Bénédictions inattendues
On peut voir les béatitudes comme une ligne de conduite à suivre. Dans ce cas, pensons-nous, Jésus veut que l’on soit humble (Mt 5.5), miséricordieux (v. 7), ayant le coeur pur (v. 8) et procurant la paix (v. 9).
PLUS QU’ASSEZ
En recevant un grand groupe chez moi, j’ai craint que ce que j’avais prévu ne suffise pas à nourrir tous mes invités. Je n’aurais toutefois pas dû m’en faire. Plusieurs amis ont apporté, sans que je m’y attende, des plats additionnels, si bien que nous avons tous pu savourer le supplément-surprise. Nous avons eu plus qu’assez de nourriture, si bien que nous avons pu nous partager toute cette abondance.
FEU ET PLUIE
En ravageant les splendides canyons à proximité de Colorado Springs, un incendie de forêt a détruit l’habitat naturel de toutes sortes d’espèces sauvages et des centaines de maisons. Des gens de tout le pays ont alors crié à Dieu, le suppliant d’envoyer la pluie éteindre les flammes, de mettre fin à toute cette destruction et de donner du répit aux sapeurs-pompiers. Les prières de certaines personnes comportaient une condition intéressante : que Dieu use de miséricorde en envoyant de la pluie sans éclairs, pour éviter que naissent d’autres incendies.
LA VIE QUE L’ON VOUDRAIT VOIR
Le Festival annuel du livre du Texas, qui se tient à Austin, attire des milliers de gens qui aiment y chercher des livres, assister à des discussions dirigées par des auteurs de renom et obtenir des conseils auprès d’écrivains professionnels. Lors de l’un de ces festivals, un auteur de fiction pour jeunes adultes a dit aux gens qui désiraient écrire : « Écrivez le livre que vous désirez trouver dans les rayons. » Voilà une recommandation puissante en matière d’écriture et de vie. Et si nous décidions de vivre comme nous aimerions que tous les autres vivent ?
RATTRAPER LE TEMPS PERDU
Personne ne peut affirmer n’avoir aucun regret. Nous nous engageons souvent sur les sentiers de mauvais choix – certains étant plus longs que d’autres –, ce qui risque de longtemps nous affecter corps, âme et esprit.
LA LEÇON
Durant des retrouvailles entre anciens du lycée, un été, quelqu’un est venu me taper sur l’épaule. En lisant le porte-nom de la femme, mon esprit m’a ramené des années en arrière. Je me suis rappelé un billet fermement plié et inséré dans la fente de mon casier. Il contenait des paroles cruelles de rejet qui avaient piqué mon amour-propre et qui m’avaient anéantie. Je me rappelle m’être dit : Quelqu’un devrait te donner une leçon quant à la façon de traiter les gens ! Même si j’avais l’impression de revivre ce douloureux épisode de l’adolescence, je me suis forcée à lui sourire faussement et je me suis mise à prononcer des paroles dépourvues de sincérité.
UNE FRÉNÉSIE ALIMENTAIRE
Les gens qui étudient les requins nous disent que ces derniers sont plus susceptibles de passer à l’attaque lorsqu’ils détectent du sang dans l’eau. Le sang déclenche leur mécanisme d’alimentation, si bien qu’ils attaquent, souvent en groupe, engendrant ainsi une frénésie alimentaire fatale. Le sang dans l’eau trahit la vulnérabilité de la cible.
SURPRIS PAR DIEU
Si Naomi avait rêvé de retourner chez elle prospère à tous égards, son entrée à Bethléhem aurait été cauchemardesque. À l’étranger, elle avait perdu son mari et deux de ses fils, et voilà qu’elle rentrait au bercail avec seulement sa belle-fille Ruth et le cœur brisé. Pour en témoigner, elle a dit à ses anciens voisins : « Ne m’appelez pas Naomi [ agréable ] ; appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a remplie d’amertume » (Ru 1.20).
L’AFFLICTION DE A À Z
Jérusalem était la proie des flammes, et le prophète Jérémie pleurait. La plupart des gens n’avaient prêté aucune attention à sa prédiction du jugement divin. Et voilà que sa terrible prophétie se réalisait dans une scène d’horreur. Le court livre des Lamentations raconte le processus d’affliction du prophète par rapport à la destruction de Jérusalem.
DE BONS VOISINS
Quand on a fermé l’espace aérien après les attaques du 11 septembre 2001, des avions ont dû atterrir à l’aéroport le plus proche. Près de 40 avions ont atterri à Gander, à Terre-Neuve. Du coup, cette petite collectivité canadienne a doublé sa population lorsque des milliers de passagers apeurés y sont arrivés. Les Terre-Neuviens leur ont ouvert leur foyer, et les autorités ont converti des lycées, des salons, des églises et des salles de réception en lieux d’hébergement. Les voyageurs coincés ont été éblouis par la générosité et la bonté de leurs voisins.