Quand les bois s’éveillent
L’espoir de voir arriver le printemps aide les habitants du Michigan à traverser leurs hivers froids et neigeux. Or, cet espoir est récompensé au mois de mai. La transformation qui s’opère alors est remarquable. Les branches qui semblent sans vie le 1er mai saluent les passants à la fin du mois dans leurs parures verdoyantes. Même si ce changement est imperceptible au jour le jour, à la fin mai, les arbres de mon jardin sont passés du gris au vert.
Poursuivez votre ascension !
Richard avait besoin d’un coup de pouce, et on lui en a fourni un. Il escaladait des rochers avec son ami Kevin, qui servait d’assureur (la personne chargée de sécuriser la corde). Épuisé et prêt à renoncer, Richard a demandé à Kevin de le redescendre au sol. Kevin l’a toutefois exhorté à continuer, en lui indiquant qu’il s’était rendu trop loin pour abandonner maintenant. Suspendu dans les airs, Richard a alors décidé de persévérer. Chose étonnante, il est parvenu à reprendre le contact avec le rocher et à achever son ascension en raison de l’encouragement de son ami.
Victoire sur la mort
Il est difficile pour moi d’écrire cette méditation puisque je dois me pencher sur l’un des maux les plus sombres de notre monde actuel : le terrorisme. Récemment, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a permis de voir plus clairement la puissance et le soutien de la Parole de Dieu – même au milieu de la terreur causée par de mauvaises actions.
Une nécrologie en trois mots
Avant de mourir, Stig Kernell a fait savoir aux gens du funérarium de la place qu’il ne souhaitait pas avoir de nécrologie traditionnelle. Ce Suédois leur a plutôt donné pour directive de ne publier que trois mots pour souligner son décès : « Je suis mort. » Lorsque M. Kernell est décédé, à l’âge de 92 ans, ce sont précisément ces mots qui ont été publiés. Or, en raison de son audace et de sa simplicité, cette nécrologie inhabituelle a capté l’attention des journaux du monde entier. Par un étrange coup du sort, la curiosité qu’a suscitée cet homme par sa nécrologie en trois mots a fini par attirer sur sa mort davantage d’attention, jusqu’à celle de l’opinion internationale, qu’il ne l’avait voulu.
La Source de vie
En 2012, grâce au rappeur Drake et au véhicule suralimenté que sont les médias sociaux, l’acronyme « YOLO » est devenu populaire. Il signifie : « You Only Live Once » (On ne vit qu’une seule fois). Bien que YOLO ait invité les gens à repousser les limites, on s’en est servi pour justifier des décisions irresponsables. La réponse à la conduite en état d’ébriété, aux stationnements illégaux, au manque de respect envers ses parents ou au séchage de cours était simplement YOLO. À la base, cela signifie que ma vie m’appartient et je la vis comme je l’entends.
Revendiquer
Ma mère a pris l’habitude de nous demander si nous aimerions conserver certaines de ses choses une fois qu’elle nous aurait quittés. Elle a tendance à accumuler les biens, et ma soeur et moi avons répondu à ses réflexions sur la mort avec un humour léger en lui disant de ne pas cacher d’argent dans sa maison parce que nous envisageons de la vendre entièrement meublée après sa mort. Quand j’ai réalisé l’autre jour que ma mère avait conservé une couronne de vigne fabriquée par mon père il y a plus de vingt ans, je lui ai dit, un peu en plaisantant, d’inscrire mon nom dessus.
Dieu a tant aimé…
Le 28 juillet 2014 a marqué le 100e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale. Dans les médias britanniques, de nombreux débats et documentaires ont retracé le début de ce conflit de quatre ans. Même le programme télévisé M. Selfridge, basé dans un vrai magasin à Londres, inclut un épisode de 1914 montrant de jeunes employés faisant la queue pour s’engager comme volontaires dans l’armée. En observant ces expressions de sacrifice de soi, j’ai senti ma gorge se nouer. Ces soldats étaient si jeunes, si enthousiastes, et si incertains de revenir de l’horreur des tranchées.
Vivant
La respiration laborieuse et la peau blême, elle n’était plus que l’ombre de la femme pleine de vivacité dont les rires résonnaient dans toutes les pièces où se tenaient des réunions familiales. Ceux qui l’aiment entrent et sortent en tentant de lui rendre une dernière visite et en l’étreignant pour une dernière fois. Ils attendent et regardent.
Un homme innocent
Le 15 avril 1865, membres de la famille, médecins et dignitaires sont rassemblés autour du lit du président américain Abraham Lincoln. Ce dernier est inconscient et sur le point de mourir d’une blessure par balle qu’un assassin a tirée sur lui.
Au bout du compte
Le grand missionnaire Adoniram Judson a perdu la foi alors qu’il était à l’université et qu’il a adhéré à la vision de Jacob Eames, un déiste qui croyait que Dieu n’intervient jamais dans notre vie. Lors d’un voyage, Judson séjourne dans une auberge de village, dans la chambre à côté d’un homme mourant. Les gémissements de l’homme gardent Judson éveillé et il se met à penser à la mort. Est-il prêt à rencontrer Dieu ? Le lendemain matin, Judson apprend que l’homme est mort. Il demande à l’aubergiste s’il connaît l’identité du défunt. « Oh ! oui. Un jeune homme de l’université de Providence. Son nom était Eames… Jacob Eames. »