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Miséricorde attendue et reçue

Lorsque je me suis plainte de ce que les choix d’une amie qui l’enfonçaient dans le péché m’affectaient, la femme avec qui je priais chaque semaine a mis sa main sur la mienne en me disant : « Prions donc pour nous tous. »

Voir Dieu

Les caricaturistes installent leur chevalet dans des endroits publics pour y peindre des gens qui sont disposés à acquérir, moyennant un prix modeste, une image humoristique d’eux‑mêmes. Leurs dessins nous amusent parce qu’ils exagèrent un ou plusieurs de nos traits physiques d’une manière à le rendre à la fois reconnaissable et comique.

Poursuivi par la grâce

Un ami de mon groupe de discussion biblique a ri lorsque j’ai dit que je tentais de fuir Dieu. J’ai souri, mais je ne plaisantais pas. Dieu insistait pour que je cesse d’exiger la justice et que je fasse preuve de grâce ; cela m’a rempli de ressentiment. J’avais envie de brandir le poing (comme l’aurait peut-être fait le prophète Jonas) et de crier : « Tu veux que j’aille où, et que je fasse quoi ?! »

Quelqu’un à toucher

Les passagers d’un métro du Canada ont été les témoins de l’émouvante conclusion d’une situation tendue. Ils ont regardé une septuagénaire tendre gentiment la main à un jeune homme dont la voix forte et les propos dérangeants faisaient peur aux autres passagers. Par sa gentillesse, cette dame a apaisé l’homme, qui s’est effondré au sol et a éclaté en sanglots. La dame a reconnu par la suite avoir eu peur, mais en précisant ceci : « Je suis maman et il avait besoin que quelqu’un le touche. » Bien que le bon sens lui aurait dicté de garder ses distances, elle a couru le risque d’aimer.

Sa merveilleuse face

Mon fils de quatre ans est un véritable moulin à paroles et à questions. Je me plais à parler avec lui, mais il a acquis la fâcheuse habitude de me parler en ayant le dos tourné. Je dois souvent lui rappeler : « Je ne t’entends pas, regarde‑moi quand tu me parles s’il te plaît. »

Cadenassé par l’amour

En juin 2015, la ville de Paris a retiré de la grille du Pont pédestre des Arts des cadenas pesant au total quarante‑cinq tonnes. En guise de geste romantique, les couples inscrivaient leurs initiales sur un cadenas, l’attachaient à la grille, le verrouillaient et en jetaient la clé dans la Seine.

Splendeurs éternelles

C. S. Lewis a saisi l’essence de l’humanité et l’a reproduite grâce à ces mots bien choisis dans The Weight of Glory (Le poids de gloire) : « Il n’existe pas de gens ordinaires. Vous n’avez jamais parlé à un simple mortel » (Traduction libre). Il a ensuite souligné le fait, poignant et biblique, que chacun de nous deviendra soit une « horreur immortelle », soit une « splendeur éternelle ».

Trop de plaisir ?

Dans le film pour enfants L’Ère de glace : La dérive des continents (ou Âge de glace en France), des créatures en grand nombre tentent de sauver le monde d’un désastre imminent. Toutefois, deux opossums nommés Crash et Eddie ne pensent qu’à jouer et à avoir du plaisir.

Changer des coeurs

Le dernier jour de la guerre de Sécession, l’officier Joshua Chamberlain était à la tête de l’armée de l’Union. Ses soldats se sont alignés de chaque côté de la route que l’armée des confédérés devait emprunter pour se rendre. Il aurait suffi d’une parole déplacée ou d’un geste agressif pour changer la paix tant attendue en massacre. Dans un geste aussi brillant qu’émouvant, Chamberlain a ordonné à ses troupes de saluer leurs adversaires ! Il n’y a pas eu la moindre raillerie, ni de propos incendiaires – que des fusils et des épées brandis en l’honneur des vaincus.

À un jet de pierre

En amenant de force une femme adultère à Jésus, les chefs religieux ne pouvaient savoir qu’ils l’amenaient ainsi à s’approcher à un jet de pierre de la grâce. Ils espéraient discréditer le Seigneur. Si Jésus leur disait de laisser aller cette femme, ils pourraient prétendre qu’il transgressait la loi mosaïque. Par contre, s’il la condamnait à mort, la multitude qui le suivait perdrait foi en ses paroles empreintes de miséricorde et de grâce.