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Nos besoins

Avec son blouson usagé barbouillé de graffitis et son jean vieux de quinze ans, on peut dire que mon fils Seth est un « esprit libre ». Dans la jeune vingtaine, il se démarque par son style éclectique, mais aussi par son éthique du travail incroyable et son grand coeur.

Jalousie et générosité

Thomas J. DeLong, un professeur de la Harvard Business School a remarqué une tendance inquiétante parmi ses étudiants et collègues : l’obsession de la comparaison. Il a écrit : « Les chefs d’entreprise, les analystes de Wall Street, les médecins et autres professionnels sont obsédés par la comparaison de leurs réussites avec celles des autres [...] J’ai interviewé des centaines de professionnels ayant un grand besoin d’accomplissement au sujet de ce phénomène et je me suis rendu compte que la comparaison est devenue presque une épidémie. C’est mauvais pour les individus et pour les entreprises [et cela diminue la satisfaction]. » (Traduction libre) C’est particulièrement mauvais pour les croyants en Jésus.

Rythmes de grâce

Un ami et sa femme, âgés d’un peu plus de 90 ans et mariés depuis 66 ans, ont écrit l’histoire de leur famille pour leurs enfants et les générations à venir. Le dernier chapitre, « A Letter from Mom and Dad » (Une lettre de maman et papa), renferme d’importantes leçons de vie. L’une d’elles m’a amené à faire le bilan de ma propre vie : « Si vous trouvez que le christianisme est épuisant et draine votre énergie, c’est que vous pratiquez une religion plutôt que de jouir d’une relation avec Jésus‑Christ. Votre marche avec le Seigneur ne vous fatiguera pas ; elle vous revigorera, elle renouvellera vos forces et elle dynamisera votre vie » (MT 11.28,29).

Espoir étincelant

Assis à notre table, nous profitions d’une belle soirée en attendant que la serveuse vienne nous voir. Elle s’est présentée et, grâce à son entrain, le courant est immédiatement passé entre nous, même si nous venions de la rencontrer. Toutefois, au fil de notre repas, mon mari et moi avons relevé les commentaires d’autodénigrement qu’elle disait chaque fois qu’elle venait à notre table. Nous lui avons parlé avec assurance de la beauté de Dieu en elle et lui avons demandé de prier avec elle. Le lendemain matin, à ma grande surprise, j’ai reçu d’elle une demande d’amitié sur Facebook. Ni mon mari ni moi n’avions mentionné notre nom ou celui de l’Église où nous servons.

Coram Deo

Coram Deo. Les chrétiens du XVIe siècle utilisaient cette expression latine pour évoquer une idée profonde. Coram Deo signifie « devant la face de Dieu ». Cela veut dire que nous vivons devant le Dieu qui voit tout ce que nous sommes et ce que nous faisons, et que nous devrions vivre en conséquence. Vivre devant la face de Dieu veut dire que nous marchons avec intégrité sous son regard d’amour. Son sourire est tout ce qui compte vraiment pour nous.

L’honneur rencontre l’honneur

La simplicité empreinte de solennité et de magnificence avec laquelle la relève de la garde se déroule devant la tombe du soldat inconnu au cimentière national d’Arlington m’a toujours impressionné. L’événement soigneusement orchestré constitue un hommage émouvant aux soldats dont le nom – et le sacrifice – n’est « connu que de Dieu ». Tout aussi émouvants sont les instants de marche militaire en privé lorsque la foule est partie : le va-et-vient incessant, heure après heure, jour après jour, malgré les pires intempéries.

Pas un seul passereau

Ma mère, si digne et si décente durant toute sa vie, était maintenant alitée dans un hospice, dont un vieillissement débilitant la rendait captive. Sa respiration était difficile. Son état en déclin contrastait avec la superbe journée de printemps qui, par la fenêtre, l’invitait à sortir prendre l’air.

« Suis-moi »

Chaque année, en Afrique du Sud, des centaines de garçons âgés de trois à huit ans prennent part à un tournoi de rugby. Même si ce tournoi est moins excitant que celui des adultes, les enfants et les parents le prennent au sérieux. Car c’est là où la passion naît pour l’un des sports les plus populaires de l’Afrique du Sud. Les jeunes garçons rêvent de jouer un jour pour l’équipe nationale. En grandissant, toutefois, la compétition s’intensifie et seulement les meilleurs joueront pour les Springboks, la meilleure équipe du pays.

Semer des graines

J’ai reçu un merveilleux courriel d’une femme qui m’écrivait : « Votre mère était ma maîtresse de première année à Putnam City, en 1958. Elle était excellente et très gentille, mais stricte ! Elle nous a fait apprendre le Psaume 23 et le réciter devant la classe, ce qui m’a terrifiée. Reste que c’est le seul contact que j’ai eu avec la Bible jusqu’en 1997, lorsque je suis devenue chrétienne. Or, le souvenir de Mme. McCasland m’est alors revenu en force au cours de la lecture de ce psaume. »

Détruit et reconstruit

Après avoir remporté le Tournoi des Maîtres en 1997, un golfeur professionnel a décidé de modifier son élan, une décision qui a déconcerté les experts du golf. Lors des deux années suivantes, il n’a pas gagné de tournoi majeur, mais il a fini par redevenir le numéro un mondial du golf. Le golfeur a affirmé qu’il était essentiel pour lui de désapprendre son ancien élan puisqu’il avait besoin de se débarrasser de ses mauvaises habitudes pour mieux jouer.