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Termes bannis

Chaque année, la Lake Superior State University aux États-Unis publie une liste de mots agaçants qui devraient être bannis. Au premier rang de leur liste de 2013 se trouve selfie, un terme qui a reçu plus de nominations qu’aucun autre. Twerking, hashtag et twittersphere sont d’autres termes qui ont reçu beaucoup de votes. Cette liste me rappelle que la langue est en perpétuel changement et qu’elle peut nous persuader, nous impressionner ou nous agacer.

Un seul Spectateur

En tant que prédicateur, je me soucie, avec raison, du contenu de chacune de mes prédications du dimanche. Je dois avouer cependant que je peux tomber dans un piège : celui d’accorder plus d’importance à ce que les gens pensent de mon message qu’au fait qu’ils le comprennent ou que mes paroles les bénissent, ainsi que le Seigneur. Il peut m’arriver de trop m’inquiéter de l’accueil que réserveront les membres de mon Église à mon message. Si j’aperçois un front plissé dans l’assemblée, surtout lorsqu’il s’agit de quelqu’un que je connais bien et dont je respecte la vie spirituelle, cela nuit à la fluidité de mon message et me consterne.

Mieux que moi-même

Charles se plaignait à un ami de ses douleurs au bas du dos. Il se cherchait une oreille sympathique pour l’écouter, mais son ami lui a répondu avec franchise : « Ce n’est pas ton dos le problème, lui a-t-il fait remarquer, c’est ton ventre. Il est si gros qu’il tire sur ton dos. »

L’obsession des comparaisons

Thomas J. DeLong, professeur de l’école d’administration de Harvard, a remarqué une tendance troublante parmi ses élèves et ses collègues, « l’obsession des comparaisons ». Il écrit à ce sujet : « Plus que jamais auparavant […] les chefs d’entreprise, les analystes de Wall Street, les avocats, les médecins et autres professionnels comparent leurs réalisations avec celles d’autres personnes de manière obsessionnelle. […] Or, cela nuit aux personnes et aux entreprises. En définissant la réussite selon des critères externes plutôt qu’internes, on amoin-drit son degré de satisfaction et son engagement. »

Dynamite et culte du moi

Alfred Nobel a inventé le détonateur en 1863 et la capsule détonante deux ans plus tard. Puis en 1867 il a inventé la dynamite en espérant que celle-ci révolutionne l’industrie minière et celle de la construction. C’est ce qui est arrivé en effet, mais la dynamite est aussi devenue la base des munitions au cours du siècle qui a suivi, et certaines variantes sont encore utilisées de nos jours dans des guerres. Nobel serait probablement triste de constater que ce qu’il a conçu pour faire du bien a été utilisé pour causer beaucoup de destruction.

Plus grand que notre ego

J’ai déjà eu un patron qui détenait l’ultime pouvoir de notre organisation. Il avait pour but de toujours nous rappeler que c’est lui qui dirigeait la barque. Cet homme avait réussi à gérer le bureau avec une poigne de fer, mais il était très seul. Les choses auraient pu être tellement différentes s’il avait été un peu plus humble et s’il s’était permis d’entretenir des relations amicales avec ses employés !

Profondément orgueilleux

Il se croit vraiment quelqu’un ! » s’exclama mon ami au sujet d’un chrétien que nous connaissions. Nous avions cru discerner en lui de l’orgueil. En peu de temps, nous avons appris qu’il avait été trouvé coupable de quelque méfait grave. Le fait de s’élever ne lui avait apporté que des ennuis. Nous avons alors compris que nous n’étions pas à l’abri de cette tentation.

Les deux ours

Voilà quelques années, mon épouse Carolyn et moi avons campé sur les flancs du mont Rainier, dans l’État de Washington. En regagnant notre campement, un soir, on a vu, au beau milieu d’une prairie, deux ours mâles se cogner les oreilles réciproquement. Nous nous sommes arrêtés pour regarder.

Effondrement

Nous sommes devenus très bons, se vante Raleigh Becket. Son frère et lui pilotaient un Jaeger, un énorme robot de combat qui se bat contre des créatures, semblables à des dinosaures, appelées Kaiju, telles que décrites dans le film Pacific Rim. Dans leur arrogance, les frères désobéissent aux ordres et, insouciants, se lancent dans la mission de combattre un énorme Kaiju par eux-mêmes. La gigantesque bête détruit leur Jaeger qui finit par s’écrouler dans la défaite. Puis, Raleigh, horrifié, voit son frère se faire tuer par le monstre alors qu’il ne peut rien faire pour l’aider.

Orgueil destructeur

Dans le dessin animé de 1991 La Belle et la Bête, Gaston est le héros costaud et égocentrique du village. C’est un « homme viril » admiré par les habitants et désiré par plusieurs jeunes femmes de la ville. La plupart d’entre elles sont ses grandes admiratrices et ferment les yeux sur son comportement odieux, sauf la jeune et jolie Belle.