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S’en tirer impunément

En juin 2004, dans une galerie d’art de Vancouver, la fondeuse canadienne Beckie Scott a reçu une médaille d’or olympique. Un fait intéressant, car les Jeux olympiques s’étaient tenus en 2002 en Utah. Scott y avait alors remporté le bronze, arrivant derrière deux athlètes que l’on avait disqualifiées quelques mois plus tard après avoir découvert qu’elles s’étaient dopées.

La foi en action

Se rendant en voiture à l’épicerie, une de mes amies a remarqué une femme qui marchait le long de la route. Mon amie s’est alors sentie poussée à faire demi‑tour pour lui offrir de la prendre à bord. Puis elle s’est attristée d’entendre sa passagère lui dire qu’elle n’avait pas les moyens de prendre l’autobus, ce qui l’obligeait à rentrer chez elle en parcourant à pied de nombreux kilomètres par une chaleur et une humidité étouffantes. Non seulement devait‑elle faire tout ce chemin pour rentrer chez elle, mais encore elle avait également marché plusieurs heures ce matin‑là pour arriver au travail à quatre heures.

Des oeuvres inachevées

Au moment de sa mort, le grand artiste Michel-Ange a laissé derrière lui de nombreux projets inachevés. Il faut quand même savoir que, dans le cas de quatre de ses sculptures, il n’a jamais eu l’intention de les terminer. Bien que L’esclave barbu, L’esclave Atlas, L’esclave s’éveillant et Le jeune esclave puissent sembler inachevés, ces oeuvres sont telles que Michel‑Ange les a voulues. L’artiste désirait ainsi illustrer le sentiment qu’un esclavage sans fin pouvait faire éprouver.

La nécessité de se souvenir

Microsoft Corporation a réalisé une étude sur la capacité d’attention des humains ; les résultats sont quelque peu loufoques et humiliants. Les chercheurs ont découvert que l’humain moderne a une capacité d’attention d’environ huit secondes ; le bombardement constant des médias à notre endroit en étant partiellement responsable. Comparez ce résultat avec l’attention d’un poisson rouge qui est de neuf secondes.

Termes bannis

Chaque année, la Lake Superior State University aux États-Unis publie une liste de mots agaçants qui devraient être bannis. Au premier rang de leur liste de 2013 se trouve selfie, un terme qui a reçu plus de nominations qu’aucun autre. Twerking, hashtag et twittersphere sont d’autres termes qui ont reçu beaucoup de votes. Cette liste me rappelle que la langue est en perpétuel changement et qu’elle peut nous persuader, nous impressionner ou nous agacer.

De longues ombres

Il y a longtemps, ma femme et moi sommes descendus dans une auberge rustique du lointain Yorkshire Dales, en Angleterre. Il s’y trouvait quatre autres couples, tous Britanniques et inconnus de nous. Assis au salon un soir en train de prendre notre café de fin de repas, nous avons vu la conversation changer de cap : « Que faites‑vous dans la vie ? » À l’époque, j’étais président du Moody Bible Institute, à Chicago, dont j’ai présumé que personne ne connaîtrait le nom et le fondateur, D. L. Moody. Or, la mention de cette école m’a valu une réponse tant immédiate que surprenante : « De Moody et de Sankey… ce Moody‑là ? » Puis un autre client de l’auberge a renchéri : « On a à la maison un livre de cantiques de Sankey et la famille se réunit souvent autour du piano pour en chanter quelques‑uns. » Je n’en revenais tout simplement pas ! L’évangéliste Dwight Moody et son musicien, Ira Sankey, avaient tenu des réunions dans les îles britanniques plus de 120 ans auparavant, et leur influence s’y faisait encore ressentir.

OEuvre d’art

Carrie Stuart Parks est une auteure de talent et une artiste primée. Mais vous y réfléchirez peut-être à deux fois avant de souhaiter lui servir de modèle. Mme Parks est une artiste judiciaire formée par le FBI. La plupart de ses « oeuvres » sont des portraits de criminels qu’elle réalise en se basant sur des témoignages et des visages de victimes non identifiées qu’elle dessine après en avoir vu la dépouille mortelle.

Tiède

Par la grâce de Dieu, ma famille et moi connaissons peu de difficultés financières. Nous avons tout ce dont nous avons besoin et presque tout ce que nous souhaitons. Cette situation me fait peur, puisqu’elle ressemble à celle de l’Église de Laodicée. Celle-ci disait : « Je suis riche, je me suis [enrichie], et je n’ai besoin de rien », mais Jésus lui a répliqué : « [Tu] ne sais pas que tu es [malheureuse], misérable, pauvre, aveugle et [nue] » (AP 3.17).

Afin que nous les pratiquions

En lisant Éphésiens 2.10 dans une version contemporaine anglaise, j’ai été frappé de voir que l’expression « afin que nous les pratiquions » avait été traduite par « notre mode de vie. »

Plein de foi

Au lieu d’utiliser la salutation « Fidèlement vôtre », de nombreux Ougandais terminent leur lettre par « Plein de foi », qu’ils font suivre de leur nom. Chaque fois que je reçois une lettre qui se termine par cette salutation (ce qui est fréquent dans un pays où beaucoup de gens communiquent encore au moyen du papier et d’un stylo), je me demande ce que cela veut dire d’être « plein de foi » – d’avoir un coeur qui déborde de confiance en l’Éternel.