Tag  |  Job

Exiger des réponses

Te rappelles‑tu ce que Charlotte disait lorsqu’elle n’obtenait pas ce qu’elle voulait ?

Dieu est impuissant ?

Le fils de Rabbi Harold Kushner est mort du syndrome de vieillissement prématuré, une maladie dégénérative. Plus tard, Rabbi a écrit le best‑seller When Bad Things Happen to Good People (Quand le malheur s’abat sur les justes). En tentant de maintenir sa croyance en Dieu, il a dit que soit Dieu n’est pas totalement bon, puisqu’il permet les maladies, soit il n’est pas assez puissant pour l’empêcher d’apparaître. Il a choisi la deuxième option. Selon Kushner, Dieu a créé le monde, mais il ne le contrôle pas pleinement. En d’autres mots, Dieu nous souhaite du bien et sympathise avec nous dans notre douleur, mais il est impuissant devant elle.

Aucune réserve

Tout récemment, les paroles d’un ami ont rendu l’une de mes proches anxieuse et triste. La personne a confié certaines de ses expériences passées en tentant maladroitement « d’aider » mon être cher à mieux comprendre ses difficultés du moment. Malheureusement, l’ami en question n’avait aucune réserve ! Il en a raconté plus qu’il aurait dû et cela a amené le membre de ma famille à éprouver de la peur et de la détresse.

LES MERVEILLES DU CŒUR

Notre cœur bat à un rythme d’environ 100 000 battements par jour, injectant ainsi du sang dans chacune des cellules de notre corps. Cela totalise environ 35 millions de battements par année et 2,5 milliards de battements au cours d’une vie moyenne. La médecine nous indique que toute contraction est semblable à l’effort qu’il faudrait déployer pour tenir une balle de tennis dans la paume de sa main et la serrer bien fort.

Chaque respiration

Je n’avais jamais réfléchi à la valeur d’un souffle jusqu’à ce que je rencontre Nicole, âgée de deux semaines, dans un orphelinat d’Afrique de l’Est. Cette enfant prématurée est si petite qu’elle tient dans la paume de ma main. Elle avait été abandonnée par sa mère dans la salle d’accouchement de l’hôpital, souffrant de méningite et d’escarres douloureuses qui atteignaient ses hanches fragiles.

De piètres consolateurs

Je garde souvent le silence lorsque j’assiste à des funérailles ou lors d’une visite à l’hôpital. Dès que j’ouvre la bouche, je crains de discourir comme les amis de Job. Ils apportaient plus de réconfort lorsqu’ils se taisaient que lorsqu’ils parlaient (Job 2.11-13). Leurs conseils et leurs encouragements correspondaient exactement à ce que j’aurais pu dire. Ils ont fait valoir leurs points de vue avec tant d’acharnement et leurs arguments semblaient si pieux que cela a amené Philip Yancey à commenter : « Si on avait seulement Job 3 – 37, on en déduirait qu’ils sont les vrais héros du livre. » Mais Dieu était en colère contre eux (42.7).

CHEVAUX VAPEUR

Réfléchissez un instant à la puissance, à la beauté et à la majesté d’un cheval au galop. Sa tête bien haute, sa crinière au vent et ses pattes travaillant à l’unisson afin de lui procurer vitesse, puissance et abandon.

Le mal

La question du mal est la première raison que les gens invoquent pour ne pas croire en Dieu. Ils allèguent qu’un Dieu bon ne permettrait pas au mal d’exister, et qu’un Dieu omnipotent serait capable de l’éradiquer. Pour eux l’existence du mal signifie donc que Dieu n’est ni infiniment bon ni tout-puissant, si bien qu’ils en concluent qu’il n’y a pas de Dieu.

Le besoin de savoir

Pourquoi ? Notre fils de 10 ans est particulièrement doué pour poser cette question à répétition. Parce que ses questions sont passées du stade de curiosité innocente au défi occasionnel, mon mari et moi avons décidé de ne pas ignorer cette habitude. En lui portant une attention particulière, je me suis rendu compte que Micah ne posait pas des questions pour parfaire ses connaissances, mais plutôt pour obtenir des informations qui l’aideraient à trouver des arguments pour se soustraire à tout ce qu’on lui demandait de faire.

CHANGER DE QUESTIONS

Lorsque la tragédie frappe, les questions suivent. La perte d’un être cher peut nous amener à poser à Dieu toutes sortes de questions pointues : « Pourquoi as-tu permis ça ? » « À qui la faute ? » « Ma souffrance te laisse-t-elle indifférent ? » Croyez-moi quand je vous dis qu’en tant que père d’une adolescente ayant connu une fin tragique, j’ai moi-même posé ces questions.