La foi à haut risque
Un groupe d’amis et moi tentons de lire la Bible en 90 jours. À ce jour, nous sommes surpris de voir à quel point Dieu prend vie en nous depuis le début du projet.
Qui est mon prochain ?
Marie aimait les réunions de mi‑semaine de son Église, lors desquelles plusieurs de ses amis et elle s’assemblaient pour prier, adorer et aborder des questions relatives au sermon de la semaine précédente. Cette semaine‑là, ils allaient discuter de la différence qui existe entre « aller à l’église » et « être l’Église » au sein d’un monde qui souffre. Elle attendait avec impatience de voir ses amis et de prendre part à une discussion animée
Je suis venu aider
Les descriptions frappantes que le journaliste Jacob Riis a faites de la pauvreté dans la ville de New York du XIXe siècle ont horrifié un public complaisant en général. Son livre intitulé How the Other Half Lives (Comment vit l’autre moitié), une combinaison de ses écrits et de ses photographies, dépeint une image marquante au point que le public n’a plus été en mesure de nier la certitude de l’existence d’une pauvreté désespérante. Étant lui‑même le troisième d’une famille de quinze enfants, Riis a pu traiter de ce sujet avec une grande efficacité parce qu’il avait vécu dans ce monde d’un désespoir terrible.
Le grand coeur de Dieu
Roger a vécu beaucoup d’épreuves. Il a subi une opération à coeur ouvert visant à réparer une valve qui fuyait. Seulement quelques semaines plus tard, les médecins ont dû refaire l’opération à cause de complications. Il venait d’amorcer sa convalescence en physiothérapie lorsqu’il a eu un accident de vélo et qu’il s’est cassé la clavicule. En plus, Roger a vécu la perte tragique de sa mère durant ce temps‑là. Il est donc devenu très découragé. Lorsqu’un ami lui a demandé s’il avait vu Dieu à l’oeuvre dans une petite chose ou une autre, il a avoué qu’il ne l’avait réellement pas vu.
La foi à l’arrivée
Elle a mis le feu à sa maison et vit maintenant de la terre d’Afrique. Elle s’appelle Jja Ja Nakibuuka. La lèpre a emporté ses doigts et ses orteils. Elle ne possède rien, alors les enfants lui offrent parfois de la nourriture et des petits cadeaux. Lorsqu’elle remercie les enfants et leur mère, Jja Ja Nakibuuka répète toujours la même chose : « Dieu est bon, et il reviendra. »
Jouer le rôle
L’an dernier en Chine, une adolescente s’est trouvée dans de beaux draps alors qu’elle a tenté de passer pour une hôtesse de l’air. La jeune fille de treize ans avait acheté un uniforme semblable à celui des hôtesses et s’était procurée de fausses pièces d’identité. Elle avait ensuite campé au terminal de l’aéroport le plus près pour tenter de se faufiler dans un avion. Alors que les agents de police l’escortaient hors de l’aéroport, elle suppliait qu’on la ramène en disant : « Je suis vraiment amoureuse du ciel. Laissez-moi aller à l’aéroport. »
Voir au‑delà du deuil
L’auteur William Zinsser a décrit la dernière visite qu’il a faite de sa région natale pour y voir la maison dans laquelle il avait grandi et qu’il avait tant aimée durant son enfance. Lorsque sa femme et lui sont arrivés à la colline donnant sur Manhasset Bay et Long Island Sound, ils ont constaté que la maison avait été démolie. Il ne restait plus à sa place qu’un immense trou. Découragés, ils ont marché jusqu’à la digue se trouvant à proximité. Là, Zinsser a regardé de l’autre côté de la baie, s’imprégnant de la vue et des sons. Plus tard, il a raconté cette expérience par écrit : « J’étais à l’aise et seulement un peu triste. La vue était restée intacte ; je me rappelle si bien la configuration unique de ce paysage marin que j’en rêve encore. »
Gens ordinaires
Gédéon était quelqu’un d’ordinaire. Son histoire, racontée dans Juges 6, m’inspire. C’était un agriculteur, timide de surcroît. Lorsque Dieu l’a appelé à délivrer le peuple d’Israël de la main de Madian, Gédéon a eu pour réaction initiale de s’exclamer : « Ah ! mon Seigneur, avec quoi délivrerai‑je Israël ? Voici, ma famille est la plus pauvre en Manassé, et…
Une lettre du front
Depuis plus de deux décennies, Andrew Carroll exhorte les gens à ne pas jeter les lettres que des membres de leur famille ou des amis ont écrites en temps de guerre. Carroll, directeur du Center for American War Letters à l’université Chapman, en Californie, les considère comme étant un lien irremplaçable pour unir la famille plus étroitement et lui ouvrir la porte de la compréhension. À ce sujet, Carroll a dit : « Les générations plus jeunes lisent ces lettres et posent des questions, puis affirment : "Maintenant je comprends ce que tu as subi, ce que tu as sacrifié." »
Une foi diluée
Habituellement, je pense au sel dans le contexte de ce que je consomme, comme quand mon médecin « m’encourage » sans cesse à dire non à l’utilisation d’une trop grande quantité de cette substance. Mais le sel n’est pas seulement quelque chose dont on saupoudre les frites. Dans les temps anciens, on l’utilisait pour conserver les aliments, ou comme offrande, et on le frottait sur les nouveau-nés comme acte de purification (Lé 2.13 ; Éz 16.4). Dans cette optique, le sel est le symbole de notre caractère unique en tant que croyants en Jésus – nous sommes mis à part, bénis, utiles et saints