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Poursuivi par la grâce

Un ami de mon groupe de discussion biblique a ri lorsque j’ai dit que je tentais de fuir Dieu. J’ai souri, mais je ne plaisantais pas. Dieu insistait pour que je cesse d’exiger la justice et que je fasse preuve de grâce ; cela m’a rempli de ressentiment. J’avais envie de brandir le poing (comme l’aurait peut-être fait le prophète Jonas) et de crier : « Tu veux que j’aille où, et que je fasse quoi ?! »

N’hésitez pas

Les scientifiques ont mené une expérience sociale dans une gare avec deux groupes de navetteurs. Ils ont demandé au premier groupe d’entamer une conversation avec leur compagnon de siège. Ils ont demandé à l’autre groupe de garder le silence. Les navetteurs qui ont parlé pendant le trajet ont dit avoir eu une « expérience plus positive » que ceux qui ne l’ont pas fait. Initialement, les navetteurs croyaient qu’il serait difficile d’entamer une conversation, mais ils ont découvert que la plupart des gens étaient enthousiastes à l’idée de parler.

Dieu a créé Snickers

J’ai un aveu à faire : je n’aime pas beaucoup les chiens ! Voici un autre aveu : ma femme dresse un labrador retriever noir pour en faire un chien d’assistance pour les personnes handicapées. Eh bien, Snickers est la créature la plus adorable, douce et aimante du monde, et ce, malgré sa nature canine. On pourrait même dire que j’ai fini par l’aimer.

L’amour de l’ennemi

Lorsque la guerre a éclaté en 1950, le jeune Kim Chin‑Kyung de 15 ans s’est joint à l’armée sud‑coréenne pour défendre son pays. Il n’a alors pas tardé à découvrir qu’il n’était pas prêt à vivre les horreurs du combat. Tandis que de jeunes amis mouraient autour de lui, il a supplié Dieu d’épargner la sienne en lui promettant que, s’il lui permettait de vivre, il apprendrait à aimer ses ennemis.

Avec nous

Harrison Odjegba Okene est resté coincé à 30 mètres sous l’eau pendant plus de 72 heures. Il était sur le point de manquer d’air et de foi. Ce Nigérian était cuisinier à bord d’un remorqueur qui a coulé dans l’océan Atlantique en mai 2013. Les 11 autres membres de l’équipage n’ont pas survécu. Harrison a toutefois réussi à atteindre une cabine où il y avait une petite poche d’air, mais la réserve d’air ne cessait de s’amenuiser. La température qui baissait rapidement le faisait frissonner. Réconforté par des psaumes qu’il avait mémorisés, par les prières qu’il adressait à Dieu et par des souvenirs de sa femme, Harrison s’est accroché à la vie. Lorsque les plongeurs sont venus à son secours, ils avaient déjà retiré quatre corps de l’eau et s’attendaient à ce que celui de Harrison soit le cinquième. Mais un des plongeurs a été surpris lorsqu’en étirant le bras pour agripper la main d’Harrison, celui-ci l’a saisi en retour !

Pourquoi ?

Ô Dieu, il était si jeune… marié depuis moins d’un an. J’avais le coeur brisé en pensant à la femme et à la famille élargie de ce jeune homme – en deuil de sa perte alors que d’autres gens venaient les rencontrer. Une question m’est revenue à l’esprit : Ô Dieu, pourquoi lui, et pas moi ? Je souffrais de la même maladie, et j’ai reçu les mêmes traitements de greffe de moelle osseuse. Pourquoi est-il mort alors que mon cancer est en rémission ? À cet instant, Dieu m’a rappelé une fois de plus que lui seul est souverain.

Distractions tactiques

La toute première fois que ma femme et moi avons collaboré à un projet d’écriture, il nous est apparu cruellement évident que la tergiversation serait un obstacle de taille. Elle avait pour rôle de réviser mon travail et de me tenir à mon échéancier ; mon rôle semblait consister à la rendre folle. La plupart du temps, son sens de l’organisation et sa patience ont triomphé de ma résistance aux dates de tombée et au cap à maintenir.

Dire « non » à Dieu

Jane repensait à la conférence pour femmes à laquelle elle avait assisté le week-end précédent. Les femmes présentes avaient toutes vécu des moments difficiles semblables aux siens. Toutefois, elles étaient maintenant libres et épanouies alors que Jane était toujours prisonnière d’un cercle vicieux de mécontentement. Les Écritures à l’étude l’avaient incitée à imiter les autres femmes. Celles‑ci avaient dit « oui » à Dieu, mais Jane lui avait répondu « non ».

La vallée de la vision

La prière puritaine intitulée « la vallée de la vision » parle de la distance entre un homme pécheur et son Dieu saint. L’homme dit à Dieu : « Tu m’as amené à la vallée de la vision… ; cerné par les montagnes du péché, je contemple ta gloire. » Conscient de ses torts, l’homme a encore de l’espoir. Il poursuit : « Les étoiles peuvent être vues depuis les puits les plus profonds, et plus profond est le puits, plus brillantes sont les étoiles. » Enfin, le poème se termine par une requête : « Puissé-je trouver ta lumière dans mes ténèbres… ta gloire dans ma vallée. »

CHERCHER, ET NON SE CACHER

Lorsque notre fille était encore trop jeune pour marcher et ramper, elle s’est créé un moyen de se cacher des gens quand elle voulait qu’on la laisse seule ou avoir gain de cause. Elle se fermait tout simplement les yeux. Kathryn se disait que, si elle ne voyait personne, personne ne la voyait non plus. Elle employait cette tactique dans son siège de voiture lorsqu’un inconnu tentait de la saluer ; elle s’en servait dans sa chaise haute lorsque sa nourriture lui déplaisait ; elle y avait même recours lorsqu’on lui annonçait que l’heure du coucher était venue.