Ce que l'on ramène avec soi
John F. Burns a passé quarante ans à couvrir les événements du monde pour le journal The New York Times. Dans un article ultérieur à son entrée en retraite en 2015, Burns citait un ami intime, lui aussi journaliste, que le cancer était sur le point d’emporter : « N’oublie jamais que l’important n’est pas la distance que tu auras parcourue, mais ce que tu auras ramené. »
Fidèle
Ma femme était calme et sincère, le genre de personne qui travaille en coulisses. Elle a été l’enseignante et la mentore d’élèves de son église dans les années 1980 et 1990. Toutefois, elle a choisi de ne pas prendre sa retraite de ce ministère. Durant les 10 dernières années, elle a continué à enseigner et à mentorer les enfants de ses anciens élèves. En tout, elle a oeuvré pendant 40 ans auprès de 2 générations de croyants.
Puis-je le dire ?
L’impression de favoritisme est souvent l’un des plus grands facteurs de rivalité entre frères et soeurs », selon Barbara Howard, pédiatre spécialisée en développement comportemental (« When Parents Have a Favorite Child » ; nytimes.com). En voici un bon exemple : le Joseph de l’Ancien Testament, qui était le fils préféré de son père. Ce fait rendait furieux ses frères aînés (GE 37.3,4), qui en sont venus à le vendre à des marchands en route vers l’Égypte pour prétendre ensuite qu’un animal sauvage l’avait tué (37.12‑36). Les rêves de Joseph ont alors volé en éclats et son avenir semblait désespéré.
Les petites choses
La téléréalité et moi ne formons pas une bonne combinaison. On ne fera pas une émission de téléréalité sur mon quotidien de sitôt. Ma vie se limite à prendre soin de mon mari et de mes filles, à travailler à temps partiel à mon église, à écrire un peu et à faire de mon mieux pour aimer ceux qui sont dans ma sphère d’influence. Selon l’avis du monde, je ne suis pas digne des feux de la rampe.
Vivre parmi les lions
Durant la visite d’un musée de Chicago, j’ai vu l’original de l’un des « lions de la porte d’Ishtar », provenant de la Babylone de l’Antiquité. Il s’agissait d’une grande murale illustrant un lion ailé à l’expression féroce. Symbolisant Ishtar, la déesse babylonienne de l’amour et de la guerre, ce lion faisait partie d’une série de 120 lions décorant les murs de la Voie processionnelle à Babylone entre 604 et 562 av. J.‑C.
Le dernier arrêt
Mon ami dit que notre vie est comme un train. Nous effectuons plusieurs « arrêts » pour l’école, l’université, le travail, le mariage et la famille. À chaque arrêt, nous passons du temps avec ceux qui sont aussi descendus. Lorsque nous obtenons notre diplôme ou que nous changeons d’emploi, nous disons au revoir aux gens qui sont à cette jonction et rembarquons dans le train. Seulement quelques personnes resteront avec nous jusqu’à la fin. Ce sont les personnes les plus importantes pour nous ; celles qui recevront la plus grande partie de notre temps et de notre attention.
Qu’est‑ce qui dure toujours ?
Un ami ayant traversé de nombreuses difficultés dernièrement a écrit : « En me remémorant les quatre derniers trimestres en tant qu’étudiant, force m’est de constater que beaucoup de choses se sont produites. […] C’est affolant, vraiment affolant. Rien ne dure toujours. »
Une pluie rafraîchissante
Ayant besoin d’une pause, je suis allée marcher dans le parc voisin. Sur le sentier, un bouquet de verdure a capté mon attention. De la boue sont sorties des pousses de vie qui deviendraient quelques semaines plus tard de joyeux narcisses annonçant le printemps et les chaleurs à venir. Nous avions survécu à un autre hiver !
L’héritage de Lottie
L’héritage de Lottie Moon est toujours vivant plus de cent ans après sa mort. Originaire des États-Unis, elle s’est rendue en Chine en tant que missionnaire et a fondé la Lottie Moon Christmas Offering, qui a amassé plus de 1,5 milliard de dollars US pour des missions depuis 1888. Beaucoup ont reçu le salut en Jésus lors de son ministère, mais elle a connu bon nombre de situations difficiles durant cette période. Elle a été victime de discrimination à cause de son statut de femme célibataire. Elle a aussi connu la maladie, la famine et la guerre. Lottie est toutefois restée déterminée et a continué d’annoncer la Bonne Nouvelle et d’encourager les autres à faire de même.
Rappelez‑vous quand…
Notre fils a lutté contre un problème de toxicomanie pendant sept ans, une période très éprouvante pour ma femme et moi. En priant et en attendant qu’il se remette, nous avons appris à célébrer de petites victoires. Si rien ne se produisait pendant vingt‑quatre heures consécutives, nous nous disions l’un l’autre : « La journée a été bonne. » Cette courte phrase est d’ailleurs devenue un rappel de la nécessité de remercier Dieu pour son aide dans les moindres choses de la vie.