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Montrer le chemin

Une terrible tempête suivie d’avalanches a ravagé la région d’Annapurna au Népal. L’endroit est prisé par les randonneurs de partout dans le monde et beaucoup ont été pris en montagne et y sont morts à cause du froid et des avalanches.

S’en tirer impunément

En juin 2004, dans une galerie d’art de Vancouver, la fondeuse canadienne Beckie Scott a reçu une médaille d’or olympique. Un fait intéressant, car les Jeux olympiques s’étaient tenus en 2002 en Utah. Scott y avait alors remporté le bronze, arrivant derrière deux athlètes que l’on avait disqualifiées quelques mois plus tard après avoir découvert qu’elles s’étaient dopées.

Puis-je le dire ?

L’impression de favoritisme est souvent l’un des plus grands facteurs de rivalité entre frères et soeurs », selon Barbara Howard, pédiatre spécialisée en développement comportemental (« When Parents Have a Favorite Child » ; nytimes.com). En voici un bon exemple : le Joseph de l’Ancien Testament, qui était le fils préféré de son père. Ce fait rendait furieux ses frères aînés (GE 37.3,4), qui en sont venus à le vendre à des marchands en route vers l’Égypte pour prétendre ensuite qu’un animal sauvage l’avait tué (37.12‑36). Les rêves de Joseph ont alors volé en éclats et son avenir semblait désespéré.

Très bon !

Certaines journées semblent être de nature thématique. Dernièrement, j’en ai vécu une. Notre pasteur a amorcé son sermon portant sur Genèse 1 en nous montrant, en accéléré pendant deux minutes, des photos de fleurs d’une beauté à couper le souffle. Ensuite, à la maison, en consultant les médias sociaux, j’ai pu admirer de nombreuses photos de fleurs que des gens y avaient affichées. Plus tard, lors d’une promenade à pied dans les bois, je me suis retrouvée entourée de fleurs sauvages du printemps : des trilles, des boutons d’or et des iris sauvages.

L’appel de Dieu

Un certain matin, ma fille a donné son téléphone cellulaire à son fils de onze mois pour qu’il s’amuse avec lui. Moins d’une minute plus tard, mon téléphone a sonné, et quand j’y ai répondu, j’ai entendu sa petite voix. Il avait appuyé à son insu sur le bouton de composition abrégée correspondant à mon numéro, et il s’est ensuivi une « conversation » mémorable. Mon petit‑fils ne sait dire que quelques mots, mais il connaît ma voix et y répond. Je lui ai donc parlé en lui disant entre autres choses combien je l’aime.

Être un véritable ami

Le poète Samuel Foss a écrit : « Laissez‑moi vivre le long du chemin et être l’ami de l’homme » (The House by the Side of the Road). Voilà ce que je veux être moi aussi : un ami pour les gens. Je veux me tenir le long du chemin, afin d’être là quand passeront les voyageurs fatigués. Là pour guetter l’arrivée de ceux qui se sont fait malmener et léser, qui portent le fardeau d’un coeur blessé et désillusionné. Là pour leur apporter un mot d’encouragement afin de les restaurer avant de les renvoyer sur la route. Il se peut que je ne puisse pas résoudre leurs problèmes, mais je peux à tout le moins leur apporter une bénédiction.

Seul dans l’espace

L’astronaute d’Apollo 15 Al Worden savait ce que c’était que de se trouver du côté opposé de la Lune. Pendant trois jours, en 1971, il a navigué seul à bord de son module de commande, Endeavor, tandis que deux membres de l’équipage spatial travaillaient à des milliers de kilomètres plus bas, sur la Lune. Il avait alors pour tous compagnons les astres au‑dessus de lui qu’il se rappelle avoir été d’un tel éclat qu’ils semblaient l’envelopper de lumière.

Lâcher prise

À l’occasion de notre anniversaire de mariage, mon mari a emprunté un tandem en vue d’une aventure romantique. Dès que nous nous sommes mis en route, je me suis rendu compte que mon mari me cachait la vue de ses larges épaules. De plus, mon guidon était fixe, ce qui m’empêchait de diriger le tandem. Seul le guidon de devant déterminait notre direction ; le mien ne servait qu’à soutenir la partie supérieure de mon corps. Or, devant mon manque de contrôle, j’avais le choix entre céder à la contrariété et jouir de notre randonnée en comptant sur Mike pour bien nous conduire.

Rendre la honte honteuse

J’ai mouillé mon lit jusqu’à l’âge de 12 ans. Il est difficile d’exprimer l’agonie ressentie lors de ces moments où vous vous réveillez au milieu de la nuit et que vos vêtements et vos draps sont mouillés. Honteux, je me dépêchais silencieusement de changer mes draps et mes vêtements, tout en faisant de mon mieux pour que rien n’y paraisse. Malgré tout, on le découvrait chaque fois. J’avais l’impression que j’étais un bon à rien, que j’avais échoué et qu’on désapprouvait mon incident.

Un Berger pour la vie

En changeant d’année scolaire, mon fils s’est écrié : « Je veux avoir mon professeur pour toujours ! » Nous avons dû l’aider à comprendre que le changement de professeur fait partie de la vie. Il se peut que nous nous demandions : Y a‑t‑il une seule relation qui dure toute une vie ?