Face à face
Même si le monde est électroniquement branché comme jamais auparavant, rien ne vaut la présence physique d’une personne. Quand on fraternise et l’on rit ensemble, on peut ressentir – presque inconsciemment – les émotions de l’autre en observant son expression faciale. Les gens qui s’aiment, proches ou amis, se plaisent à se côtoyer.
Le bien ultime
En Jamaïque, mes parents nous ont élevées ma soeur et moi en nous enseignant à devenir de « bonnes personnes ». Sous notre toit, cela voulait dire obéir à nos parents, dire la vérité, réussir à l’école et au travail, et aller à l’église… du moins à Pâques et à Noël. J’imagine que beaucoup de gens adhèrent à cette définition, quelle que soit leur culture. Or, l’apôtre Paul s’est servi, dans Philippiens 3, de la définition qu’en donnaient les gens de sa propre culture pour apporter un enseignement plus important encore.
Nous avons un Prêtre
L’auteur William Willimon a raconté la fois où il a rencontré une femme atteinte d’un cancer, aux derniers moments de sa vie. Épuisée à force de se battre contre cette maladie, elle s’est cramponnée au crucifix qu’elle avait reçu de sa grandmère lorsqu’elle était fillette. C’était un symbole de ce que Jésus représentait pour elle. Lorsque Willimon est entré dans la chambre, il lui a demandé s’il devait faire venir un prêtre. La femme lui a tendu le crucifix qui arborait le corps de Jésus cloué sur la croix et elle a dit : « Merci, mais j’ai un Prêtre. »
La question de Jean
« J’avais des projets pour ma vie », m’a confié mon ami David. « Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu et je suis devenu amer et plein de ressentiment. » Qui peut s’identifier à David ? Je le peux certainement ! Souvent j’impose mes attentes à Dieu comme si elles étaient mon droit, puis je boude lorsqu’elles ne se concrétisent pas.
Ici pour servir
L’heure était venue pour notre Église d’envoyer un nouveau groupe de leaders. En guise de symboles de leurs rôles de serviteurs‑leaders, les autorités de l’Église ont participé à une cérémonie mémorable de lavage de pieds. Tous les leaders – y compris le pasteur – se sont lavé les pieds les uns aux autres sous le regard des membres de l’assemblée.
La paix parfaite
Une amie m’a avoué avoir recherché la paix et le contentement pendant des années. Elle et son mari avaient bâti une entreprise prospère, ce qui leur avait permis de s’acheter une grande maison, de beaux vêtements et de précieux bijoux. Reste que ces biens matériels ne satisfaisaient pas son désir ardent de paix, pas plus que ses relations avec des gens influents ne l’avaient pu. Puis un jour qu’elle se sentait abattue et désespérée, une amie lui a annoncé la bonne nouvelle de Jésus. C’est alors qu’elle a découvert le Prince de la paix et que, du même coup, sa compréhension de la paix et du contentement véritables a changé pour toujours.
Coram Deo
Coram Deo. Les chrétiens du XVIe siècle utilisaient cette expression latine pour évoquer une idée profonde. Coram Deo signifie « devant la face de Dieu ». Cela veut dire que nous vivons devant le Dieu qui voit tout ce que nous sommes et ce que nous faisons, et que nous devrions vivre en conséquence. Vivre devant la face de Dieu veut dire que nous marchons avec intégrité sous son regard d’amour. Son sourire est tout ce qui compte vraiment pour nous.
Accablé
Leur visage est crispé de douleur. Au Kenya, les survivants d’une attaque terroriste s’échappent de leur campus en titubant, le corps ensanglanté. Dans les Alpes françaises, des familles allemandes se rassemblent tristement au site d’un écrasement d’avion. Des parents népalais fouillent dans les décombres en appelant désespérément leur enfant perdu. Aussi longtemps que nous vivrons dans un monde déchu, il y aura des moments où les humains auront l’impression de ne plus être capables d’avancer.
Plus grand
Le vent rugissant, le grondement du tonnerre et les éclairs me rendent nerveux, même lorsque je suis en sécurité et au sec. La pluie douce et légère, ça je peux supporter. C’est le vacarme des tempêtes violentes qui me dérange. Jésus aurait très bien pu s’adresser à moi lorsqu’il a demandé à ses disciples : « Pourquoi avez-vous si peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » (MC 4.40.)
Jésus le réconciliateur
Je vis dans une région et un quartier qui connaît une histoire raciale tragique. Par exemple, la fille de l’un de mes voisins âgés a mené une action civile pour forcer les écoles du territoire à obéir à la loi fédérale et mettre fin à la ségrégation. Comme j’en ai parlé à mes voisins, j’ai eu à me battre contre la division raciale dans mon pays, avec les diverses façons dont les gens ont à remplir leur mandat divin d’agents de réconciliation.