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Un Père parfait

Mon père m’a fait cet aveu un jour : « Quand tu étais jeune, j’étais souvent absent. » Je ne me rappelle pourtant pas les choses ainsi. En plus de son emploi à temps plein, il sortait certains soirs pour diriger la chorale de l’Église, et il partait parfois une semaine ou deux avec un quatuor masculin. Reste qu’il a toujours été là dans les moments marquants (et de nombreux autres) de ma vie.

Apprendre lentement

En vieillissant, nous constatons souvent que certaines personnes que nous mettions en doute avaient raison depuis le début. Combien d’entre nous se sont rappelé le passé et se sont secrètement demandé : Si seulement j’avais écouté mes parents, qui sait toutes les occasions que j’aurais pu avoir et combien d’erreurs coûteuses j’aurais pu éviter.

Résilience

Depuis quelques années, des chercheurs ont commencé à explorer ce qui provoque la résilience chez l’humain. Qu’est-ce qui aide quelqu’un à se remettre d’un traumatisme physique, émotionnel ou spirituel ? Le psychologue Martin Seligman propose quatre facteurs élémentaires :

Amour sans frontières

J’ai apprécié la beauté de l’ensemble du corps de Christ pour la première fois lorsque j’ai quitté l’Afrique du Sud pour aller enseigner en Malaisie. Dans ce pays, avec ses diverses religions et croyances culturelles, j’ai trouvé un foyer spirituel loin de chez moi. Dès le moment où j’ai mis les pieds dans la petite église au bout de la rue, j’ai été chaleureusement accueillie et traitée comme un membre de la famille. À des milliers de kilomètres d’où j’ai grandi, j’ai rencontré des gens qui partagent le même esprit et le même amour pour Jésus que moi.

Adopté

Le pasteur Adrian et sa femme, Antoinette, avaient déjà deux fils biologiques lorsqu’ils ont adopté Rosie, alors bébé, il y a plusieurs années. Pendant presque toute sa vie, Adrian a souffert de saignements de nez, un trouble qu’il a transmis à ses fils. Un jour, la petite Rosie est entrée dans la maison en pinçant son nez et en souriant à pleines dents et elle a dit : « Regarde papa, mon nez saigne, comme celui de Mark et de John ! » Son saignement de nez était une occasion de plus pour elle de s’identifier à sa famille adoptive.

Et vous ?

Emily écoutait un groupe d’amis parler de leurs traditions familiales relatives à l’Action de grâces. « Chaque personne dans la pièce indique à tour de rôle ce dont elle est reconnaissante envers Dieu », a expliqué Gary. En racontant le repas et la séance de prière d’une Action de grâces type en famille, Randy en a évoqué une passée avec son père avant sa mort : « Même si papa souffrait de démence, sa prière d’action de grâces était lucide », en ajoutant : « Ma famille passe toujours de précieux moments à chanter ensemble, et mamie est insatiable ! » Or, Emily se sentait de plus en plus triste et jalouse en repensant à sa propre famille, si bien qu’elle s’en est plainte : « On a pour tradition de manger de la dinde et de regarder la télévision sans jamais mentionner Dieu ni la moindre gratitude. »

Nous n’en avions aucune idée

Des bénévoles d’une Église locale ont passé une soirée glaciale à distribuer des denrées alimentaires aux locataires d’un HLM. Ravie d’avoir reçu de la nourriture, une femme leur a montré ses armoires vides en précisant que leur venue était une réponse à ses prières.

Aimer les personnes seules

Ma longue journée de travail tirait à sa fin. En appuyant sur l’écran tactile de mon ordinateur une dernière fois, j’ai aperçu une date que je connaissais très bien : c’était aujourd’hui l’anniversaire de mon père. J’ai tout de suite pensé à ma mère. Veuve depuis vingt ans, elle est un témoignage vivant de la providence et de la force que Dieu accorde à ceux qui doivent affronter les impondérables de la vie.

Aimé sans avoir été vu

Comme c’est le cas d’autres membres de la collectivité des blogueurs, je n’ai jamais rencontré l’homme que nous connaissions sous le pseudonyme de BruceC. Pourtant, lorsque sa femme a affiché l’annonce de sa mort à l’intention de notre groupe, un chapelet de réponses provenant de partout a démontré que nous savions tous avoir perdu un ami.

Des étrangers

L’été dernier, mon fils et moi marchions d’un bon pas vers un vol de correspondance à l’aéroport international O’Hare de Chicago lorsque Wasswa a dit : « Regarde maman, un Dinka ! »