Là où l’Est rencontre l’Ouest
Lors de sa rencontre avec des étudiants originaires de l’Asie du Sud‑Est, un enseignant d’Amérique du Nord a appris une leçon. Après avoir soumis sa classe à un test à choix multiples, il a découvert à sa grande surprise que ses élèves avaient laissés de nombreuses questions sans réponse. En leur rendant leurs examens corrigés, il leur a suggéré de tenter de répondre à toutes les questions la prochaine fois plutôt que de laisser des questions sans réponse. Étonné, l’un de ses élèves a levé la main et lui a demandé : « Et si je tombais par hasard sur la bonne réponse ? Cela laisserait croire que je la connaissais, alors que ce n’était pas le cas. » L’élève et le professeur nourrissaient une perspective et une façon de faire différentes.
Préjugés par association
La mention de son nom m’a fait reculer. Je savais que cette oratrice bien connue avait un excellent témoignage et je n’avais aucune raison justifiable d’éviter d’écouter ses podcasts. Mon dégoût n’avait rien à voir avec elle ni avec la noble cause qu’elle représentait. J’avais été blessée par quelqu’un qui l’idolâtrait. Mes préjugés venaient donc du fait que je l’associais à cette personne.
Le jeu de la comparaison
En allemand, le terme schadenfreude signifie se réjouir du malheur d’autrui. Nous prenons parfois schadenfreude aux erreurs des autres : un politicien que nous n’apprécions pas trébuche sur ses mots ; une personne riche et célèbre fait soudainement faillite. Nous sommes tristes en partie, mais nous nous réjouissons peutêtre secrètement de la tournure des événements.
Ne jugez pas ?
Ne jugez point est probablement le verset le plus populaire au monde. Cette phrase de la Bible semble connue de tous, et elle est souvent mal employée. Un ancien politicien continuait d’envoyer des photos inappropriées de lui par messages textes à des étrangers, même après s’être excusé et avoir donné sa démission dans la honte. Il a dit avec colère à un électeur dégoûté qu’il n’avait aucun droit de le juger. Le pape François, lorsqu’on lui a demandé son avis sur les prêtres homosexuels a répondu : « Qui suis-je pour juger ? » Je crois qu’il voulait dire qu’il n’est pas de son ressort de juger les péchés des gens, mais beaucoup l’ont interprété comme appuyant ce mode de vie.
Impressions
Un matin brumeux dans un port. Un brouillard gris et blafard enveloppe les bateaux, mais un lever de soleil couleur pêche réchauffe la scène. Claude Monet a reproduit cette scène sur son chef d’oeuvre « Impression, soleil levant ». Créé en 1872, ce tableau n’a pas été bien reçu. Le critique français Louis Leroy l’a descendu en flammes en le caractérisant d’un peu mieux qu’un croquis qu’on peut à peine considérer comme un travail fini. Toutefois au fil du temps, l’opinion du monde de l’art a changé. Aujourd’hui, les historiens attribuent à la scène du port de Monet le déclenchement du mouvement impressionniste.
Écouter avec amour
Un certain soir du mois d’août, au Vermont, un jeune missionnaire a parlé devant notre petite assemblée. Le pays où lui et sa femme servaient était en proie à de graves conflits religieux et on le considérait comme trop dangereux pour y élever des enfants. Il nous a d’ailleurs raconté l’épisode déchirant de la fois où sa fille l’avait supplié de ne pas la laisser derrière lui au pensionnat.
Critique sévère
Avez-vous déjà eu, comme moi, une personne faisant partie de votre vie, étant votre amie à plusieurs égards, mais aussi votre critique la plus sévère ? Si oui, savez-vous comment répondre correctement à cette personne ?
Dans mon cas, je sais que mon amie ne me veut que du bien, mais souvent, elle me force à écouter ses commentaires sans d’abord…
LE DÉFAUT TRAGIQUE
En littérature, le défaut tragique constitue un trait de caractère à l’origine de la chute du héros ou de l’héroïne de l’histoire. Cela s’est confirmé dans le cas d’Ozias, qui fut sacré roi à l’âge de 16 ans. Pendant de nombreuses années, il a suivi Dieu ; chemin faisant, Dieu lui a accordé un succès énorme (2 Ch 26.4,5). Par contre, les choses ont changé lorsque « [sa] renommée s’étendit au loin, car il fut merveilleusement soutenu jusqu’à ce qu’il soit devenu puissant. Mais lorsqu’il fut puissant, son cœur s’éleva pour le perdre » (v. 15,16).
JUGEZ BIEN
Après qu’une revue d’actualités nationales a fait paraître en ligne un article nommant ma collectivité au palmarès des dix villes mourantes du pays, des résidants s’en sont offusqués. Ils ont fait connaître leur indignation, en soulignant des preuves du contraire. Un certain résidant s’est donné beaucoup de mal pour réfuter ce dur jugement. Il a recruté des résidants pour qu’ils aillent au centre-ville et apparaissent dans une vidéo présentant la vitalité de notre collectivité. Cette vidéo a capté l’attention du monde entier, et la revue d’actualités a dû reconnaître qu’elle s’était trompée. Cependant, l’organisation qui avait fait la « recherche » a maintenu ses conclusions, même si elles étaient fondées sur des critères limités.
LA PREMIÈRE IMPRESSION
Il y a un certain temps, le Notre Pain Quotidien a publié une méditation que j’avais écrite au sujet d’une jeune femme qui portait un t-shirt sur lequel on pouvait lire : « Love is for loosers (L’amour est pour les perdants) ». Dans cette méditation, j’ai dit combien ce message était triste et j’ai parlé de la souffrance que ce slogan exprimait.
À…