QUELLE EST VOTRE DEVISE ?
Grug Crood, le père d’une famille des cavernes dans un film d’animation, croit qu’il n’existe aucun endroit sûr en dehors de leur grotte. Les membres de cette famille se blottissent les uns contre les autres à la nuit tombée afin que le père puisse les protéger. Il est d’avis que son adolescente devrait renoncer à son côté aventurier, qui ne peut lui attirer que des ennuis. En ce qui a trait à sa famille, sa devise est la suivante : « Il ne faut jamais ne pas craindre. » Autrement dit : « Il faut toujours craindre. »
MONTAGE REQUIS
Lorsque notre fille et son fiancé ont commencé à recevoir des cadeaux de mariage, ceux-ci les ont réjouis. Un de ces cadeaux était une armoire à assembler – et je me suis porté volontaire pour cette tâche, car ils avaient beaucoup à faire pour se préparer au mariage. Même s’il m’a fallu quelques heures pour l’assembler, la tâche s’est avérée nettement plus facile que ce à quoi je m’étais attendu. Toutes les pièces de bois étaient déjà coupées et percées, et tous les outils nécessaires à l’assemblage étaient inclus. Les directives étaient par ailleurs presque parfaites.
Occasions difficiles
J’étais en chemin pour le service commémoratif de mon ami lorsque des rangées de voitures se sont mises à freiner devant moi. J’ai allumé la radio pour apprendre que le trafic était ralenti par un accident à des kilomètres devant moi. J’ai fait une embardée puis je me suis arrêté pendant 10 minutes… puis 20. Et là, j’étais en retard. J’ai pensé faire demi-tour et rentrer à la maison. Mais j’ai alors pris conscience que le meilleur moyen de témoigner ma sympathie était de ne pas baisser les bras. Je n’avais aucune idée si j’allais arriver à temps au service, mais chaque minute d’attente forcée exprimerait mon attachement pour mon ami.
Temps difficiles à venir
Vous avez envoyé un nombre incalculable de CV. Pourtant, les emplois semblent hors de votre portée. Vous avez mené une vie saine. Malgré tout, la multiplication des cellules cancéreuses est anormalement élevée. Vous avez essayé d’être un bon parent. Malheureusement, votre enfant a choisi de ne pas suivre Dieu. La liste est longue.
FUIR LES DISTRACTIONS
Le propriétaire d’un restaurant d’Abu Ghosh, situé juste à l’extérieur de Jérusalem, offrait un rabais de 50 p. cent aux clients qui éteignaient leur téléphone cellulaire. Jawdat Ibrahim croit que les téléphones intelligents ont amené les gens à se désintéresser de leur compagnie et de leur conversation durant les repas au profit de la navigation, des textos et des appels d’affaires. « La technologie est une très bonne chose, ditil, mais… quand on est avec sa famille et ses amis, on pourrait bien attendre une demi-heure et savourer sa nourriture et jouir de leur compagnie. »
PERCEPTION OU RÉALITÉ ?
On entend souvent dire : « La perception, c’est la réalité. » Il se peut que les Américains l’aient compris le 26 septembre 1960 : date du premier débat télévisé entre deux candidats à la présidence. Devant les caméras, John Kennedy semblait sûr de lui ; Richard Nixon semblait nerveux. Ce fait donnait à croire que Kennedy serait un leader plus solide. Or, ce débat a non seulement changé l’issue des élections, mais encore la façon dont la politique se joue aux États-Unis. La politique axée sur la perception est alors devenue la règle du jour.
LE BLUFF D’UN OPOSSUM
L’opossum est connu pour sa capacité à faire le mort. Ce faisant, son corps s’affaiblit, sa langue pend à l’extérieur et son rythme cardiaque diminue. Au bout d’une quinzaine de minutes, l’animal se ranime. Fait intéressant : des experts animaliers ne croient pas que l’opossum fasse le mort dans le but d’échapper à un prédateur. Selon eux, il feint involontairement lorsqu’il se sent dépassé et angoissé !
Déclancheurs
Je ne croyais pas que ce serait si difficile. Mais quand le technicien a posé la couverture plombée sur mes genoux, qu’il m’a tendu le casque d’écoute et a quitté la pièce, un sentiment d’incertitude m’a enveloppée aussi étroitement que la machine IRM dans laquelle j’étais couchée. Même si ma tête et mes épaules étaient en dehors du tunnel, je me sentais prise au piège. Mon esprit s’agitait, alors que je découvrais des désirs de fuite jamais éprouvés auparavant. Je fixais le compte à rebours placé sur la partie supérieure de la machine, me demandant si mon coeur et mon esprit allaient se calmer ou si d’une minute à l’autre, j’allais sauter hors de la machine, en pleine crise de panique.
LE POUVOIR D’UN NOM
Les surnoms décrivent souvent un certain trait physique ou psychologique d’une personne. Quand j’étais enfant, mes amis du primaire m’appelaient méchamment « liver lips » (lèvres de foie) parce qu’à ce stade de ma croissance, ma bouche semblait disproportionnellement grande. Nul besoin de vous dire que j’ai toujours été heureux que ce surnom ne me soit pas resté.
UNE LEÇON SUR L’INQUIÉTUDE
Mon amie m’a tendu un grand verre d’eau en me demandant de le tenir. Or, plus longtemps je le tenais, plus il s’alourdissait. Ma main a fini par se fatiguer, si bien que j’ai dû déposer le verre. « J’ai découvert ainsi que s’inquiéter peut ressembler à tenir ce verre, m’a-t-elle dit. Plus longtemps je m’inquiète de quelque chose, plus mes craintes m’écrasent. »