivais avec mon grand‑père dans le nord du Ghana, je devais faire paître des moutons. Chaque matin, je les conduisais dans les pâturages et je les ramenais avant la tombée de la nuit. C’est ainsi que j’ai remarqué pour la première fois à quel point les moutons pouvaient être têtus. Chaque fois qu’ils voyaient une ferme, par exemple, leur instinct les conduisait tout droit sur elle, ce qui m’a occasionné bien des ennuis auprès des fermiers.
Pourquoi prier ensemble ?
Il y a une réunion de prière à mon église ce soir. Au lieu d’être enthousiaste à l’idée de prier avec les autres, je ressens une fatigue inexplicable. Peut-être que je devrais rentrer à la maison pour me reposer. Je ne manquerai pas grand-chose de toute façon.
Jamais oublié
Lors de la célébration du 50e anniversaire de naissance de sa mère, en compagnie de centaines de personnes, Kukua, sa fille aînée, a raconté ce que sa mère avait fait pour elle. Les temps étaient durs, s’est remémoré Kukua, et l’argent se faisait rare sous leur toit. Sa mère, qui élevait seule ses enfants, s’est privée de tout confort personnel en vendant ses précieux bijoux et autres biens afin d’envoyer Kukua au lycée. Les yeux noyés de larmes, Kukua a précisé qu’aussi difficile que la vie ait pu être pour sa mère, cette dernière n’avait jamais abandonné aucun de ses enfants.
Une terrible solitude
Les Andamanais forment l’un des plus anciens groupes d’humains : un ensemble de dix tribus dont la lignée remonte aux premiers émigrants d’Afrique. Au cours des derniers siècles, ces tribus ont lentement diminué en nombre. L’une d’elles ne comptait récemment qu’une seule survivante, Boa – une femme sans enfant, dont la vue faiblissait. Après la mort de son mari, elle n’a plus eu quelqu’un à qui parler dans sa langue maternelle (l’aka‑bo).