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Levez la main

La chorale St. Olaf de Northfield, au Minnesota, est réputée pour sa belle musique vocale. Elle doit son excellence en partie au processus de sélection de ses membres. On choisit chacun en fonction non seulement de la qualité de sa voix, mais aussi de sa capacité à bien harmoniser celle‑ci avec l’ensemble des chanteurs. Elle excelle également parce que tous ses membres s’entendent pour accorder la priorité à la chorale et se sont engagés à respecter un horaire strict de répétitions et de concerts.

Hors de l’abîme

Pourquoi ai-je nié plusieurs fois que je le connaissais ? Comment ai-je pu trahir ainsi sa confiance ? Simon se torturait probablement l’esprit avec ces questions et bien d’autres alors qu’il s’éloignait honteux de la cour. Il venait tout juste de renier son Maître et Seigneur trois fois.

Plus malin

En 1729 le philosophe français Voltaire se doute qu’il peut gagner à la loterie. Lui et un ami statisticien ont calculé que le gros lot serait plus élevé que le coût de tous les billets. Ils rassemblent donc leur argent avec celui d’autres amis, et achètent le plus de billets qu’ils peuvent. Ils gagnent et partagent l’argent du prix. Être plus malin que le gouvernement est payant – Voltaire reçoit plus d’un million de francs. Mais certains pourraient croire qu’il n’a pas tout à fait joué franc-jeu.

Fin heureuse

Un ami m’a raconté la fois où il regardait le football à la télévision et sa jeune petite‑fille jouait près de lui. En colère contre le mauvais jeu de son équipe, il a saisi la première chose qui lui est tombée sous la main et l’a jetée par terre. C’est ainsi qu’il a cassé le jouet préféré de sa fillette, lui brisant le coeur du même coup. Mon ami a immédiatement serré sa fille dans ses bras et lui a demandé pardon. Il a remplacé le jouet et il a cru que l’affaire était réglée, mais il ignorait à quel point sa fureur avait apeuré sa petite de 4 ans et elle ignorait la profondeur de son propre chagrin. Avec le temps, toutefois, elle a fini par pardonner à son père.

Un père qui court

Chaque jour, un père s’étirait le cou pour voir la route qui s’étendait au loin, dans l’attente du retour de son fils. Et chaque soir, il allait se coucher déçu. Un jour, par contre, une silhouette solitaire s’est dessinée à l’horizon, contre le ciel cramoisi. Se pourrait‑il que ce soit mon fils ? s’est demandé le père. C’est alors qu’il a reconnu sa démarche nonchalante. Oui, c’est sûrement mon fils !

SE FAIRE ATTEINDRE

Un pasteur a raconté cette histoire à son propre sujet dans le journal de sa localité. Il discutait avec un homme âgé qui venait de lui être présenté. « Alors, vous travailliez avant pour une entreprise de services ? » lui a demandé le pasteur, en nommant l’entreprise en question. « C’est ça », lui a répondu l’homme. Le pasteur lui a indiqué que, lorsqu’il était enfant, les câbles de cette entreprise traversaient la propriété de ses parents. « Où viviez-vous ? » s’est informé l’homme. En entendant la réponse du pasteur, l’homme a déclaré : « Je me rappelle cette propriété. J’avais beaucoup de mal à garder les panneaux d’avertissement sur pied. Les jeunes les faisaient toujours tomber en lançant des choses contre eux. » Lorsque l’embarras a fait rougir le pasteur, l’homme lui a dit : « Vous étiez de leur nombre, n’est-ce pas ? » Et c’était le cas.

ALOURDI

La date du 10 août 1628 a marqué un jour sombre de l’histoire de la marine. Ce jour-là, le contre-torpilleur royal Vasa a pris la mer. Faisant la fierté de la marine suédoise, ce bâtiment richement décoré et muni de soixante-quatre canons, que l’on avait mis deux ans à construire, a coulé à peine à un mille de la terre. Que s’est-il passé ? Son tonnage était trop lourd pour lui permettre de rester à flot. Son poids excédentaire a emporté le Vasa au fond de l’océan.

SE VOIR REFUSER LE PARDON

Je mangeais un midi avec deux hommes qui avaient ouvert leur vie à Christ lorsqu’ils étaient en prison. Le fait que la famille à qui il avait volé des choses refusait de le lui pardonner décourageait le plus jeune des deux.

Pardonner au requin

Lucy Magnum faisait du bodyboard dans l’océan lorsqu’un requin a planté ses dents dans sa jambe. Ses parents se sont précipités vers elle et ont appliqué une pression sur sa jambe en attendant l’arrivée des ambulanciers. Lucy a dit avec raison : « Je déteste les requins. » Ses parents lui ont répondu gentiment que le requin n’avait fait que suivre son instinct. Lucy a réagi avec grâce en disant : « Je me fiche de ce que le requin m’a mordu. Je lui pardonne. »

Le péché, c’est sérieux

Dans son livre He Sent Leanness (Il a envoyé le dépérissement), David Head reprend une confession publique traditionnelle du péché retrouvé dans le Livre de la Prière Commune et offre un regard satirique sur notre banalisation du péché : « Parents bienveillants et complaisants : nous avons commis quelques erreurs de jugement, mais ce n’était pas vraiment notre faute. À cause de forces hors de notre contrôle, nous avons parfois négligé d’agir selon notre intérêt. Nous avons fait de notre mieux tenant compte des circonstances. Nous sommes heureux de dire que nous nous en sommes bien tirés, et peut-être mieux que la moyenne. Soyez fidèles à vous-même avec ceux qui sont conscients de leurs imperfections. » Ah ! qu’il est facile de se confier dans sa propre droiture et de justifier ses péchés !