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Langues enflammées

Ces derniers mois, ma femme et moi avons eu quelques conversations sérieuses qui ont fait ressurgir de profondes blessures. Au milieu de la tristesse, j’ai dû tenir compte d’une blessure tenace que j’avais infligée à son cœur.

Des blessures amicales

J’ai reçu d’un ami proche un courriel dont le sujet était : « Je suis trop vieux pour ça ! » Il m’a parlé de son récent supplice : un tour de montagne russe avec son fils de 12 ans. Le tour n’a duré qu’une minute, mais il l’a trouvé horrible. Il n’a pas été malade physiquement, mais il n’a pas non plus mangé du reste de la journée.

Espoir étincelant

Assis à notre table, nous profitions d’une belle soirée en attendant que la serveuse vienne nous voir. Elle s’est présentée et, grâce à son entrain, le courant est immédiatement passé entre nous, même si nous venions de la rencontrer. Toutefois, au fil de notre repas, mon mari et moi avons relevé les commentaires d’autodénigrement qu’elle disait chaque fois qu’elle venait à notre table. Nous lui avons parlé avec assurance de la beauté de Dieu en elle et lui avons demandé de prier avec elle. Le lendemain matin, à ma grande surprise, j’ai reçu d’elle une demande d’amitié sur Facebook. Ni mon mari ni moi n’avions mentionné notre nom ou celui de l’Église où nous servons.

Un petit feu

Par un dimanche soir de septembre, la plupart des gens dormaient quand un petit incendie a éclaté à la pâtisserie de Thomas Farriner dans la rue Pudding Lane. Les flammes n’ont pas tardé à se propager de maison en maison, si bien que toute la ville s’est retrouvée en proie au grand incendie de Londres de 1666. Le brasier qui a ainsi réduit en cendres les quatre cinquièmes de la ville a jeté à la rue plus de 70 000 personnes. Une telle destruction engendrée par un si petit feu !

Ce dont nous parlons

En Grande-Bretagne, nous aimons parler de la météo. Nous en parlons avec les gens que nous connaissons et ceux que nous venons de rencontrer. Nous en parlons au début d’une réunion de travail ou lors d’un repas. Parfois, nous n’abordons le sujet que pour briser la glace ; c’est une façon de commencer ou de développer une conversation. Souvent, toutefois, ce n’est qu’un moyen d’être amical tout en évitant l’intimité, la profondeur ou le sentiment d’engagement. Ainsi, discuter de la pluie et du beau temps nous permet de garder une certaine distance tout en étant sympathiques.

Non‑envoi

Vous est‑il déjà arrivé d’envoyer un courriel pour vous rendre compte soudain que vous l’aviez destiné à la mauvaise personne ou qu’il contenait des propos durs et blessants ? Si seulement on pouvait arrêter son envoi d’un simple clic de souris. Eh bien, on le peut désormais. Plusieurs entreprises offrent maintenant une option qui nous accorde un court laps de temps avant d’envoyer un courriel depuis notre ordinateur. Ensuite, le courriel se change en parole exprimée et que l’on ne peut donc plus reprendre. Au lieu d’y voir une panacée, l’option « non‑envoi » devrait nous rappeler qu’il est primordial de mettre une garde à nos lèvres.

Et vous ?

Emily écoutait un groupe d’amis parler de leurs traditions familiales relatives à l’Action de grâces. « Chaque personne dans la pièce indique à tour de rôle ce dont elle est reconnaissante envers Dieu », a expliqué Gary. En racontant le repas et la séance de prière d’une Action de grâces type en famille, Randy en a évoqué une passée avec son père avant sa mort : « Même si papa souffrait de démence, sa prière d’action de grâces était lucide », en ajoutant : « Ma famille passe toujours de précieux moments à chanter ensemble, et mamie est insatiable ! » Or, Emily se sentait de plus en plus triste et jalouse en repensant à sa propre famille, si bien qu’elle s’en est plainte : « On a pour tradition de manger de la dinde et de regarder la télévision sans jamais mentionner Dieu ni la moindre gratitude. »

Le silence de Jésus

Le silence. Cela a constitué sa seule réponse. Le silence et quelques dessins tracés dans le sable.

Des paroles importantes

On estime que six milliards d’exemplaires de la Bible ont été vendus un peu partout, ce qui en fait le livre le plus vendu au monde. L’Américain moyen en possède trois ou quatre exemplaires. Selon un sondage fait en 2012, cependant, 18 pour cent de ceux qui vont à l’église ont révélé ne la lire que rarement ou même jamais, et 22 pour cent ont affirmé ne la lire qu’une fois par mois. Seulement 19 pour cent ont dit la lire chaque jour. Lamar Vest, président de l’American Bible Society, en a conclu : « Il doit y avoir environ cinq Bibles sur les étagères de chaque foyer américain. Les Américains achètent des Bibles… mais ne les lisent pas. »

Des paroles d’encouragement

Peu de temps après la mort de son père, C. S. Lewis, alors âgé de 30 ans, a reçu une lettre d’une femme qui avait pris soin de la mère de celui‑ci durant sa maladie l’ayant conduite à sa mort plus de deux décennies auparavant. La femme lui offrait ses condoléances et se demandait s’il se souvenait d’elle. Il lui a alors répondu : « Chère infirmière Davison, si je me souviens de vous ? Et comment ! »